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Version du 26 août 2020 à 10:52

Edmé Charles Jean Baillod, né à Valognes le 30 août 1814 [1] et mort à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 3 août 1873, est une personnalité militaire de la Manche.

Face à Bismarck

Il est le fils aîné de Jean-Pierre Baillod (1771-1853) et de Nathalie Guiard.

Il entre au collège Louis-le-Grand à Paris en 1823, puis est nommé aux concours généraux de la Sorbonne [2]. Après des études de philosophie en 1832 et de mathématiques spéciales, il est reçu à l'école polytechnique, mais est contraint de la quitter à cause d'une maladie oculaire [2].

Élève de l'école d'application de Metz de 1835 à [1837], il est affecté à sa sortie comme lieutenant au 2e régiment du Génie à Arras, puis, capitaine du génie à 27 ans, en 1841, on le charge du contrôle de la construction du camp retranché de Vitry-le-François [2].

Il se marie le 3 novembre 1841 avec Ernestine Gellet, fille de Louis Gellet, inspecteur général des forêts, et de Thérèse Daniel [2].

Sous-intendant de 2e classe en 1852, basé à Orléans, il est fait chevalier de la Légion d'honneur la même année. En 1853, il est envoyé au corps expéditionnaire de Rome (Italie). Lorsqu'il en repart en 1854, le pape Pie IX lui remet les insignes de commandeur de saint Grégoire-le-Grand. Il combat ensuite en Crimée à partir de septembre 1854.

Il finit sa carrière avec le grade de général à Marseille en 1865.

Quand éclate la guerre avec la Prusse, il vit sur son domaine de Saint-Germain-de-Tournebut. À l’heure du désastre, Jules Favre, ministre des Affaires étrangères, le charge de prendre contact avec le vainqueur pour régler les conditions de l’entretien des troupes allemandes en France. Au cours de ces difficiles négociations, il rencontre Bismarck en personne à Versailles et à Ferrières [2].

Il meurt en 1873 à Rennes, âgé de 58 ans.

Distinction

Il est commandeur de la Légion d'honneur le 26 septembre 1870.

Notes et références

  1. – Acte de naissance – Page 70/373.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier.

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