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[[Fichier:Amiot-felix1.jpg|thumb|right||Félix Amiot.]]
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'''Félix''' Jean Louis Alexandre '''Amiot''', industriel, {{date naissance|17|10|1894|Cherbourg}} <ref name=EC>AD50, NMD Cherbourg, 1894 (5 Mi 2137), page 181/243 Acte de naissance n° 671 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085768DPu7HU/c3a425bc73''(lire en ligne)''].</ref> et mort à Suresnes (Hauts-de-Seine) {{date décès|21|12|1974}} <ref name=EC></ref>, est un inventeur et un chef d'entreprise de la [[Manche]]. Il est constructeur d'avions et de bateaux de pêche, de plaisance et de guerre.
'''Félix''' Jean Louis Alexandre '''Amiot''', {{date naissance|17|10|1894|Cherbourg}} <ref name=EC>AD50, NMD Cherbourg, 1894 (5 Mi 2137), page 181/243 Acte de naissance n° 671 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085768DPu7HU/c3a425bc73''(lire en ligne)''].</ref> et mort à Suresnes (Hauts-de-Seine) {{date décès|21|12|1974}} <ref name=EC></ref>, est un industriel ,inventeur et chef d'entreprise de la [[Manche]]. Il est constructeur d'avions et de bateaux de pêche, de plaisance et de guerre.


==Biographie==
==Biographie==

Version du 19 septembre 2019 à 18:13

Félix Amiot.

Félix Jean Louis Alexandre Amiot, né à Cherbourg le 17 octobre 1894 [1] et mort à Suresnes (Hauts-de-Seine) le 21 décembre 1974 [1], est un industriel ,inventeur et chef d'entreprise de la Manche. Il est constructeur d'avions et de bateaux de pêche, de plaisance et de guerre.

Biographie

Il est le fils d'Alexandre Amiot, né à Cherbourg le 27 janvier 1860, et de Julie Dubost, née à Cherbourg le 26 février 1861.

Félix Amiot passe son enfance à Cherbourg, où il voue déjà une passion à la mécanique et à l'aviation. Il suit sa famille à Issy-les-Moulineaux en 1908. Âgé de 18 ans, il construit son premier avion, un monoplan biplace, qu'il appelle Amiot 01.

Il se marie à Issy-les-Moulineaux le 10 juillet 1915 avec Suzanne Rochereau.

Pendant la Première Guerre mondiale, en 1916, il fonde sa première entreprise : la Société d'emboutissage et de constructions mécaniques (SECM) [2].

En 1918, il est déjà à la tête de deux usines qui emploient plus de 1 000 ouvriers [2].

Déjeuner avec des militaires israéliens vers 1969 (deuxième en partant de la gauche).

Dans l'entre deux guerres et pendant la Seconde Guerre mondiale, des nombreux avions et notamment des bombardiers sortent des chaînes de montage. En 1920, c'est l'Amiot 120, un biplan métallique de bombardement de nuit [2]. Puis c'est l'Amiot 140, bombardier multiplace, suivi bientôt de l'Amiot 143, mesurant 24,55 m d'envergure et 18,236 m de long, et pesant 10,2 tonnes, qui vole à 250 km/h [2]. L'avion est qualifié de « lourd, mou aux commandes, mais robuste, très stable [2]. L'Armée de l'air en a encore 126 exemplaires en septembre 1939 [2].

À cette époque, il rachète les parts des frères Wertheimer propriétaires des parfums Chanel.[3]

Il se marie en secondes noces à Paris le 30 juin 1947 avec Jeanne Blaizot.

À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, Félix Amiot se consacre à ses chantiers navals de Cherbourg, qui deviennent les Constructions mécaniques de Normandie (CMN). Il conçoit les Combattantes, vedettes militaires qui seront exportées dans le monde entier. Parmi celles-ci, quelques-unes deviennent célèbres en 1969 sous le nom de Vedettes de Cherbourg. Elles seront livrées à Israël contre l’ordre d’embargo du général de Gaulle.

En 1972, le yacht personnel de Félix Amiot, l'Éblis, désarmé depuis la Seconde Guerre mondiale, est acheté par une richissime Anglaise, Miss Anthony, qui le convoie en Angleterre pour le réaménager et le faire de nouveau naviguer [4].

Hommages

À Cherbourg, un boulevard porte son nom. On trouve aussi un mail Félix-Amiot à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

Son nom est donné au grand amphithéâtre du site universitaire de Cherbourg [5].

Bibliographie

Livre
  • Frédéric Patard, L’aventure Amiot-CMN. Des hommes, le ciel et la mer, Éditions des Champs, 1998
Article

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 AD50, NMD Cherbourg, 1894 (5 Mi 2137), page 181/243 Acte de naissance n° 671 (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 Thibault Richard, L'Aventure aéronautique en Normandie (1920-1940), éd. Charles Corlet, Condé-sur-Noireau, 2006, pp. 132-135.
  3. https://www.laliberte.ch/dossiers/histoire-vivante/articles/coco-chanel-un-parfum-de-mystere-470751
  4. La Presse de la Manche, 18 mai 1972.
  5. La Manche libre, 24 janvier 1999.

Lien interne

Liens externes