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'''François Mars''', né à [[Saint-Nicolas-de-Granville]], est un syndicaliste de la Manche.
'''François Mars''', né à [[Saint-Nicolas-de-Granville]], est un syndicaliste de la [Manche]].


== Biographie ==
== Biographie ==


Après la mort de sa mère, François Mars embarque en cachette alors qu'il a une douzaine d'années, sur un bateau appareillant pour Saint-Pierre-et-Miquelon. Sur l'archipel, il rejoint son oncle paternel, propriétaire de sècheries et de bateaux. Il fait les campagnes morutières pendant trois ans, puis navigue sur long courriers aux Antilles, au Chili et aux Etats-Unis<ref name=maitron>Jean Maitron (dir.), ''Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français. 3{{e}} partie, 1871-1914 : De la Commune à la Grande Guerre. vol 14, Mar à Ras'', Ed. ouvrières, 1976</ref>.
Après la mort de sa mère, François Mars, qui n'a qu'une dizaine d'années, embarque en cachette sur un bateau appareillant pour Saint-Pierre-et-Miquelon. Sur l'archipel, il rejoint son oncle paternel, propriétaire de sècheries et de bateaux. Il fait les campagnes morutières pendant trois ans, puis navigue sur long courriers aux Antilles, au Chili et aux États-Unis<ref name=maitron>Jean Maitron (dir.), ''Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français. 3{{e}} partie, 1871-1914 : De la Commune à la Grande Guerre. vol 14, Mar à Ras'', Ed. ouvrières, 1976.</ref>.


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Version du 12 mai 2012 à 06:36

François Mars, né à Saint-Nicolas-de-Granville, est un syndicaliste de la [Manche]].

Biographie

Après la mort de sa mère, François Mars, qui n'a qu'une dizaine d'années, embarque en cachette sur un bateau appareillant pour Saint-Pierre-et-Miquelon. Sur l'archipel, il rejoint son oncle paternel, propriétaire de sècheries et de bateaux. Il fait les campagnes morutières pendant trois ans, puis navigue sur long courriers aux Antilles, au Chili et aux États-Unis[1].

À 18 ans, il s'engage dans la marine d'État[1].

Il revient dans la Manche, et devient ouvrier à l'atelier municipal de Cherbourg. Il s'engage en politique et dans le syndicalisme. Il est membre du Parti socialiste SFIO, et secrétaire adjoint de la Bourse du travail de 1912 (voire avant) jusqu'à la Première Guerre mondiale. Il est également secrétaire adjoint de l'Union départementale des syndicats[1].

Il est le père d'Hippolyte Mars[1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Jean Maitron (dir.), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français. 3e partie, 1871-1914 : De la Commune à la Grande Guerre. vol 14, Mar à Ras, Ed. ouvrières, 1976.