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« Emmanuel Liais » : différence entre les versions

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Il est le fils d'Anténor Liais, riche négociant cherbourgeois, membre de la [[Chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin|chambre de commerce]] et président du [[Tribunal de commerce de Cherbourg|tribunal de commerce]].
Il est le fils d'Anténor Liais, riche négociant cherbourgeois, membre de la [[Chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin|chambre de commerce]] et président du [[Tribunal de commerce de Cherbourg|tribunal de commerce]].


Scientifique amateur, il rédige quelques rapports sur ses observations météorologiques ; l'un d'eux, de 1852, est remarqué par le physicien et astronome François Arago<ref name = OF>« Sur les traces d'une figure historique de Cherbourg », ''Ouest-France'', 14 juillet 2020.</ref>. Il rejoint l'observatoire de Paris en [[1854]] et en devient directeur adjoint, assistant [[Urbain Le Verrier]] dans la création d'un réseau télégraphique de météorologique<ref name = OF/>.
Scientifique amateur, il rédige quelques rapports sur ses observations météorologiques ; l'un d'eux, de 1852, est remarqué par le physicien et astronome François Arago <ref name = OF>« Sur les traces d'une figure historique de Cherbourg », ''Ouest-France'', 14 juillet 2020.</ref>. Il rejoint l'observatoire de Paris en [[1854]] et en devient directeur adjoint, assistant [[Urbain Le Verrier]] dans la création d'un réseau télégraphique de météorologique <ref name = OF/>.


À partir de [[1858]], et durant une vingtaine d'années, il vit au Brésil  où il est directeur de l'observatoire de Rio de Janeiro (Brésil) et entame des travaux de cartographie du pays<ref>Data.bnf.fr, ''Emmanuel Liais'', consulté le 28 juillet 2017</ref>.
À partir de [[1858]], et durant une vingtaine d'années, il vit au Brésil  où il est directeur de l'observatoire de Rio de Janeiro (Brésil) et entame des travaux de cartographie du pays <ref>Data.bnf.fr, ''Emmanuel Liais'', consulté le 28 juillet 2017.</ref>.


Il est maire de la ville de Cherbourg de [[1884]] à [[1886]], puis de [[1892]] jusqu’à sa mort et conseiller général de la Manche.
Il est maire de la ville de Cherbourg de [[1884]] à [[1886]], puis de [[1892]] jusqu’à sa mort et conseiller général de la Manche.
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Dans son jardin un bâtiment est le siège de la [[Société nationale des sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg]], qu'il avait fondée en [[1851]].
Dans son jardin un bâtiment est le siège de la [[Société nationale des sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg]], qu'il avait fondée en [[1851]].


Emmanuel Liais est enterré avec son épouse dans le cimetière de [[Hardinvast]]<ref>Yves Lecouturier, ''Tombes célèbres de Normandie'', OREP, Cully, 2009.</ref>, commune où il possède une ferme de 23 hectares qu'il lègue également à la ville de Cherbourg.
Il meurt le 5 mars 1900 à Cherbourg, âgé de 74 ans, « après une longue maladie contractée, il y a longtemps, dans les forêts des Brésil, pendant ses grands travaux de l'hydrographie du Rio Francisco » <ref>« Mort de M. Emmanuel Liais », ''Journal de Valognes'', 11 mars 1900. </ref>. Il est enterré avec son épouse dans le cimetière d'[[Hardinvast]] <ref>Yves Lecouturier, ''Tombes célèbres de Normandie'', éd. Orep, 2009.</ref>, commune où il possède une ferme de {{nobr|23 hectares}} qu'il lègue également à la ville de Cherbourg.
 
== Distinctions <ref name=EC2></ref> ==


== Distinctions==
* Chevalier de la Légion dhonneur
* Chevalier de la Légion dhonneur
* Grand officier de l'ordre de la Rose du Brésil
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== Voir aussi ==
==Liens externes==
 
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* [[Liais]]
* [[Liais]]


{{DEFAULTSORT:Liais, Emmanuel}}
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[[Catégorie:Décès à 74 ans]]

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Emmanuel Liais.
Sa tombe à Hardinvast.

Emmanuel Bernardin Liais, né à Cherbourg le 15 février 1826 et mort dans la même commune le 5 mars 1900 [1] [2], est un homme politique et un scientifique (astronome, botaniste et explorateur) de la Manche.

Biographie

Margarita Liais.

Il est le fils d'Anténor Liais, riche négociant cherbourgeois, membre de la chambre de commerce et président du tribunal de commerce.

Scientifique amateur, il rédige quelques rapports sur ses observations météorologiques ; l'un d'eux, de 1852, est remarqué par le physicien et astronome François Arago [3]. Il rejoint l'observatoire de Paris en 1854 et en devient directeur adjoint, assistant Urbain Le Verrier dans la création d'un réseau télégraphique de météorologique [3].

À partir de 1858, et durant une vingtaine d'années, il vit au Brésil où il est directeur de l'observatoire de Rio de Janeiro (Brésil) et entame des travaux de cartographie du pays [4].

Il est maire de la ville de Cherbourg de 1884 à 1886, puis de 1892 jusqu’à sa mort et conseiller général de la Manche.

Également passionné très tôt par la botanique, il fait partie des premiers adhérents en 1854 de la Société d'horticulture de Cherbourg. Il fait construire à partir de 1878, un jardin botanique dans sa propriété cherbourgeoise. À sa mort, il lègue celle-ci à la municipalité qui ouvre le parc Emmanuel-Liais au public ; la maison est devenue en 1905 le Muséum d’histoire naturelle, d’archéologie et d’ethnographie de Cherbourg.

Dans son jardin un bâtiment est le siège de la Société nationale des sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg, qu'il avait fondée en 1851.

Il meurt le 5 mars 1900 à Cherbourg, âgé de 74 ans, « après une longue maladie contractée, il y a longtemps, dans les forêts des Brésil, pendant ses grands travaux de l'hydrographie du Rio Francisco » [5]. Il est enterré avec son épouse dans le cimetière d'Hardinvast [6], commune où il possède une ferme de 23 hectares qu'il lègue également à la ville de Cherbourg.

Distinctions

  • Chevalier de la Légion dhonneur
  • Grand officier de l'ordre de la Rose du Brésil
  • Commandeur de l'ordre de Sainte-Anne de Russie

Publications

Il a écrit un traité d'astronomie appliqué à la navigation ainsi qu'un récit de ses explorations.

  • Climats, géologie, faune et géographie botanique du Brésil, éd. Garnier, Paris, 1872
  • L'espace céleste et la nature tropicale, éd. Garnier, Paris, 1865
  • Traité d'astronomie appliquée et de géodésie pratique, comprenant l'exposé des méthodes suivies dans l'exploration du rio de San-Francisco et précédé d'un rapport au gouvernement impérial du Brésil, éd. Garnier, Paris, 1867

Hommage

Une rue de Cherbourg-Octeville porte son nom.

Bibliographie

Livres
  • J. Ancellin, Un homme de science du XIXe siècle: l'astronome Emmanuel Liais (1826-1900), éd. Ocep, 1985
Articles
  • Jean Lejeune, « La vie extraordinaire d'un grand savant : Emmanuel Liais », Mémoires de la Socété nationale académique de Cherbourg, vol. XXIX, 1985

Notes et références

  1. ↑ AD50, NMD Cherbourg, 1826 (5 Mi 644) page 28/220 Acte de naissance n° 77 (lire en ligne).
  2. ↑ AD50, NMD Cherbourg, 1900 (5 Mi 2142) page 81/339 Acte de décès n° 312 (lire en ligne).
  3. ↑ 3,0 et 3,1 « Sur les traces d'une figure historique de Cherbourg », Ouest-France, 14 juillet 2020.
  4. ↑ Data.bnf.fr, Emmanuel Liais, consulté le 28 juillet 2017.
  5. ↑ « Mort de M. Emmanuel Liais », Journal de Valognes, 11 mars 1900.
  6. ↑ Yves Lecouturier, Tombes célèbres de Normandie, éd. Orep, 2009.

Liens externes

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