« Georges Tostain » : différence entre les versions
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Originaire de [[Cherbourg]], il travaille en Afrique occidentale française (AOF) comme commis principal dans les services financiers <ref name=Lecouturier>Yves Lecouturier, ''Normandie Gestapo'', éd. Charles Corlet, 1997. </ref>. Revenu en congé en France | Originaire de [[Cherbourg]], il travaille en Afrique occidentale française (AOF) comme commis principal dans les services financiers <ref name=Lecouturier>Yves Lecouturier, ''Normandie Gestapo'', éd. Charles Corlet, 1997.</ref>. Revenu en congé en France occupée, il est mis en disponibilité et se retrouve sans emploi <ref name=Lecouturier/>. Dans un café de Cherbourg, il lie connaissance avec [[Mercédès Para]] et une caissière de cinéma, qui l'enrôlent comme délégué-adjoint de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme <ref name=Lecouturier/>. Il succède bientôt au responsable Fernand Bossus, compromis alors dans une affaire d'homosexualité <ref name=Lecouturier/>. Auteur en novembre [[1941]] de deux articles favorables à la Révolution nationale, publiés dans le quotidien ''[[Cherbourg-Éclair]]'', il se fait remarquer par le soutien actif qu'il apporte aux autorités allemandes et son activisme pro-allemand, ponctué de saluts hitlériens <ref name=Lecouturier/>. Il est également un visiteur assidu de l'antenne cherbourgeoise de la [[Gestapo dans la Manche|Gestapo]] <ref name=Lecouturier/>. | ||
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Version du 20 mars 2021 à 19:26
Georges Tostain est une personnalité politique de la Manche.
Originaire de Cherbourg, il travaille en Afrique occidentale française (AOF) comme commis principal dans les services financiers [1]. Revenu en congé en France occupée, il est mis en disponibilité et se retrouve sans emploi [1]. Dans un café de Cherbourg, il lie connaissance avec Mercédès Para et une caissière de cinéma, qui l'enrôlent comme délégué-adjoint de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme [1]. Il succède bientôt au responsable Fernand Bossus, compromis alors dans une affaire d'homosexualité [1]. Auteur en novembre 1941 de deux articles favorables à la Révolution nationale, publiés dans le quotidien Cherbourg-Éclair, il se fait remarquer par le soutien actif qu'il apporte aux autorités allemandes et son activisme pro-allemand, ponctué de saluts hitlériens [1]. Il est également un visiteur assidu de l'antenne cherbourgeoise de la Gestapo [1].
À la Libération, la cour de justice le condamne à vingt ans de travaux forcés [1].