Actions

« Georges Bameulle » : différence entre les versions

De Wikimanche

(Mot impropre)
Ligne 11 : Ligne 11 :


Finalement, la courbe du virage a été rectifiée de quelques mètres et des ralentisseurs installés. La maison du garde-barrière a été épargnée, de même que la tranquillité des habitants.
Finalement, la courbe du virage a été rectifiée de quelques mètres et des ralentisseurs installés. La maison du garde-barrière a été épargnée, de même que la tranquillité des habitants.
{{Notes et références}}
{{Notes et références}}
{{DEFAULTSORT:Bameulle,Georges }}
{{DEFAULTSORT:Bameulle,Georges }}
[[Catégorie:Maire de Bretteville]]
[[Catégorie:Maire de Bretteville]]

Version du 19 juin 2022 à 23:10

Georges Alexandre Bameulle, né à Cherbourg le 17 mai 1909 et mort dans la même commune le 8 avril 1997, est un homme politique de la Manche.

Il est maire de Bretteville de 1959 à 1989.

Affaire du virage Saint-Germain

Dès sa prise de fonction, le maire demande au département d'acheter l'ancienne voie ferrée, fermée en 1951 et depuis lors rendue aux piétons, pour régler le problème du dangereux virage de Saint-Germain, où de très nombreux accidents (le plus souvent en fin de semaine, de nuit, et dus à l'alcool) se produisaient. Le but étant de faire passer les autos venant de l'Est, de l'Anse du Brick, notamment, sur la route anciennement dévolue au train.

En 1988, la disparition du virage semble actée, le maire ayant obtenu le feu vert du commissaire enquêteur, du Conseil général et du préfet de la Manche. Mais c'était sans compter la mobilisation des riverains, qui, ayant constitué un collectif, attaquent l'arrêté du préfet devant le tribunal administratif. Ils mettent en cause le coût exorbitant (près de 5 millions de francs) et surtout l'inutilité de cette entreprise, l'ancienne voie de chemin de fer débouchant sur un carrefour dangereux, sur la commune de Digosville. Le maire de Digosville, Michel Lepoittevin, fait naturellement savoir son opposition au projet, mettant en avant que le problème ne serait que déplacé.

Le collectif de riverains propose plutôt d'installer des ralentisseurs dans le virage, ce qui n'est pas au goût de M. Bameulle. Ce dernier n'est alors plus que maire honoraire, ayant cédé la place à Suzanne Roupsard en 1989 [1]. Elle lui apporte son soutien et le nouveau conseil municipal décide en 1991 de ne pas se prononcer sur les propositions faites par le collectif. Entre-temps, le tribunal administratif avait annulé le projet de déviation, mettant en avant la loi du littoral interdisant toute route à moins de 2 000 mètres du rivage.

Finalement, la courbe du virage a été rectifiée de quelques mètres et des ralentisseurs installés. La maison du garde-barrière a été épargnée, de même que la tranquillité des habitants.

Notes et références

  1. Il ne se représentait pas.