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Fernand Fleuret

De Wikimanche

Alain Tournevielle
alias Fernand Fleuret (1883-1945)
à vingt ans.

Fernand Fleuret, né à Gondrecourt-le-Château (Meuse) le 1er avril 1883, mort à Paris dans le 18 juin 1945, est un poète lié au département de la Manche.

Normand par choix

Né en Lorraine, il suit sa mère, à 7 ans, qui fuit son mari auprès de ses parents, les Perrin, négociants habitant à Saint-Pair-sur-Mer. Elle se réfugie en Angleterre, laissant son fils à ses parents, qui passe son enfance dans la villa « La Hogue ». Il fréquente l'école communale locale. De ce séjour, il tire ces lignes : « J'étais seul avec ma peine, en ce lieu qui ressemblait à mon cœur prématuré. Je n'ai pas entendu le fatal Ménétrier dont l'odeur de terreau flottait autour de moi, mais j'apprenais à te savourer en secret, harmonieuse enchanteresse de mes jours, Mélancolie ! »Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>.

À Paris, il côtoie Guillaume Apollinaire, Max Jacob et Jean Cocteau, et se consacre à la poésie. Il affectionne particulièrement les registres satirique et érotique, auxquels il consacre également de nombreuses études. Il utilise dans ses publications de très nombreux pseudonymes, dont celui, dans sa jeunesse normande, d'Alain Tournevielle.

Il meurt d'un phlegmon. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Bibliographie

Fernand Fleuret.

Littérature

  • Siestes et rêveries, 1899; recueil de quatre-vingt-dix sonnets parnassiens.
  • Friperies, Rey, 1907.
  • Le Carquois du sieur Louvigné du Dézert, Londres, Katie Kings, 1912.
  • Falourdin, macaronée satirique, « à Delphes, au Trépied Pythien, l'an III du délire de Lamachus ».
  • Chroniques en vers, dans « les Marges ».
  • Airs de vielle, recueil de chansons.
  • L'Homme à l'épée, Cinéma, le Roman du lai d'amour, nouvelles parues dans « Les Marges ».
  • L'Institut Braghetti, comédie satirique (avec Gabrielle Réval).

Essais et critique

  • Les Satyres du sieur de Sigognes, biographie et notes, Sansot, 1911.
  • Œuvres satiriques de Berthelot, avant-propos et notes, Sansot, 1913.
  • L'Enfer de la Bibliothèque nationale, Mercure de France, 1913 (avec Apollinaire et Perceau); réédition à la Bibliothèque des Curieux, 1919.

Collaboration à des revues ou des journaux

  • Le Bouais-Jan
  • Le Patriote Normand
  • Le Palinod de Normandie, 1904, concours et recueil de poésies contemporaines en hommage à Corneille.
  • Le Journal de Flers
  • Les Marges, revue littéraire

Sources

  • Anthologie des poètes normands contemporains, Paris, 1903, p. 291.
  • Charles-Théophile Féret, Anthologie critique des poètes normands de 1900 à 1920, Garnier, Paris, 1920, p. 305.

Liens externes