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'''Eugène Louis Hugues Méquet''', (baron), {{date naissance|23|9|1812|Cherbourg}} et mort en [[1887]], est une personnalité militaire de la [[Manche]].
'''Eugène Louis Hugues Méquet''', (baron), {{date naissance|23|9|1812|Cherbourg}} <ref name=EC>AD50, NMD Cherbourg, 1812 (5 Mi 639) page 110/185 Acte de naissance [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085768NDEItj/0f58301b14 ''(lire en ligne)''].</ref> et mort en [[1887]], est une personnalité militaire de la [[Manche]].


==Biographie==
==Biographie==

Version du 16 octobre 2019 à 11:38

Eugène Louis Hugues Méquet, (baron), né à Cherbourg le 23 septembre 1812 [1] et mort en 1887, est une personnalité militaire de la Manche.

Biographie

C'est le fils d'un brave marin qui se fait remarquer sous le premier empire. Après avoir été élève à l'école navale de Brest (Finistère), il devient aspirant de 2e classe en 1828, prend part à l'expédition d'Alger en 1830 et assiste à l'attaque de l'embouchure du Tage en 1831. Promu enseigne de vaisseau en 1833, lieutenant en 1842, il reçoit ensuite un commandement sur la côte d'Afrique.

Il est chargé de réprimer la traite des nègres et contribue à l'établissement du comptoir de Grand-Bassam, qui fait partie du Sénégal. Capitaine de frégate depuis deux ans, il commence, en 1854, la guerre d'Orient. Après avoir commandé en second le vaisseau Henri IV, il est envoyé à terre pour prendre part à l'attaque de Sébastopol. Il y commande une batterie de marine et fait preuve d'un grand sang-froid et d'un courage qui lui valent d'être promu capitaine de vaisseau le 2 décembre 1854.

De retour en France, Eugène Méquet devient successivement membre du conseil des travaux de la marine, commandant du Christophe-Colomb, chef d'état-major de la division d'Orient (1859), commandeur de la Légion d'honneur (1860), membre adjoint du conseil d'amirauté (1864), contre-amiral (1865), major-général à Brest et commandant en chef de la division des Antilles (1867).

Appelé à Paris pour prendre part à la défense de la capitale qui va être assiégée par les armées allemandes, il prend le commandement du 8e secteur de l'enceinte fortifiée et organise la résistance des forts de Vanves et de Montrouge qui souffriront beaucoup des bombardements en janvier 1871.

Distinction

Il est nommé grand-officier de la Légion d'honneur, et, après la guerre, il est appelé à faire partie du conseil de l'amirauté.

Notes et références

  1. AD50, NMD Cherbourg, 1812 (5 Mi 639) page 110/185 Acte de naissance (lire en ligne).

Source

Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, 1866-1877

Bibliographie