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Il est maire de [[Bretteville]] de [[1959]] à [[1989]] et président de la commission administrative du bureau d'aide sociale (BAS).
Il est maire de [[Bretteville]] de [[1959]] à [[1989]] et président de la commission administrative du bureau d'aide sociale (BAS).
[[Fichier:Georges Bameulle en 1989.jpg|thumb|Georges Bameulle, maire honoraire, en 1989]]


==Éléments biographiques==
==Éléments biographiques==

Version du 14 août 2022 à 13:42

Georges Alexandre Bameulle, né à Cherbourg le 17 mai 1909 et mort dans la même commune le 8 avril 1997, est un homme politique de la Manche.

Il est maire de Bretteville de 1959 à 1989 et président de la commission administrative du bureau d'aide sociale (BAS).

Éléments biographiques

Georges Bameulle naît au 9, route des Pieux, à Cherbourg. Son père, Martial (1875-1932), est commis principal de marine, et son grand-père Jean-Marie (1841-1917), Breton né à Dinan (Côtes-du-Nord, aujourd'hui Côtes-d'Armor), est sergent-major des équipages de la Flotte à la retraite.

Georges épouse le 19 février 1934 Raymonde Danneville, couturière rue Notre-Dame-du-Vœu. Il est alors sergent aviateur mécanicien à Saint-Cyr-l'École [1].

En mars 1939, peu avant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage comme personnel navigant radiotélégraphiste en avion [2] . En 1943, il est stationné à Blida (Algérie).

Maire de Bretteville

Georges Bameulle est élu maire de Bretteville au second tour en mars 1959.

Affaire du virage Saint-Germain

Dès sa prise de fonction, le maire demande au département d'acheter l'ancienne voie ferrée, fermée en 1951 et depuis lors rendue aux piétons, pour régler le problème du dangereux virage de Saint-Germain, où de très nombreux accidents (le plus souvent en fin de semaine, de nuit, et dus à l'alcool) se produisaient. Le but étant de faire passer les autos venant de l'Est, de l'Anse du Brick [3], notamment, sur la route anciennement dévolue au train.

En 1988, la disparition du virage semble actée, le maire ayant obtenu le feu vert du commissaire enquêteur, du Conseil général et du préfet de la Manche. Mais c'était sans compter la mobilisation des riverains, qui, ayant constitué un collectif, attaquent l'arrêté du préfet devant le tribunal administratif. Ils mettent en cause le coût exorbitant (près de 5 millions de francs) et surtout l'inutilité de cette entreprise, l'ancienne voie de chemin de fer débouchant sur un carrefour dangereux, sur la commune de Digosville. Le maire de Digosville, Michel Lepoittevin, fait naturellement savoir son opposition au projet, mettant en avant que le problème ne serait que déplacé.

Le collectif de riverains propose plutôt d'installer des ralentisseurs dans le virage, ce qui n'est pas au goût de M. Bameulle. Ce dernier n'est alors plus que maire honoraire, ayant cédé la place à Suzanne Roupsard en 1989 [4]. Elle lui apporte son soutien et le nouveau conseil municipal décide en 1991 de ne pas se prononcer sur les propositions faites par le collectif. Entre-temps, le tribunal administratif avait annulé le projet de déviation, mettant en avant la loi du littoral interdisant toute route à moins de 2 000 mètres du rivage.

Finalement, la courbe du virage a été rectifiée de quelques mètres et des ralentisseurs installés. La maison du garde-barrière a été épargnée, de même que la tranquillité des habitants.

Réalisations notables sous ses mandats successifs

Le 20 mai 1959, Georges Bameulle fait adhérer la commune au syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable [5]. L'eau courante arrive ainsi au hameau Besnard dans les années 1960.

En 1976, le camping municipal est créé pour 100 places dans le fort de Bretteville-Bas, dont l'achat avait été décidé en 1971 [6].

Après la fermeture de l'école des filles en 1977, la nouvelle mairie est aménagée dans ses locaux et officiellement inaugurée en 1981. Entre-temps, un parking a été aménagé près de la plage.

À partir de 1986, Georges Bameulle supervise la construction de la nouvelle école de la commune.

Notes et références

  1. Cherbourg-Éclair, 31 janvier 1934
  2. Journal officiel de la République Française, lois et décrets, 27 mars 1939
  3. Il s'y trouvait dans les années 70 un dancing/discothèque, le Neptune.
  4. Il ne se représentait pas.
  5. « Syndicat intercommunal d'A.E.P. : La Glacerie, Digosville et Bretteville-en-Loire (sic) », Ouest-France, 28 août 1959
  6. « Le conseil municipal de Bretteville-en-Saire décide d'acheter le fort », Ouest-France, 14 mai 1971.