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« Gabriel de Vaufleury de Saint-Cyr » : différence entre les versions

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Après abolition des bailliages provinciaux, M. de Saint-Cyr perd sa place de lieutenant général et, « ami du calme », vend au nouveau département de la Manche son hôtel particulier de [[Mortain]] pour y installer la nouvelle administration et le tribunal du district <ref name = HS/>.
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Avec sa femme Marie-Gabrielle Fortin de Marcenne (morte en 1839), ils ont eu  quatre filles dont l'une, Pauline,  épouse Auguste René Gaudin de Villaine (1778-1834) et reçoit en partage le château de Saint-Jean <ref name = HS/>.
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Version du 15 août 2019 à 11:44

Gabriel François de Vaufleury de Saint-Cyr, né à Saint-Cyr-du-Bailleul le 13 septembre 1744 et mort à Saint-Jean-du-Corail le 31 mars 1804 est une personnalité politique de la Manche.

Biographie

Il est le fils de Gilles de Vaufleury (1700-1777), écuyer, seigneur et patron de Saint-Patrice du Teilleul, de Saint-Cyr-du-Bailleul et de Montcorbeau, conseiller du Roi, lieutenant général civil et criminel au bailliage de Mortain et de Pélagie Pitard, fille de Jean François Pitard, chevalier, seigneur et patron présentateur de Saint-Jean-du-Corail, Boudé et Lyonnière [1].

Il hérite des fonctions de son père et les conserve jusqu'à la Révolution[1].

Dès 1787, il est choisi pour faire partie de l'assemblée provinciale de Basse-Normandie et nommé syndic de la circonscription de Mortain [1]. Mais le bailliage de Mortain disparaît, dominé par celui de Coutances. Gabriel de Vaufleury de Saint-Cyr est chargé de revendiquer le droit de députer aux Mortainais, en vain. Mortain n'est plus qu'un baillage secondaire, Gabriel de Vaufleury de Saint-Cyr y représente le tiers-état [1].

Après abolition des bailliages provinciaux, M. de Saint-Cyr perd sa place de lieutenant général et, « ami du calme », vend au nouveau département de la Manche son hôtel particulier de Mortain pour y installer la nouvelle administration et le tribunal du district [1].

Il est maire de Mortain pendant quelques mois puis se retire dans son château de Saint-Jean avant de se fixer à Vire (Calvados) [1]. C'est alors qu'au nom de la loi sur les suspects, il est incarcéré avec sa famille, emprisonné et jugé à Bayeux (Calvados), il est libéré après la mort de Robespierre [1] (1794).

Il revient en 1799 à Saint-Jean-du Corail et l'année suivante, il est élu au conseil municipal, le 29 frimaire an IX (20 décembre 1800) [1].

Il meurt dans son « château ancestral » [1], à l'âge de 60 ans.

Avec sa femme Marie-Gabrielle Fortin de Marcenne (morte en 1839), ils ont eu quatre filles dont l'une, Pauline, épouse Auguste René Gaudin de Villaine (1778-1834) et reçoit en partage le château de Saint-Jean [1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 et 1,9 Hippolyte Sauvage, « Saint-Jean-du-Corail », Histoire générale des communes de France, 1907, Paris, p. 15-17. (lire en ligne).