Actions

« Edmé Baillod (1814) » : différence entre les versions

De Wikimanche

(Page créée avec « '''Edme-Charles Baillod''', né le 30 août 1814 à Valognes, mort le 3 août 1873, est une personnalité militaire de la Manche. == Face à Bismarck == Fils… »)
 
(Précision état civil)
(16 versions intermédiaires par 5 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Edme-Charles Baillod''', né le 30 août [[1814]] à [[Valognes]], mort le 3 août [[1873]], est une personnalité militaire de la [[Manche]].
'''Edmé Charles''' Jean '''Baillod''', {{date naissance|30|8|1814|Valognes}} <ref name=EC1>[https://www.archives-manche.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo1OntzOjEwOiJ0eXBlX2ZvbmRzIjtzOjExOiJmYWNldHRlc19lcyI7czo0OiJyZWYxIjtpOjI7czo0OiJyZWYyIjtzOjc6IjJfMjM3MzAiO3M6NDoicmVmMyI7czoyOiIxNCI7czo5OiJzb3J0QXJyYXkiO2E6Mzp7aTowO3M6ODoiVmFsb2duZXMiO2k6MTtzOjQ6IjE4MTQiO2k6MjtzOjIyOiJhZDUwX2V0YXRjaXZpbCMyXzIzNzMwIjt9fQ%3D%3D&altoInput=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=100 – Acte de naissance – Page 70/373].</ref> et mort à Rennes (Ille-et-Vilaine) {{date décès|3|8|1873}}, est une personnalité militaire de la [[Manche]].


== Face à Bismarck ==
== Face à Bismarck ==
Fils aîné de [[Jean-Pierre Baillod]], il entre au collège Louis-le-Grand à Paris en [[1823]], puis est nommé aux concours généraux de la Sorbonne. Après des études de philosophie en [[1832]] et de mathématiques spéciales, il est reçu à l'école polytechnique, mais est contraint de la quitter à cause d'une maladie occulaire.
Il est le fils aîné de [[Jean-Pierre Baillod]] ([[1771]]-[[1853]]) et de Nathalie Guiard.


Élève de l'école d'application de Metz de 1835 à 1837, il est affecté à sa sortie comme lieutenant au 2{{e}} régiment du Génie à Arras, puis, capitaine du génie à 27 ans, en [[1841]], on le charge du contrôle de la construction du camp retranché de Vitry-le-François.  
Il entre au collège Louis-le-Grand à Paris en [[1823]], puis est nommé aux concours généraux de la Sorbonne <ref name=dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier. </ref>. Après des études de philosophie en [[1832]] et de mathématiques spéciales, il est reçu à l'école polytechnique, mais est contraint de la quitter à cause d'une maladie oculaire <ref name=dico/>.


Il se marie le 3 novembre [[1841]] avec Ernestine Gellet, fille de Louis Gellet, inspecteur général des forêts, et de Thérèse Daniel.  
Élève de l'école d'application de Metz de [[1835]] à [1837], il est affecté à sa sortie comme lieutenant au 2{{e}} régiment du Génie à Arras, puis, capitaine du génie à 27 ans, en [[1841]], on le charge du contrôle de la construction du camp retranché de Vitry-le-François <ref name=dico/>.  


Sous intendant de 2{{e}} classe en [[1852]], basé à Orléans, il est fait chevalier de la légion d'honneur la même année. Il combat en Crimée en [[1854]] et finit sa carrière avec le grade de général à Marseille en [[1865]].  
Il se marie le [[3 novembre]] [[1841]] avec Ernestine Gellet, fille de Louis Gellet, inspecteur général des forêts, et de Thérèse Daniel <ref name=dico/>.  


Quand éclate la guerre avec la Prusse, il vit sur son domaine de [[Saint-Germain-de-Tournebut]]. À l’heure du désastre, Jules Favre, ministre des Affaires étrangères, le charge de prendre contact avec le vainqueur pour régler les conditions de l’entretien des troupes allemandes en France. Au cours de ces difficiles négociations, il rencontre Bismarck en personne à Versailles et à Ferrières.  
Sous-intendant de 2{{e}} classe en [[1852]], basé à Orléans, il est fait chevalier de la Légion d'honneur la même année. En [[1853]], il est envoyé au corps expéditionnaire de Rome (Italie). Lorsqu'il en repart en [[1854]], le pape Pie IX lui remet les insignes de commandeur de saint Grégoire-le-Grand. Il combat ensuite en Crimée à partir de septembre [[1854]].


Cette mission terminée, qui lui vaut le titre de commandeur de la Légion d'honneur le 26 septembre [[1870]], il se retire définitivement sur ses terres du Cotentin où il meurt.
Il finit sa carrière avec le grade de général à Marseille en [[1865]].  


== Sources et pour plus d’infos ==
Quand éclate la guerre avec la Prusse, il vit sur son domaine de [[Saint-Germain-de-Tournebut]]. À l’heure du désastre, Jules Favre, ministre des Affaires étrangères, le charge de prendre contact avec le vainqueur pour régler les conditions de l’entretien des troupes allemandes en France. Au cours de ces difficiles négociations, il rencontre Bismarck en personne à Versailles et à Ferrières <ref name=dico/>.
* Jean-François Hamel sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche – Tome 1'', Éditions Eurocibles, Marigny. ISBN : 2-914 541 9 0
 
Il meurt en 1873 à Rennes, âgé de 58 ans.
 
==Distinction==
Il est commandeur de la Légion d'honneur le [[26 septembre]] [[1870]].
 
{{Notes et références}}
 
== Article connexe ==
* [[Baillod]]


{{DEFAULTSORT:Baillod, Edme-Charles}}
{{DEFAULTSORT:Baillod, Edme-Charles}}
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]

Version du 4 avril 2020 à 17:25

Edmé Charles Jean Baillod, né à Valognes le 30 août 1814 [1] et mort à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 3 août 1873, est une personnalité militaire de la Manche.

Face à Bismarck

Il est le fils aîné de Jean-Pierre Baillod (1771-1853) et de Nathalie Guiard.

Il entre au collège Louis-le-Grand à Paris en 1823, puis est nommé aux concours généraux de la Sorbonne [2]. Après des études de philosophie en 1832 et de mathématiques spéciales, il est reçu à l'école polytechnique, mais est contraint de la quitter à cause d'une maladie oculaire [2].

Élève de l'école d'application de Metz de 1835 à [1837], il est affecté à sa sortie comme lieutenant au 2e régiment du Génie à Arras, puis, capitaine du génie à 27 ans, en 1841, on le charge du contrôle de la construction du camp retranché de Vitry-le-François [2].

Il se marie le 3 novembre 1841 avec Ernestine Gellet, fille de Louis Gellet, inspecteur général des forêts, et de Thérèse Daniel [2].

Sous-intendant de 2e classe en 1852, basé à Orléans, il est fait chevalier de la Légion d'honneur la même année. En 1853, il est envoyé au corps expéditionnaire de Rome (Italie). Lorsqu'il en repart en 1854, le pape Pie IX lui remet les insignes de commandeur de saint Grégoire-le-Grand. Il combat ensuite en Crimée à partir de septembre 1854.

Il finit sa carrière avec le grade de général à Marseille en 1865.

Quand éclate la guerre avec la Prusse, il vit sur son domaine de Saint-Germain-de-Tournebut. À l’heure du désastre, Jules Favre, ministre des Affaires étrangères, le charge de prendre contact avec le vainqueur pour régler les conditions de l’entretien des troupes allemandes en France. Au cours de ces difficiles négociations, il rencontre Bismarck en personne à Versailles et à Ferrières [2].

Il meurt en 1873 à Rennes, âgé de 58 ans.

Distinction

Il est commandeur de la Légion d'honneur le 26 septembre 1870.

Notes et références

  1. – Acte de naissance – Page 70/373.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier.

Article connexe