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==Distinctions==
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Il est fait dans l'ordre de la Légion d'honneur, chevalier en [[1829]], officier en [[1840]], commandeur le [[7 septembre]] [[1858]] et grand officier du [[10 août]] [[1861]]. Il reçoit à l'exposition universelle de Londres une médaille pour ses travaux de la digue, qu'il lègue à la direction des travaux hydrauliques de Cherbourg.
Il est fait dans l'ordre de la Légion d'honneur, chevalier en [[1829]], officier en [[1840]], commandeur le [[7 septembre]] [[1858]] et grand officier du [[10 août]] [[1861]]. Il reçoit à l'exposition universelle de Londres une médaille pour ses travaux de la digue, qu'il lègue à la direction des travaux hydrauliques de Cherbourg.
==Hommages==
* À Cherbourg, l'[[Avenue Reibell (Cherbourg-Octeville)|avenue Reibell]] porte son nom.
* En [[1934]], le transbordeur ''[[Traffic (transbordeur)|Traffic]]'' est renommé ''[[Naufrage de l'Ingénieur Reibell|Ingénieur Reibell]]''


==Sources==
==Sources==

Version du 21 mai 2019 à 09:35

Félix Jean Baptiste Reibell (1848).

Félix Reibell, Jean, Baptiste, né à Strasbourg (Bas-Rhin) le 1er frimaire an III et mort à Paris le 21 février 1867, est un ingénieur et homme politique de la Manche.

Biographie

Aîné de sept enfant, Félix Reibell est le fils d'un industriel alsacien, propriétaire d'une filature.

Entré à l'École polytechnique en 1812 après des études au collège de Phalsbourg, il participe en mars 1814 à la défense de Paris à la barrière du Trône. Sorti troisième, il intègre l'école des Ponts et chaussées et, aspirant ingénieur, est envoyé en février 1818 sur les travaux du pont de Rouen, puis dans l'arrondissement de Guise pour le rétablissement des routes, et à la fin de l'année, est affecté au port de Lorient auprès de Lamblardie.

Restant en poste à Lorient jusqu'en 1838 où il mène les travaux d'aménagement de l'arsenal, il devient ingénieur ordinaire en 1820 puis ingénieur en chef en 1830.

Inspecteur divisionnaire en 1844, il est nommé directeur des travaux maritimes à Cherbourg, pour finir la construction de la digue et du port militaire (bassin Napoléon III, formes de radoub, cales, fort de Chavagnac...).

Après la révolution de février, il est élu 9e représentant (sur 15) de la Manche à l'Assemblée constituante le 23 avril 1848. Il vote avec la droite monarchiste, en faveur des poursuites contre Louis Blanc et Caussidière, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressif, contre l'incompatibilité des fonctions, pour l'ensemble de la Constitution. Le 30 juin 1848, il porte à l'Assemblée une demande d'allocation d'un million de francs sur l'exercice 1848, pour les travaux de nouvelles fortifications de Cherbourg. Il démissionne au mois de décembre suivant. Il est remplacé par Napoléon Daru.

Il quitte Cherbourg en 1857 pour les bureaux du ministère de la Marine à Paris comme inspecteur général des travaux hydrauliques des ports de l'empire.

Il siège au conseil des travaux de la marine, au conseil général des ponts et chaussées, et au conseil supérieur de l'Algérie et des colonies.

Il est admis à la retraite le 26 juin 1866 comme inspecteur général des ponts et chaussées.

Il a publié une nouvelle édition des Leçons d'un cours de construction de Sganzin et a écrit pour les Annales des ponts et chaussées.

Distinctions

Il est fait dans l'ordre de la Légion d'honneur, chevalier en 1829, officier en 1840, commandeur le 7 septembre 1858 et grand officier du 10 août 1861. Il reçoit à l'exposition universelle de Londres une médaille pour ses travaux de la digue, qu'il lègue à la direction des travaux hydrauliques de Cherbourg.

Hommages

Sources

  • Dictionnaire des Parlementaires français 1789-1889
  • V. Chevallier, « Notice nécrologique sur M. Reibell », Annales des ponts et chaussées - tome 14 , A. Dumas, 1867

Lien externe