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Il s'engage dans la marine et commande plusieurs navires de Cherbourg et Saint-Malo. | Il s'engage dans la marine et commande plusieurs navires de Cherbourg et Saint-Malo. À la tête du ''Matignon'', il s'empare du ''Guillaume'' en [[1692]], puis successivement de ''L’Infaillible'', de ''La Marie'' ([[1694]]), du ''Don'' (1694), de ''La Cause des protestants'' (1694) et de ''La Demoiselle de Riga'', en 1694 <ref>Henri Yon, ''[http://www.migrations.fr/corsairescelebres.htm Corsaires célèbres]'', migrations.fr </ref>. | ||
Passé sous les ordres du roi du Portugal, il devient vice-amiral du Brésil. Il est commandant en second de Rio-de-Janeiro lors de l'attaque de Duguay-Trouin en [[1711]]. | Passé sous les ordres du roi du Portugal, il devient vice-amiral du Brésil. Il est commandant en second de Rio-de-Janeiro lors de l'attaque de Duguay-Trouin en [[1711]]. | ||
Ayant une voie cherbourgeoise à son nom à Cherbourg, la célébration d'un traitre fait scandale au XIXe siècle, jusqu'à ce que la rue soit renommée [[Phelippot le Cat]]<ref>Michel Besnier, ''Cherbourg'', Editions Champ Vallon, 1986</ref>. | Ayant une voie cherbourgeoise à son nom à Cherbourg, la célébration d'un traitre fait scandale au XIXe siècle, jusqu'à ce que la rue soit renommée [[Phelippot le Cat]] <ref>Michel Besnier, ''Cherbourg'', Editions Champ Vallon, 1986</ref>. | ||
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Version du 1 janvier 2009 à 08:49
Gilles Le Hédois, sieur du Bocage, dit Du Bocage, né à Cherbourg le 10 novembre 1658, mort à une date inconnue, est un célèbre corsaire.
Il s'engage dans la marine et commande plusieurs navires de Cherbourg et Saint-Malo. À la tête du Matignon, il s'empare du Guillaume en 1692, puis successivement de L’Infaillible, de La Marie (1694), du Don (1694), de La Cause des protestants (1694) et de La Demoiselle de Riga, en 1694 [1].
Passé sous les ordres du roi du Portugal, il devient vice-amiral du Brésil. Il est commandant en second de Rio-de-Janeiro lors de l'attaque de Duguay-Trouin en 1711.
Ayant une voie cherbourgeoise à son nom à Cherbourg, la célébration d'un traitre fait scandale au XIXe siècle, jusqu'à ce que la rue soit renommée Phelippot le Cat [2].
Notes
- ↑ Henri Yon, Corsaires célèbres, migrations.fr
- ↑ Michel Besnier, Cherbourg, Editions Champ Vallon, 1986