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Dans la Manche, il se lie d'amitié avec [[Louis Beuve]] ([[1869]]-[[1949]]) et [[Edmond-Marie Poullain]] ([[1878]]-[[1951]]).
Dans la Manche, il se lie d'amitié avec [[Louis Beuve]] ([[1869]]-[[1949]]) et [[Edmond-Marie Poullain]] ([[1878]]-[[1951]]).


À Paris, il côtoie Guillaume Apolinaire, Max Jacob et Jean Cocteau et se consacre à la poésie.
À Paris, il côtoie Guillaume Apollinaire, Max Jacob et Jean Cocteau, et se consacre à la poésie. Il affectionne particulièrement les registres satirique et érotique, auquel il consacre également de nombreuses études. Il utilise dans ses publications de très nombreux pseudonymes, dont celui, dans sa jeunesse normande, d''''Alain Tournevielle'''.


Il meurt d'un phlegmon. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Il meurt d'un phlegmon. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.


==Bibliographie==
====Littérature====
* ''Siestes et rêveries'', 1899; recueil de quatre-vingt-dix sonnets parnassiens.
* ''Friperies'', Rey, 1907.
* ''le Carquois du sieur Louvigné du Dézert'', Londres, Katie Kings, 1912.
* ''Falourdin'', macaronée satirique, « à Delphes, au Trépied Pythien, l'an III du délire de Lamachus ».
* ''Chroniques en vers'', dans « ''les Marges'' ».
* ''Airs de vielle'', recueil de chansons.
* ''l'Homme à l'épée'', ''Cinéma'', ''le Roman du lai d'amour'', nouvelles parues dans « les Marges ».
* ''l'Institut Braghetti'', comédie satirique (avec Gabrielle Réval).
====Essais et critique====
* ''les Satyres du sieur de Sigognes'', biographie et notes, Sansot, 1911.
* ''Œuvres satiriques de Berthelot'', avant-propos et notes, Sansot, 1913.
* ''l'Enfer de la Bibliothèque nationale'', Mercure de France, 1913 (avec Apollinaire et Perceau); réédition à la Bibliothèque des Curieux, 1919.
====Collaboration à des revues ou des journaux====
* ''[[Le Boués-Jaun|Le Bouais-Jan]]''.
* ''le Patriote Normand''.
* ''le Palinod de Normandie'', 1904, concours et recueil de poésies contemporaines en hommage à Corneille.
* ''le Journal de Flers''.
* ''les Marges'', revue littéraire.
==Sources==
* ''Anthologie des poètes normands contemporains'', Paris, 1903, p. 291.
* [[Charles-Théophile Féret]], ''Anthologie critique des poètes normands de 1900 à 1920'', Garnier, Paris, 1920, p. 305.
==Liens externes==
==Liens externes==
* [http://www.excentriques.com/fleuret/index.html Fleuret sur le site ''Les Excentriques'']
* [http://www.excentriques.com/fleuret/index.html Fleuret sur le site ''Les Excentriques'']

Version du 16 janvier 2011 à 12:21

Fernand Fleuret.

Fernand Fleuret, né à Gondrecourt-le-Château (Meuse) le 1er avril 1883, mort à Paris dans la nuit du 17 au 18 juin 1945, est un poète lié au département de la Manche.

Il passe son enfance à Saint-Pair-sur-Mer, chez ses grands-parents, dans la villa La Hogue ». Il fréquente l'école communale locale. En 1890, à 7 ans, il est envoyé au Petit séminaire de Mortain, où il reste jusqu'en 1895, date à laquelle il rejoint le lycée de Coutances, où il ne reste que six mois. Il part pour Granville, où il travaille au bureau de l'Enregistrement, puis dans une banque. En 1899, il s'embarque pour Jersey.

Dans la Manche, il se lie d'amitié avec Louis Beuve (1869-1949) et Edmond-Marie Poullain (1878-1951).

À Paris, il côtoie Guillaume Apollinaire, Max Jacob et Jean Cocteau, et se consacre à la poésie. Il affectionne particulièrement les registres satirique et érotique, auquel il consacre également de nombreuses études. Il utilise dans ses publications de très nombreux pseudonymes, dont celui, dans sa jeunesse normande, d'Alain Tournevielle.

Il meurt d'un phlegmon. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Bibliographie

Littérature

  • Siestes et rêveries, 1899; recueil de quatre-vingt-dix sonnets parnassiens.
  • Friperies, Rey, 1907.
  • le Carquois du sieur Louvigné du Dézert, Londres, Katie Kings, 1912.
  • Falourdin, macaronée satirique, « à Delphes, au Trépied Pythien, l'an III du délire de Lamachus ».
  • Chroniques en vers, dans « les Marges ».
  • Airs de vielle, recueil de chansons.
  • l'Homme à l'épée, Cinéma, le Roman du lai d'amour, nouvelles parues dans « les Marges ».
  • l'Institut Braghetti, comédie satirique (avec Gabrielle Réval).

Essais et critique

  • les Satyres du sieur de Sigognes, biographie et notes, Sansot, 1911.
  • Œuvres satiriques de Berthelot, avant-propos et notes, Sansot, 1913.
  • l'Enfer de la Bibliothèque nationale, Mercure de France, 1913 (avec Apollinaire et Perceau); réédition à la Bibliothèque des Curieux, 1919.

Collaboration à des revues ou des journaux

  • Le Bouais-Jan.
  • le Patriote Normand.
  • le Palinod de Normandie, 1904, concours et recueil de poésies contemporaines en hommage à Corneille.
  • le Journal de Flers.
  • les Marges, revue littéraire.

Sources

  • Anthologie des poètes normands contemporains, Paris, 1903, p. 291.
  • Charles-Théophile Féret, Anthologie critique des poètes normands de 1900 à 1920, Garnier, Paris, 1920, p. 305.

Liens externes