Actions

« Fort du Roule » : différence entre les versions

De Wikimanche

m (+ précis)
(assaut)
Ligne 7 : Ligne 7 :
Un fort est construit en [[1853]], et l'ermitage rasé en [[1870]].
Un fort est construit en [[1853]], et l'ermitage rasé en [[1870]].


Lieu des derniers combats de la [[Seconde Guerre mondiale]] en [[1940]], il est renforcé par les Allemands en [[1943]] par une batterie située sur le flanc dominant la rade, au-dessous du fort. Elle est également dotée de peintures de camouflage. Composée de quatre casemates pour canons de 105 mm et un poste de direction de tir, avec [[galeries 117|plusieurs tunnels souterrains]] et accès creusés dans la roche, elle devient pour les Allemands le point fort de la « [[Bataille de Cherbourg (1944)|bataille de Cherbourg]] » et du « [[mur de l'Atlantique]] ».  
Lieu des derniers combats de la [[Seconde Guerre mondiale]] en [[1940]], il est renforcé par les Allemands en [[1943]] par une batterie située sur le flanc dominant la rade, au-dessous du fort. Elle est également dotée de peintures de camouflage. Composée de quatre casemates pour canons de 105 mm et un poste de direction de tir, avec [[galeries 117|plusieurs tunnels souterrains]] et accès creusés dans la roche, elle devient pour les Allemands le point fort de la « [[Bataille de Cherbourg (1944)|bataille de Cherbourg]] » et du « [[mur de l'Atlantique]] ». Prise d'assaut par les Américains, elle tombe le [[25 juin]], alors que la batterie aménagée à flanc de colline continue de se battre ; elle cède à son tour le [[26 juin]] vers 17 h <ref>« La batterie du Roule », ''batteries.cotentin.free.fr'', site internet [http://batteries.cotentin.free.fr/le%20roule.htm ''(lire en ligne)'']. </ref>.


Le [[6 juin]] [[1954]], [[René Coty dans la Manche (1954)|René Coty]], président de la République, y inaugure le [[musée de la Libération (Cherbourg)|premier musée français de la Libération]].  
Le [[6 juin]] [[1954]], [[René Coty dans la Manche (1954)|René Coty]], président de la République, y inaugure le [[musée de la Libération (Cherbourg)|premier musée français de la Libération]].  
Ligne 21 : Ligne 21 :
* [[Jean Lejeune]], « L'héroïque défense du fort du Roule en juin 1940 », ''[[Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg]]'', n° XXX, 1987, p. 45-51
* [[Jean Lejeune]], « L'héroïque défense du fort du Roule en juin 1940 », ''[[Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg]]'', n° XXX, 1987, p. 45-51
* [[Frédéric Patard]] et Michelle Baudry, ''La Montagne et le fort du Roule'', 2014
* [[Frédéric Patard]] et Michelle Baudry, ''La Montagne et le fort du Roule'', 2014
{{Notes et références}}


==Lien interne==
==Lien interne==

Version du 4 octobre 2018 à 10:45

Vu depuis le jardin public de Cherbourg.
Le fort.

Le Fort du Roule est un monument de Cherbourg-en-Cotentin.

Au sommet de la montagne du Roule, point culminant de Cherbourg, une redoute destinée à protéger la rade est élevée en 1793 à proximité de l'ancien ermitage de Notre-Dame de Protection.

Un fort est construit en 1853, et l'ermitage rasé en 1870.

Lieu des derniers combats de la Seconde Guerre mondiale en 1940, il est renforcé par les Allemands en 1943 par une batterie située sur le flanc dominant la rade, au-dessous du fort. Elle est également dotée de peintures de camouflage. Composée de quatre casemates pour canons de 105 mm et un poste de direction de tir, avec plusieurs tunnels souterrains et accès creusés dans la roche, elle devient pour les Allemands le point fort de la « bataille de Cherbourg » et du « mur de l'Atlantique ». Prise d'assaut par les Américains, elle tombe le 25 juin, alors que la batterie aménagée à flanc de colline continue de se battre ; elle cède à son tour le 26 juin vers 17 h [1].

Le 6 juin 1954, René Coty, président de la République, y inaugure le premier musée français de la Libération.

Au bout d’une route en lacet nommée « chemin des Résistants », le fort offre un panorama sur l’agglomération et la rade.

La batterie et une partie des tunnels de stockage des munitions allemandes ont été classés « monument historique » en 1995, et une autre partie des souterrains est aménagée en laboratoire de mesure de la radioactivité pour l’École des applications militaires de l'énergie atomique.

Source

  • Jacqueline Vastel, « Le Fort de la Montagne du Roule », À la découverte de Cherbourg, ville de Cherbourg, 1992.

Bibliographie

Notes et références

  1. « La batterie du Roule », batteries.cotentin.free.fr, site internet (lire en ligne).

Lien interne