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Franz Stock

De Wikimanche

L'abbé Franz Stock.

Franz Stock né à Neheim (Arnsberg) en Rhénanie Prussienne le 21 septembre 1904 et mort à Paris le 24 février 1948 est une personnalité religieuse allemande, en lien avec la Manche.

Aumonier dans les prisons

La France vaincue demande l'armistice le 17 juin 1940 et le 13 août 1940, Franz Stock est nommé à la Mission catholique allemande de Paris où il arrive en octobre.

Début 1941, l'abbé Franz Stock commence à visiter les prisons parisiennes : Fresnes, La Santé et le Cherche Midi. Il est aumônier durant la Seconde Guerre mondiale pour accompagner pendant l'Occupation allemande, les 1 100 condamnés à mort, résistants français, dans les prisons parisiennes, dont ceux du Mont Valérien qu'il soutiendra moralement et spirituellement jusqu'à leurs derniers instants [1].

À la Libération, il choisis de partager le sort des prisonniers allemands du grand camp de prisonniers 304 de la Motterie, à La Glacerie, de septembre 1944 à avril 1945, pour leur redonner de l'espoir, alors qu'ils sont humiliés par la défaite, privés du secours de leurs proches, livrés à eux-mêmes et inquiets de l'avenir de leur patrie [1].

Séminaire des barbelés

Deux abbés de l'Aumônerie générale de Paris entrent en contact avec lui, alors qu'il est retenu comme prisonnier dans le camp de prisonniers de guerre de La Glacerie. Il est envisagé la fondation d’un séminaire (catholique) pour des théologiens allemands prisonniers pour les amener au sacerdoce et en faire les éléments du renouveau pour le catholicisme en Allemagne. Peu après, l’abbé Stock se voit demander de diriger la formation spirituelle des séminaristes allemands prisonniers qu'il est prévu d'installer dans le camp Dépôt 51 situé à Orléans (Loiret).

De 1945 à 1947, l'abbé Stock est le supérieur du « Séminaire des barbelés » (séminaire des prisonniers) de Chartres.(Eure-et-Loir).

Béatification

En 2009, son procès en béatification est ouvert par l'Église catholique.

Hommages

  • Une voie de La Glacerie porte son nom.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « L'aumônier des barbelés était à La Glacerie », Ouest-France, site internet, 7 avril 2018.