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'''Edmond'''<ref>On trouve sur certaines sources fautives le prénom d'Édouard.</ref> Auguste Bernardin '''du Mesnildot''', {{date naissance et décès|21|12|1833|3|2|1910|Anneville-en-Saire}} <ref name=EC1>AD50, NMD Anneville-en-Saire, 1833 - 1842 (5 Mi 764), page 27/305 Acte de naissance n° 32 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a0112880857665Tei0M/1acad3ee91  ''(lire en ligne)''].</ref>, est un homme politique de la [[Manche]], agronome de profession.
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==Article connexe==
* [[Du Mesnildot]]


==Lien externe==
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* [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=5216 Biographie sur le site de l'Assemblée nationale]
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Dernière version du 16 octobre 2023 à 18:44

Edmond[1] Auguste Bernardin du Mesnildot, né à Anneville-en-Saire le 21 décembre 1833 et mort dans la même commune le 3 février 1910 [2], est un homme politique de la Manche, agronome de profession.

Succédant à son père Auguste du Mesnildot, il est maire d'Anneville-en-Saire de 1880 à 1887, relevé temporairement de ses fonctions suite à un voyage de soutien à la cause royaliste à Jersey, et à nouveau maire de 1888 à 1910.

Il se présente comme candidat conservateur le 21 août 1881, dans l'arrondissement de Valognes. Il est battu par Hervé Mangon. Il est élu député le 4 octobre 1885 et réélu le 22 septembre 1889, mais invalidé aussitôt et battu par François de Lagorsse dans l'élection partielle qui suit le 26 janvier 1890. Il siège au sein de l'Union des droites [3].

Son adversaire François de Lagorsse obtient l'invalidation du scrutin législatif de 1889 après avoir obtenu sa condamnation en première instance au tribunal correctionnel puis devant la Cour d'appel à Caen [4]. Un tract anonyme avait circulé durant la campagne électorale dans lequel M. de Lagorsse était accusé d'avoir comme père « un sujet autrichien » et le mettait au défi de signer ses circulaires de son nom entier [4].

Il est conseiller général du canton de Quettehou de 1866 à 1895. Il y préside plusieurs fois la commission vicinale [3]

Président du comité royaliste de la Manche, il inaugure en 1897 le groupe de « Jeunesse royaliste » de Coutances, dont le premier président est Pierre Lepesant, conseiller municipal, et le premier vice-président, le marquis de Virville [5].

Il est le père des soldats Auguste et Pierre du Mesnildot, « Morts pour la France » pendant la Première Guerre mondiale.

Notes et références

  1. On trouve sur certaines sources fautives le prénom d'Édouard.
  2. AD50, NMD Anneville-en-Saire, 1833 - 1842 (5 Mi 764), page 27/305 Acte de naissance n° 32 (lire en ligne).
  3. 3,0 et 3,1 Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889.
  4. 4,0 et 4,1 Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940, Presses universitaires de France, 1960-1977.
  5. Le Figaro, 21 juillet 1897.

Article connexe

Lien externe