Actions

« Fort du Roule » : différence entre les versions

De Wikimanche

m (lien)
(image et liens)
(6 versions intermédiaires par 3 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Fichier:Jardin public Cherbourg Roule.jpg|thumb|Vu depuis le [[jardin public de Cherbourg]].]]
[[Fichier:Jardin public Cherbourg Roule.jpg|thumb|200px|Vu depuis le [[jardin public de Cherbourg]].]]
[[Fichier:Cherbourg cpchbg032.jpg|thumb|right||Le fort.]]
[[Fichier:Cherbourg cpchbg032.jpg|thumb||Le fort.]]
Le '''Fort du Roule''' est un monument de [[Cherbourg-Octeville]].
[[Fichier:Fortroule-batt.JPG|200px|vignette|Le fort et les batteries]]
Le '''Fort du Roule''' est un monument de [[Cherbourg-en-Cotentin]].


Au sommet de la [[montagne du Roule]], point culminant de Cherbourg, une redoute destinée à protéger la rade est élevée en [[1793]] à proximité de l'ancien ermitage de Notre-Dame de Protection.  
Au sommet de la [[montagne du Roule]], point culminant de Cherbourg, une redoute destinée à protéger la rade est élevée en [[1793]] à proximité de l'ancien ermitage de Notre-Dame de Protection.
==Histoire==
Un fort est construit en [[1853]], et l'ermitage rasé en [[1870]].


Un fort est construit en [[1853]], et l'ermitage rasé en [[1870]].
Le [[23 juin]] [[1913]], une explosion a lieu lors des salves tirées par la batterie saluant l'arrivée de [[Raymond Poincaré à Cherbourg (1913)|Raymond Poincaré]], président de la République : deux servants sont tués et huit autres blessés <ref name=LOE1>« Un accident fait deux tués », ''L'Ouest-Éclair'', 24 juin 1913. </ref>.


Lieu des derniers combats de la [[Seconde Guerre mondiale]] en [[1940]], il est renforcé par les Allemands en [[1943]] par une batterie située sur le flanc dominant la rade, au-dessous du fort. Elle est également dotée de peintures de camouflage. Composée de quatre casemates pour canons de 105 mm et un poste de direction de tir, avec [[galeries 117|plusieurs tunnels souterrains]] et accès creusés dans la roche, elle devient pour les Allemands le point fort de la « [[Bataille de Cherbourg (1944)|bataille de Cherbourg]] » et du « [[mur de l'Atlantique]] ».  
Lieu des derniers combats de la [[Seconde Guerre mondiale]] en [[1940]], il est renforcé par les Allemands en [[1943]] par une batterie située sur le flanc dominant la rade, au-dessous du fort. Elle est également dotée de peintures de camouflage. Composée de quatre casemates pour canons de 105 mm et un poste de direction de tir, avec [[galeries 117|plusieurs tunnels souterrains]] et accès creusés dans la roche, elle devient pour les Allemands le point fort de la « [[Bataille de Cherbourg (1944)|bataille de Cherbourg]] » et du « [[mur de l'Atlantique]] ». Prise d'assaut par les Américains, elle tombe le [[25 juin]], alors que la batterie aménagée à flanc de colline continue de se battre ; elle cède à son tour le [[26 juin]] vers 17 h <ref>« La batterie du Roule », ''batteries.cotentin.free.fr'', site internet [http://batteries.cotentin.free.fr/le%20roule.htm ''(lire en ligne)'']. </ref>.


Le [[6 juin]] [[1954]], [[René Coty dans la Manche (1954)|René Coty]], président de la République, y inaugure le [[musée de la Libération (Cherbourg)|premier musée français de la Libération]].  
Le [[6 juin]] [[1954]], [[René Coty dans la Manche (1954)|René Coty]], président de la République, y inaugure le [[musée de la Libération (Cherbourg)|premier musée français de la Libération]].  


Au bout d’une route en lacet nommée « chemin des Résistants », le fort offre un panorama sur l’agglomération et la [[Rade de Cherbourg|rade]].  
Au bout d’une route en lacets nommée « [[Montée des Résistants (Cherbourg-Octeville)|montée des Résistants]] », le fort offre un panorama sur l’agglomération et la [[Rade de Cherbourg|rade]].  


La batterie et une partie des tunnels de stockage des munitions allemandes ont été classés « monument historique » en [[1995]], et une autre partie des souterrains est aménagée en laboratoire de mesure de la radioactivité pour l’[[École des applications militaires de l'énergie atomique]].
La batterie et une partie des tunnels de stockage des munitions allemandes ont été classés « monument historique » en [[1995]], et une autre partie des souterrains est aménagée en laboratoire de mesure de la radioactivité pour l’[[École des applications militaires de l'énergie atomique]].
Ligne 22 : Ligne 26 :
* [[Frédéric Patard]] et Michelle Baudry, ''La Montagne et le fort du Roule'', 2014
* [[Frédéric Patard]] et Michelle Baudry, ''La Montagne et le fort du Roule'', 2014


==Lien interne==
{{Notes et références}}
 
==Liens internes==
* [[:Catégorie:Fort du Roule (Cherbourg-Octeville) (image)|Galerie d'images]]
* [[:Catégorie:Fort du Roule (Cherbourg-Octeville) (image)|Galerie d'images]]
* [[Souterrains et batterie du Roule]]
==Lien externe==
* [https://www.dailymotion.com/video/x8muq9 La forteresse du roule], vidéo de [[5050 TV]]


{{DEFAULTSORT:Fort du Roule}}
{{DEFAULTSORT:Fort du Roule}}
[[Catégorie:Monument de Cherbourg-Octeville]]
[[Catégorie:Monument de Cherbourg-en-Cotentin]]
[[Catégorie:Armée dans la Manche]]
[[Catégorie:Mur de l'Atlantique]]

Version du 1 avril 2020 à 13:13

Vu depuis le jardin public de Cherbourg.
Le fort.
Le fort et les batteries

Le Fort du Roule est un monument de Cherbourg-en-Cotentin.

Au sommet de la montagne du Roule, point culminant de Cherbourg, une redoute destinée à protéger la rade est élevée en 1793 à proximité de l'ancien ermitage de Notre-Dame de Protection.

Histoire

Un fort est construit en 1853, et l'ermitage rasé en 1870.

Le 23 juin 1913, une explosion a lieu lors des salves tirées par la batterie saluant l'arrivée de Raymond Poincaré, président de la République : deux servants sont tués et huit autres blessés [1].

Lieu des derniers combats de la Seconde Guerre mondiale en 1940, il est renforcé par les Allemands en 1943 par une batterie située sur le flanc dominant la rade, au-dessous du fort. Elle est également dotée de peintures de camouflage. Composée de quatre casemates pour canons de 105 mm et un poste de direction de tir, avec plusieurs tunnels souterrains et accès creusés dans la roche, elle devient pour les Allemands le point fort de la « bataille de Cherbourg » et du « mur de l'Atlantique ». Prise d'assaut par les Américains, elle tombe le 25 juin, alors que la batterie aménagée à flanc de colline continue de se battre ; elle cède à son tour le 26 juin vers 17 h [2].

Le 6 juin 1954, René Coty, président de la République, y inaugure le premier musée français de la Libération.

Au bout d’une route en lacets nommée « montée des Résistants », le fort offre un panorama sur l’agglomération et la rade.

La batterie et une partie des tunnels de stockage des munitions allemandes ont été classés « monument historique » en 1995, et une autre partie des souterrains est aménagée en laboratoire de mesure de la radioactivité pour l’École des applications militaires de l'énergie atomique.

Source

  • Jacqueline Vastel, « Le Fort de la Montagne du Roule », À la découverte de Cherbourg, ville de Cherbourg, 1992.

Bibliographie

Notes et références

  1. « Un accident fait deux tués », L'Ouest-Éclair, 24 juin 1913.
  2. « La batterie du Roule », batteries.cotentin.free.fr, site internet (lire en ligne).

Liens internes

Lien externe