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Halte de Bagatelle

De Wikimanche

Ligne ferroviaire :
Cherbourg-Barfleur
Cherbourg ← Bagatelle → Les Flamands
« Tue-Vaques »

Horaires du Tue-Vaques en 1914.

La gare de Bagatelle est une ancienne gare ferroviaire de la Manche, située à Tourlaville.

Elle aurait été inaugurée en même temps que la ligne en 1911.

Situation ferroviaire

Elle se trouvait sur la ligne du chemin de fer de Cherbourg à Barfleur. Elle desservait le quartier des Mielles en pleine mutation, ainsi que Tourlaville-place en correspondance avec le tramway. Dans l'avant-projet, on avait pensé implanter la halte à Bourbourg, mais cela n'a pas été retenu [1]. Un horaire de la ligne de 1914 qualifie Bagatelle de « halte » [2], ce qui laisserait penser qu'elle n'était équipée que sommairement, sans bâtiment voyageur et seulement un simple abri.

Pourtant au numéro 7 de l'actuelle impasse de la Saline on reconnaitrait bien la façade d'une gare du Tue-Vaques : pavillon central à R+1 percé de trois baies par niveau, ailes latérales en rez-de-chaussée closes et couvertes. Mais les détails constructifs ne concordent pas. La façade côté plateforme de la voie ferrée est par contre devenue aveugle. L'histoire de ce bâtiment est donc compliquée.

Aujourd'hui le bâtiment est occupé par l'antenne de Tourlaville du Secours populaire français.

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Le nom de Bagatelle reste attaché à trois lieux différents de Tourlaville, distants entre eux d'au plus 400m : le chemin, la résidence et le parc de Bagatelle, effectivement aux abords du tracé de la ligne, là où finit la rue du Général Leclerc et où commence la rue Médéric.

Sur les traces du Tue-Vaques

Le tracé depuis Cherbourg terminus est décrit sur la page de l'arrêt de Cherbourg.

Bagatelle est la première halte après le terminus au moment de traverser le Trottebec . Il faut rappeler que le Tue-Vaques ne roule pas sur la voie des chemins de fer de l'ouest (puis de l'État), parce que cette ligne est d'intérêt stratégique. Les deux lignes suivent l'actuelle rue des Couturières puis le Chemin de Bagatelle, croise la rue Carnot à un point bas. Avant d'arriver au Fort des Flamands, la ligne croise à niveau la ligne stratégique à peu près à hauteur du rond-point de la Pyrotechnie et oblique vers le quartier des Flamands, probablement sur le tracé de la rue Pierre de Coubertin où on trouve la Gare des Flamands.

Notes et références

  1. Michel Harouy, Le Val de Saire au temps du Tue-Vâques, éd. Cheminements, 2004, p. 61.
  2. Le 50 en ligne bis, (lire en ligne)..

Articles connexes

Lien externe