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Flottemanville

De Wikimanche

Flottemanville est une commune du département de la Manche.


Blason de la commune de Flottemanville Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
49° 28' 24.23" N, 1° 27' 15.12" W (OSM)
Arrondissement Cherbourg
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Canton Valognes
Ancien canton Montebourg
Intercommunalité CA du Cotentin
Gentilé Flottemanvillais(es)
Population 226 hab. (2021)
Superficie 4,85 km²
Densité 47 hab./km2
Altitude 7 m (mini) - 43 m (maxi)
Code postal 50700
N° INSEE 50186
Maire Hubert Lemonnier
Communes limitrophes de Flottemanville
Lieusaint Valognes Huberville
Lieusaint Flottemanville Sortosville
Colomby Urville, Hémevez Hémevez


Infrastructure et occupation des sols en 2018.


Toponymie

Attestations anciennes

  • Flotemanvilla 1147 [1], 1235 [2].
  • Flottemanvilla 1250 [3].
  • Flotemanvilla 1332 [4], 1351/1352 [5].
  • Flottemanville 1549 [6], 1553 [7], 1612/1636 [8].
  • Flotemanville pres Valongnes 1677 [9].
  • Flotemanville 1689 [10].
  • Flotemville 1695 [11].
  • Flotemanville près Valognes 1713 [12].
  • Flotemanville 1716 [13].
  • Flottemanville près Valognes 1718 [14].
  • Flottemainville 1719 [15].
  • Flotemanville prés Valognes 1735 [16].
  • Flotemanville 1736 [17].
  • Flottemanville près Valognes 1740 [14].
  • Flotemanville 1757 [18].
  • Flottemanville près Valognes 1778 [14].
  • Flottemanville 1753/1785 [19], 1793 [20], 1801 [21], 1804 [22].
  • Flottemanville-sur-Campion 1828 [23].
  • Flottemanville 1829 [24].
  • Flottemanville-à-la-Hogue 1830 [25], 1837 [26].
  • Flottemanville 1835/1845 [27].
  • Flottemenville 1854 [28].
  • Flottemanville 1878 [29], 1880 [30], 1903 [31].
  • Flottemanville-Bocage 1954 [32].
  • Flottemanville 1962 [33].
  • Flottemanville-au-Bocâge [sic] 1972 [34].
  • Flottemanville 1978, 1993 [35].
  • Commune de Flottemanville 2007 [36].

Étymologie

Toponyme médiéval en -ville (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural »). L'identification du premier élément, un nom de personne d'origine germanique (francique, scandinave ou anglo-saxonne), ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes.

  • Albert Dauzat avait en son temps proposé, faute de mieux, un nom germanique hypothétique °Flodman [37], dont le premier élément flod- serait dans ce cas une variante de hlod- « gloire ». Ce nom n'est attesté nulle part [38], et cette explication est aujourd'hui abandonnée, en particulier par sa disciple Marie-Thérèse Morlet qui n'inclut pas Flottemanville dans son ouvrage consacré aux noms de personnes (transmis par le latin ou d'origine francique) dans les noms de lieux [39].
  • Jean Adigard des Gautries a expliqué ce toponyme de manière un peu plus vraisemblable par le nom de personne scandinave Flotamaðr [1]. Il est suivi dans cette voie par Ernest Nègre [40]. Ce nom cependant ne semble pas attesté en Scandinavie (il est absent de tous les ouvrages de référence), mais paraît plutôt représenter la forme scandinavisée d'un anthroponyme d'origine anglo-saxonne Floteman, mieux représenté.
  • François de Beaurepaire rattache directement Flottemanville à l'anglo-saxon Floteman [14], tout en établissant un parallèle avec le toponyme anglais Flotmanby (Yorkshire; Flotemanebi 1086, Flotemanby 1226), qu'Eilert Ekwall analyse par l'ancien anglais flotman(n) « marin, pirate », d'où « Viking » + by « établissement; village », soit « le village des Vikings » [41]. De fait, Beaurepaire opte pour la solution de l'anthroponyme, et interprète donc Flottemanville par « la “ville” de Floteman », ce dernier nom étant à ses yeux l'indice de l'ascendance scandinave du personnage ainsi appelé.

Deux remarques sont à faire ici :

  • D'une part, le nom anglo-saxon Floteman est effectivement bien attesté : on en rencontre, entre autres, une occurrence dans le Domesday Book (1086), une autre dans le cartulaire de l'abbaye d'Oseney, Oxfordshire (Walter Floteman 1215), et il est à l'origine du patronyme anglais actuel FLODMAN [42].
  • D'autre part, ce nom est généralement expliqué par l'ancien anglais flotman(n) qui signifie, nous l'avons vu, « marin » ou « pirate » : c'est un composé résultant de la combinaison des mots flota « bateau, navire » et man(n) « homme ». Or Reany, dans son célèbre dictionnaire, n'envisage que le sens de « marin, matelot » pour l'anthroponyme [42]. Même si l'interprétation par « pirate (scandinave) », « Viking » est tentante ici, elle n'est donc pas la seule possible.

Étant donné la proximité relative, dans le nord de la Manche, d'une autre paroisse puis commune portant le nom de Flottemanville (et aujourd'hui appelée Flottemanville-Hague), diverses tentatives ont été faites par le passé pour différencier les deux agglomérations.

  • La plus ancienne est le type Flottemanville-près-Valognes, qui apparaît en 1677 sous la forme Flotemanville pres Valongnes, et qui perdure jusqu'à la fin du 18e siècle. On ne sait pourquoi elle ne s'est pas maintenue.
  • À son habitude, Louis Du Bois fit une nouvelle proposition en 1828 : Flottemanville-sur-Campion, dont on se demande encore, près de deux siècles plus tard, à quoi elle peut bien faire allusion [43].
  • On relève encore à diverses reprises, dans les années 1830, le type Flottemanville-à-la-Hogue, qui s'oppose clairement dans les textes au nom de Flottemanville-Hague : or nulle Hogue ne semble y exister non plus; par contre, on trouve une Hougue sur le territoire d'Acqueville, contigu à Flottemanville-Hague, qui pourrait éventuellement être à l'origine d'une confusion. Il n'est pas étonnant que ces deux dernières tentatives ne se soient pas imposées.
  • Enfin, le nom de Flottemanville-Bocage, sans être officiel, se rencontre dès la deuxième moitié du 20e siècle, par référence à la région du Bocage, et par analogie avec d'autres appellations similaires telles que Hautteville-Bocage, Reigneville-Bocage, Saint-Cyr-Bocage, Urville-Bocage, Yvetot-Bocage, etc.
Julie Fontanel fait état dans le cartulaire de Coutances d'une forme Fodvilla ou Fovilla [44], qu'elle identifie à Flottemanville-Bocage. Ceci est pour le moins surprenant, et pour tout dire, douteux. Il a semblé plus prudent d'en faire abstraction ici.

Géographie

La commune s'inscrit dans le versant gauche du bassin du Merderet. Le territoire est bocager, pratiquement sans boisement et plat pour l'essentiel, à 35 m d'altitude, avec une déclivité prononcée aux abords du Merderet (situé à 9 m d'altitude et frontalier sur 900 m avec Colomby) et de l'autre cours d'eau, le ruisseau de Coisel, premier du nom avant le Coisel d'Écausseville, qui est constitué en amont de l'ancien moulin du Coisel par la jonction de deux ruisseaux anonymes provenant respectivement de Valognes et d'Huberville (à 18 m d'altitude et frontalier avec Sortosville vers l'aval), qui rejoint le Merderet à Hémevez. L'un de ces cours d'eau est le ruisseau de la Croix Verte.

Situé en périphérie nord des marais de Carentan, Flottemanville n'a aucun marais.

La voie romaine 20 (VR20), pour sa section Alauna-Cosedia (Valognes-Coutances), traversait la commune de façon rectiligne et son itinéraire, bien visible, reste utilisé comme voies de circulation, en partie comme route départementale et en partie comme chemins privés.

Histoire

Elle est communément appelée Flottemanville-Bocage pour mieux la différencier de Flottemanville-Hague. Elle s'est appelée autrefois Flottemanville-près-Valognes. De 1716 à 1740, les registres paroissiaux sont intitulés "Paroisse de Flottmanville".

Les seigneurs de Flottemanville

Les premiers seigneurs de Flottemanville dont on trouve mention dans les généalogies sont des Pierrepont. Jean de Pierrepont, décédé en 1522, est 5eseigneur de Flottemanville et aussi seigneur d’Étienville et d’Urville.

La seigneurie passe dans la famille Dumoncel par le mariage, vers 1622, d’Elizabeth de Pierrepont, dite encore dame de Flottemanville en 1666, avec François Dumoncel. François Dumoncel était antérieurement sieur ou seigneur d’Estoubeville (terre située à Helleville).

Au mariage de Louise Madeleine Dumoncel, née en 1746, avec Georges Antoine Dancel, lui-même seigneur de Quinéville, en 1763, la seigneurie de Flottemanville passe dans la famille Dancel.

1858 : le chemin de fer

En 1858, la commune a été coupée en deux par le chemin de fer Paris-Cherbourg. L'église, le cimetière et le château se sont retrouvés à l'est des rails, la mairie, le presbytère et l'école à l'ouest, le hameau Pépin partagé. Toute la vie communale passe par le pont Cochon, seule connexion.

1910 : un soubresaut de la lutte République-Ancien Régime

La population de Flottemanville constata, début 1910, l’élévation, au flanc de l’église, d’un édicule destiné à abriter une tinette mobile pour le curé. Lors de la réunion du conseil municipal du 10 juin 1910, un conseiller demande la mise à l’ordre du jour d’un débat sur la tinette mobile de l’église. Le maire (Paul Huet 1844-1922) refuse, arguant que c’était inutile, qu’il avait déjà donné son autorisation, la construction n’ayant rien coûté à la commune. Alors commence une polémique qui conduira le préfet à dissoudre le conseil municipal, à placer la commune sous administration préfectorale directe pendant quelques mois et à convoquer à de nouvelles élections municipales [45].

Le prêtre (Albert Marescq, 1871-1950) avait fait savoir à certaines personnes que, le presbytère se trouvant à 700 m de l’église, lors des fêtes religieuses où se succédaient plusieurs offices, il manquait d’un lieu d’aisances privé à proximité. Le sujet était délicat car des prédécesseurs à la cure avaient essuyé un refus de la municipalité. La châtelaine (Marie Levieux, marquise de Caligny, 1826-1920), dont le domaine entourait l’église et son cimetière, offrit de fournir, à titre de libéralité, le bâtiment, pièces et main-d’œuvre. Avant la République, le château disposant du patronage de l’église, ce type d’opération était du domaine réservé des châtelains et l’habitude avait du mal à disparaître. Le maire, en concertation avec les intéressés susnommés, mais pas avec le conseil municipal, accepta cette proposition et la localisation fut établie à l’extérieur de l’église, contre le flanc nord.

Un groupe de conseillers (4 ou 5 sur 10, probablement pas majoritaires), mécontents de l’absence de débat, décida désormais de pratiquer la politique de la chaise vide au conseil. Car le sujet, hors l’enceinte officielle, était activement discuté. Au-delà d’une reprise des positions idéologiques qui venaient de s’exacerber lors de Séparation de l’Église et de l’État en 1905, on évoqua l’aspect esthétique du bâtiment et sa localisation. Il aurait pu être en périphérie du cimetière, contre le mur d’enceinte ; on reprocha même au prêtre d’avoir établi un water-closet (qui, comme chacun sait, pollue le terrain sous-jacent) sur la tombe du seigneur qui reconstruisit l’église en 1480. Par ailleurs, l’héritier du château (Gustave de Kerguézec 1868-1955) – alors nu-propriétaire – était un député blocard (du Bloc des Gauches, anti-religieux) en conflit avec le curé pour une affaire de sable ; ainsi toutes les postures politiques étaient représentées.

Le conseil se réunissait donc avec 3, 4 ou 5 membres (un des conseillers avait quitté la commune) et, pour les débats budgétaires notamment, le quorum n’étant pas atteint, il fallait convoquer une seconde réunion qui décidait à la majorité simple. Comme la situation n’évoluait pas, le préfet prit un arrêté de dissolution du conseil. Un fonctionnaire, nommé par décret du président de la République du 6 septembre 1911, assura pendant quelques mois l’apurement de la situation juridique et toutes les opérations courantes dont l’établissement des actes d’état civil.

De nouvelles élections eurent lieu. Les électeurs envoyèrent une représentation peu modifiée, dont l’ancien maire. Mais une nouvelle majorité se constitua, avec un maire de consensus, issu des nouveaux conseillers (Louis Blandamour 1877-1932) avec 7 voix sur 10, l’ancien n’obtenant aucune voix. La première réunion ordinaire du conseil décida de déplacer la tinette mobile contre le mur du cimetière. Ce maire fut réélu par 9 voix sur 10, suite aux élections municipales générales qui intervinrent 5 mois plus tard.

L’ancien maire, après un second maire de transition, reprendra sa fonction en 1919.

Mme Poinso-Chapuis à Flottemanville.

1944 : la Libération

La commune est libérée de l'occupation allemande le 18 juin 1944 [46]. La guerre a fait dix-sept tués dans le village [47].

1948 : visite ministérielle

Germaine Poinso-Chapuis, ministre (MRP) de la Santé publique et de la Population dans le premier cabinet Robert Schuman (première femme ministre de plein exercice en France), fait étape à Flottemanville début 1948. Elle prononce un discours, en réponse au maire Maurice Lucas, député MRP de la circonscription de Valognes, au cimetière, en présence de quelques Flottemanvillaises.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[48]. En 2021, la commune comptait 226 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
416399463433373369364361342310
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
318306286297295274262250248238
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
240197180165206202222183184147
1982 1990 1999 2004 2006 2007 2008 2009 2010 2011
149181176196201199197195200201
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
196190185184185196207218219226
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [49] et INSEE [50]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Les alternances répétées, entre 3 personnes principalement, au cours du XIXe siècle, se comprennent mieux lorsqu'on rappelle que c'était l'autorité politique qui désignait le maire parmi les conseillers municipaux élus au suffrage populaire et que l'élection du maire par les conseillers municipaux s'est appliquée pour la première fois sous la Seconde République et à nouveau à partir de 1884 seulement. Par ailleurs entre 1940 et 1944, l'État français n'a pas eu recours aux élections pour les changements de titulaire.

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
1790-1793 Jean Loriot
1793-1795 Jean Le Fauconnier
1795-1797 Jean Loriot
1797-1799 Jean Le Bret
1799-1801 Charles Isabel-Courcelles
1802-1817 Jean Loriot cultivateur
1817-1827 Louis Le Breton cultivateur
1827-1835 Charles Le Neveu herbageur
1835-1848 Jean Louis Le Breton propriétaire-cultivateur
1848-1867 Georges Blandamour
1867-1873 Charles Armand Lecacheux avocat
1873-1878 Jean Louis Le Breton propriétaire-cultivateur
1878-1884 Charles Armand Lecacheux avocat
1884-1887 Georges Auguste Blandamour cultivateur
1887-1888 Jean Le Breton
1888-1892 Édouard Legoupil cultivateur
1892-1900 Charles Armand Lecacheux avocat, juge
1900-1903 Louis Lepetit cultivateur
1903-1911 Paul Huet propriétaire-cultivateur
1911-1912 Administration préfectorale
1912-1913 Louis Blandamour propriétaire
1913-1919 Jules Noël fermier
1920-1922 Paul Huet propriétaire-cultivateur
1923-1925 Auguste Burnouf cultivateur
1925-1940 Jean Burnouf cultivateur suspendu par le gouvernement de Vichy
1941-1978 Maurice Lucas MRP,
SE
agriculteur député MRP, démissionnaire
1978-2008 Victor Quesnel SE agriculteur
2008-actuel Hubert Lemonnier SE journaliste réside au Hameau aux Brets
Sources : État civil de 1790 à 1892 - De 1892 à 1964 : 601 communes et lieux de vie de la Manche.
Toutes les données ne sont pas encore connues.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - -
La mairie (2018).
La mairie (2018).

Adresse : Le Ruage
50700 Flottemanville

Tél. 02 33 40 24 38
Fax : Pas de télécopieur
Courriel : Pas d'adresse mel
Site internet : Pas de site officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Service-Public (7 mai 2012)

Mardi - -
Mercredi - -
Jeudi - -
Vendredi - -
Samedi 10 h - 12 h 30 -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Clément et Saint-Claude.
  • Patron (présentation) : l'abbé de Montebourg [4], puis (?) patronage laïque, si l'on en croit l'abbé Lecanu [29].
  • Fête patronale : 23 novembre [51]

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Famille Dumoncel, seigneurs de la Cour de Flottemanville

Naissances

Décès

Autre

Économie

  • Les Sablières du Cotentin, propriété de la Sabco.
  • La table d'Henry, restaurant.

Bibliographie

Articles
  • Yves Nédélec, « Le manoir de Flottemanville-Bocage », Monuments historiques, n° 159, octobre-novembre 1988.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Jean Adigard des Gautries, Les noms de personnes scandinaves en Normandie de 911 à 1066, Lund, 1954, p. 97.
  2. Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 66b, § 412.
  3. Paul Le Cacheux, Essai historique sur l'Hôtel-Dieu de Coutances, Picard, Paris, 1895, t. II.
  4. 4,0 et 4,1 Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 293E.
  5. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 379G.
  6. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 30.
  7. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 8.
  8. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  9. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  10. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  11. P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
  12. Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  13. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  14. 14,0 14,1 14,2 et 14,3 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 119.
  15. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  16. Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735.
  17. Bernard Jaillot, Carte topographique du diocèse de Bayeux, Paris, 1736 [BNF, collection d’Anville, cote 00260 B].
  18. L. Brion de la Tour, Recueil des Côtes Maritimes de France, Desnos, Paris, 1757, carte n° 9-15.
  19. Carte de Cassini.
  20. Site Cassini.
  21. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
  22. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 333a.
  23. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 452.
  24. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Valognes, p. 166.
  25. J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 491b.
  26. Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 707b.
  27. cartes d’État-Major (relevés de 1820 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiée entre 1835 et 1845).
  28. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  29. 29,0 et 29,1 Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 424.
  30. Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 59a.
  31. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  32. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  33. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  34. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  35. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  36. Carte IGN au 1 : 25 000.
  37. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 293a.
  38. Il est inconnu de Ernst Förstemann, Altdeutches Namenbuch, t. I, Personennamen, Nordhausen, 1858, et de Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. I (les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques), 1968.
  39. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985.
  40. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 1023, § 18426.
  41. Eilert Ekwall, The Concise Oxford Dictionary of English Place-names (4th edition), Oxford University Press, Oxford, 1960, p. 182b.
  42. 42,0 et 42,1 Percy Hide Reaney & R. M. Wilson, A dictionary of English Surnames, Oxford University Press, Oxford, 3rd ed., 1995, p. 172a.
  43. Il existe un hameau de ce nom aux Perques, trop éloigné pour jouer un rôle ici.
  44. Ainsi, in Haia, Fodvillam 1223/1236 dans Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 411, § 273.
  45. Sources : procès verbaux des réunions du conseil municipal et des élections et copie de lettre du curé de Flottemanville au vicaire général du diocèse (septembre 1910) aux archives de l’évêché de Coutances.
  46. « Demain la liberté, l'album souvenir », La Manche Libre, 2003, p.30
  47. « Aux Chausey, l'abbé Delaby apprend les mathématiques à 14 enfants ... tandis que l'unique fermier de l'archipel fait fructifier les 8 hectares de Marin Marie », Ouest-France, 25 janvier 1961.
  48. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  49. Population avant le recensement de 1962
  50. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  51. Anonyme, Les 50 000 adresses de la Manche, L'agence générale de publicité et d'édition, Caen, 1939, p. 426.
  52. Le nom de ce hameau a subi des variations orthographiques: il se référait aux familles Le Bret ou Lebret qui s'y sont succédé.
  53. Encore appelé Quettefer dans acte notarié de 1792. Étymologie proposée par l'archiviste Georges Le Barbanchon : gué de fer ou gué ferré (Bibliothèque de Valognes).
  54. René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p. 204.

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