« Félix Avril » : différence entre les versions
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Mais il nous laisse une correspondance très précieuse. Chaque jour, en effet, il écrit à sa sœur Julie qui habite à [[Saint-Lô]] <ref name=Dico/>. Excellent observateur, il décrit tout ce qu’il y voit au cours de ses campagnes (contrées traversées par son régiment, mœurs et coutumes des autochtones, etc…) <ref name=Dico/>. Il rédige sa dernière missive le [[5 juillet]] [[1810]] à Almandralejo <ref name=Dico/>. Julie publie une partie de ce courrier avant de mourir en [[1867]] à Bayeux <ref name=Dico/>. | Mais il nous laisse une correspondance très précieuse. Chaque jour, en effet, il écrit à sa sœur Julie qui habite à [[Saint-Lô]] <ref name=Dico/>. Excellent observateur, il décrit tout ce qu’il y voit au cours de ses campagnes (contrées traversées par son régiment, mœurs et coutumes des autochtones, etc…) <ref name=Dico/>. Il rédige sa dernière missive le [[5 juillet]] [[1810]] à Almandralejo <ref name=Dico/>. Julie publie une partie de ce courrier avant de mourir en [[1867]] à Bayeux <ref name=Dico/>. | ||
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Version du 3 novembre 2019 à 10:08
Félix Avril, né à La Haye-Pesnel en 1786, mort au Portugal le 3 octobre 1810, est un écrivain de la Manche.
Un militaire particulier
Félix Avril doit sa notoriété à ses dons d’épistolier. À l’issue de ses études à l’École spéciale de Fontainebleau, il commence sa carrière militaire en 1806... en se faisant élire lieutenant à la majorité des suffrages contre un certain sous-lieutenant Février ! [1]. Cette carrière sera brève car le jeune homme, promu capitaine en 1808, est tué au Portugal en 1810 [1]. Il n'a que 24 ans.
Mais il nous laisse une correspondance très précieuse. Chaque jour, en effet, il écrit à sa sœur Julie qui habite à Saint-Lô [1]. Excellent observateur, il décrit tout ce qu’il y voit au cours de ses campagnes (contrées traversées par son régiment, mœurs et coutumes des autochtones, etc…) [1]. Il rédige sa dernière missive le 5 juillet 1810 à Almandralejo [1]. Julie publie une partie de ce courrier avant de mourir en 1867 à Bayeux [1].