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Glatigny

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Glatigny est une ancienne commune du département de la Manche, commune déléguée au sein de La Haye depuis le 1er janvier 2016.

Commune déléguée de Glatigny
(commune de La Haye)
Coordonnées de la mairie annexe Logo-Mairie.png
49° 16' 38.17" N, 1° 37' 49.01" W (OSM)
Arrondissement Coutances
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Canton Créances
Ancien canton La Haye-du-Puits
Intercommunalité CC Côte Ouest Centre Manche
Gentilé Glatignais(es)
Population 141 hab. (2021)
Superficie 4,99 km²
Densité 28 hab./km2
Altitude 5 m (mini) - 34 m (maxi)
Code postal 50250
N° INSEE 50204
Maire délégué Éric Aubin
Communes limitrophes de Glatigny
Surville Surville Surville
Mer de la Manche Glatigny Montgardon
Mer de la Manche Bretteville-sur-Ay Bretteville-sur-Ay

L'église Saint-Pierre.
L'église Saint-Pierre.


Toponymie

Attestations anciennes

Étymologie

Toponyme formé avec le suffixe gallo-roman -(I)ACU ou -IN-IACU. Le premier élément, généralement expliqué par un anthroponyme par la plupart des spécialistes, pose néanmoins un gros problème d'interprétation. On a ici affaire à un type toponymique extrêmement répandu dans le quart nord-ouest de la France sous les formes Glatigny, Glatigné, Glatignat, etc. [39], postulant un prototype gallo-roman °GLATTINIACU pour lequel la seule certitude est qu’il s’agit d’une formation en -(I)ACU évoquant soit la propriété, soit une caractéristique topographique.

L'explication traditionnelle de ce toponyme consiste à y voir le dérivé toponymique d'un nom de personne.

  • Albert Dauzat avait proposé un anthroponyme gallo-romain jamais attesté °Glastinius, qu'il supposait formé sur le « gaulois glasto “vert” » [40] (comprendre : glaston, glasson « bleu-vert », d'où « guède, pastel »). Il se serait donc alors agi de °GLASTINIACU, « (le domaine) de °Glastinius ». On ne retient plus cette explication aujourd'hui, car elle se heurte aux attestations anciennes du type Glatigny, où n'apparaît jamais de [s] interne; le fait que °Glastinius soit une pure création de Dauzat ne peut guère renforcer l'hypothèse.
  • Marie-Thérèse Morlet pose un nom de personne germanique °Glatto (également hypothétique, mais présenté comme attesté) suivi du double suffixe -in-iacum, d'où un étymon °GLATTINIACU, « (le domaine) de °Glatto » [41]. Cette explication est adoptée par François de Beaurepaire [1], qui prend néanmoins soin de préciser que °Glatto est hypothétique, puis René Lepelley, chez qui ce nom accède de nouveau à la réalité en perdant son astérisque [42].
  • Ernest Nègre revient à l'anthroponymie gallo-romaine avec Caltinius, nom relativement rare, d'où l'étymon °CALTINIACU, « (le domaine) de Caltinius » [43]. Cette hypothèse nécessite implicitement une cascade de tours de passe-passe phonétiques dont le bon abbé était friand : sonorisation spontanée de [k-] initial, d'où °CALTINIACU > °GALTINIACU; métathèse [gal-] > [gla-], d'où °GALTINIACU > °GLATINIACU, qui doit être suffisamment tardive pour que [t] intervocalique se maintienne. Dans le cas contraire, il faut en plus supposer une gémination spontanée du [t], soit °GLATINIACU > °GLATTINIACU. Cette séquence d'altérations successives, que leur accumulation rend de moins en moins probable, devrait en outre s'être reproduite séparément une centaine de fois de manière identique en France, pour chaque occurrence du type Glatigny !

La faiblesse de ces trois principales hypothèses est évidente : elles expliquent toutes un toponyme extrêmement fréquent par un nom extrêmement rare (Caltinius), voire jamais attesté (°Glastinius, °Glatto), sans même parler des difficultés phonétiques suscitées par la première et la troisième solution. L'hypothèse °Glatto, qui ne pose pas, quant à elle, de problème phonétique, demande que l'on admette que ce nom se soit répandu partout à date ancienne sans jamais avoir laissé de traces… autres que toponymiques (raisonnement circulaire). On invoque pour justifier °Glatto l'existence en Gaule d'un seul et unique Glatoldus [44], ce qui est un peu maigre. Par ailleurs, les noms germaniques en Glat- ou Glad- sont totalement inconnus d'Ernst Förstemann lui-même [45].

Toutes les hypothèses précédentes reposent sur le postulat posé à la fin du 19e siècle par Henri d'Arbois de Jubainville [46], et perpétué par et ses continuateurs (en particulier Albert Dauzat, puis Marie-Thérèse Morlet) : à savoir, que tous les noms en -(i)acum (comprendre : -(I)ACU) sont des noms de propriétés gallo-romaines formés sur un nom de personne. Or, comme l’avait fait Marc Bloch avant lui, Michel Roblin s’est opposé dès les années 1950 à cette vision des choses, dans sa célèbre thèse qui renouvela l'appréciation que l'on avait des noms en -(I)ACU [47]. Pour ce dernier, ce suffixe d’origine celtique a une valeur très générale, comme c’était le cas en gaulois, et peut donc également être associé à des appellatifs évoquant le relief, la nature du terrain, la végétation, etc.

L'analyse de Michel Roblin s'est portée entre autres sur le type Glatigny, dont le foisonnement s'explique beaucoup mieux par l'emploi d'un appellatif toponymique courant que par un nom de personne rare ou inconnu. En l'occurrence, l'auteur y a vu un ancien radical °glat(t)- « collant » [48] dont on peut retrouver de très nombreux dérivés attestés dans l'aire d'extension du toponyme Glatigny et ses variantes : ainsi, une terre compacte est dite glatte ou glette en Indre-et-Loire et dans le sud-est de l'Orne [49]; dans une zone plus large encore, ce terme ou l'une de ses variantes (glat, glarde…) est employé pour qualifier un terre durcie, collante [50]. La Normandie connaît également la variante glotte, appliquée à une terre non émottée, comportant des morceaux durs [51]. La forme glette est aussi attestée dans l'Eure en tant que substantif pour désigner une substance cartilagineuse, gluante et grasse, semblable à de la gélatine [52]. Plus au sud (Vendée, Vienne, Centre), le terme glas, glat (féminin glatte) prend le sens de « (pain) non levé, compact » [53].

Michel Roblin fait donc l'hypothèse d'un étymon gallo-roman °GLATT-IN-IACU « lieu caractérisé par une terre collante ou durcie », qui paraît plus satisfaisante pour l'esprit que les propositions précédentes. En ce qui concerne le radical °glatt-, qui survit dans le terme régional glat « collant, durci », il l'explique par une formation bas-latine °glatidus (d'où le gallo-roman °GLATTU), dérivée du substantif glatia « glaise » [48], [54].

Géographie

La commune est située dans la presqu'île du Cotentin.

Histoire

Le 1er janvier 2016, Glatigny fusionne avec huit communes voisines pour former la commune nouvelle de La Haye.

Démographie

Sous l'Ancien régime

Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [55], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.

Depuis la Révolution

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[56]. En 2021, la commune comptait 141 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
392385472468478448483474456422
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
390410407370346319306292281244
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
257200178166165170155147146155
1982 1990 1999 2004 2006 2007 2008 2009 2010 2011
138127144159169162155148144143
2012 2013 2014 2015 2017 2018 2019 2020 2021 -
150156162168143143142141141-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [57] et INSEE [58]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
1790-1792 Jean Michel Houellebecq
1792-1793 François Aubert
.......-....... Robert Ernouf 1794
.......-1797 François Aubert 1796
1797-1797 Jean Lemarquand
1797-1800 Jean Ernouf
1800-1808 Pierre Picquenot
1808-1816 Pierre Picquenot fils du précédent
1816-1830 Jean Lemarquand
1830-1835 Jean Michel Lesage
1835-1840 Pierre Picquenot
1840-1855 Jean Holley
1855-1863 Pierre Alexandre Lelarge
1863-1869 Pierre Lelarge
1869-1875 Henri Butel
1875-1893 Pierre Roptin
1893-1907 Eugène Lemarquand
1907-1911 Anthime Luce
1911-1923 Julien Ridey
1923-1929 Pierre Butel
1929-1971 Pierre Leseigneur
1971-1977 Maurice Tinette
1977-1995 Maurice Leseigneur
1995-2001 Daniel Leroy SE retraité marine nationale
2001-actuel Éric Aubin maire délégué
Sources : État civil de 1790 à 1892 - De 1892 à nos jours : 601 communes et lieux de vie de la Manche.
Toutes les données ne sont pas encore connues.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - -
La mairie (2015).
La mairie (2015).

Adresse : Le Bourg
Glatigny
50250 La Haye

Tél./Fax : 02 33 07 11 97
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Pas de site officiel
Commentaire :
Source : Site de la commune (6 mai 2018)

Mardi - -
Mercredi - -
Jeudi - 13 h 45 - 15 h 30
Vendredi - -
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Pierre.
  • Patron (présentation) : l'abbé de Lessay [3].
  • Fête patronale : ?

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Stèle en mémoire de la 79th ID américaine.
  • Église Saint-Pierre (17e/18e s.)
  • Manoir (16e/18e s.)
  • Plage de sable fin. Dunes côtières.
  • Vallon du Duy.
  • Croix de chemin.
  • Havre de Surville.
  • Stèle en mémoire des soldats américains de la 79th ID qui ont libéré la commune le 5 juillet 1944

Personnalités liées à la commune

Naissance

Autre

  • Louis Meslin (1640-1699), seigneur de Glatigny, protestant. En 1685, à la révocation de l'édit de Nantes, quatre de ses enfants lui sont enlevés et placés en couvent.

Économie

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 123.
  2. Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. II, 1920, p. 302, § DCLXXIX.
  3. 3,0 et 3,1 Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 325A.
  4. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 374E.
  5. Sébastien Cramoisy, Carte générale de toutes les costes de France tant de la mer Océane que Mediterranée, 1634 [BNF].
  6. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  7. « Benefices du dioceze de Coutances », p. 13, in Pouillié general contenant les benefices de l’Archevesché de Rouen […], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
  8. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  9. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  10. P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
  11. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
  12. 12,0 et 12,1 Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  13. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  14. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  15. 15,0 et 15,1 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 56a.
  16. Nouvelle carte réduite de la Manche, Chez Mr Bellin, Paris, 1749 [BNF, collection d'Anville, cote 00762 B].
  17. L. Brion de la Tour, Recueil des Côtes Maritimes de France, Desnos, Paris, 1757, carte n° 9-15.
  18. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  19. Rigobert Bonne, Carte du Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, 1771, recueillie in Jean Lattre, Atlas Moderne ou Collection de Cartes sur Toutes les Parties du Globe Terrestre, ~1775.
  20. P. Santini, Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, Remondini, Venise, 1777.
  21. Carte de Cassini.
  22. Site Cassini.
  23. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
  24. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 574.
  25. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 464.
  26. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Coutances, p. 139.
  27. J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 555a.
  28. Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 785a.
  29. cartes d’État-Major (relevés de 1820 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiée entre 1835 et 1845).
  30. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  31. Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 335.
  32. Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 60a.
  33. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  34. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  35. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  36. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  37. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  38. Carte IGN au 1 : 25 000.
  39. Près de cinquante attestations en Normandie, une centaine sans doute en France.
  40. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 322b.
  41. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 331b.
  42. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 134b.
  43. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, p. 559, § 9127.
  44. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. I (les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques), 1968, p. 111b; il s'agit de la forme latinisée d'un composé germanique Gladwald, combinaison des éléments glad- « joyeux, allègre » et -wald « puissance; gouverner ».
  45. Ernst Förstemann, Altdeutches Namenbuch, t. I, Personennamen, Nordhausen, 1858.
  46. Henri d'Arbois de Jubainville, Recherches sur l'origine de la propriété foncière et des noms de lieux habités en France (période celtique et période romaine), avec la collaboration de Georges Dottin, éd. Ernest Thorin, Paris, 1890.
  47. Michel Roblin, Le Terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque : peuplement et défrichement dans la Civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise), éd. A. et J. Picard, Paris, 1951; thèse soutenue à l’Université de Paris.
  48. 48,0 et 48,1 Michel Roblin, op. cit., p. 115.
  49. Marie-Rose Simoni-Aurembou, Atlas Linguistique de l’Île-de-France et de l’Orléanais, CNRS, Paris, vol. I, 1973, carte n° 17, « (une terre) compacte ».
  50. Ibid., carte n° 18, « (un terrain) durci, collant; (une terre) durcie ».
  51. Frédéric Pluquet, Contes populaires, préjugés, patois, proverbes, noms de lieux, de l’arrondissement de Bayeux, Rouen, 1834, p. 75; Édelestand et A. Duméril, Dictionnaire du patois normand, Caen, 1849, p. 117a.
  52. Walther von Wartburg, puis Jean-Pierre Chambon, Französisches etymologisches Wörterbuch, Bâle, 1928-..., t. IV, p. 157a, s.v. glĭttus.
  53. Ibid., p. 830a, s.v. glĭttus.
  54. Cette analyse est reprise et développée dans Dominique Fournier, La variation microtoponymique en Normandie, Étude microtoponymique de l’interfluve défini par les vallées de la Dives et le la Vie, thèse de Doctorat en Sciences du Langage, Université Paris XIII, 1990, p. 134, § 60.
  55. Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
  56. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  57. Population avant le recensement de 1962
  58. INSEE : Population depuis le recensement de 1962

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