« Digue de Cherbourg » : différence entre les versions
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La '''digue de Cherbourg''', dite aussi '' | La '''digue de Cherbourg''', dite aussi ''digue du large'', est une construction maritime qui ferme la [[rade de Cherbourg]]. | ||
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Version du 5 septembre 2013 à 08:13
La digue de Cherbourg, dite aussi digue du large, est une construction maritime qui ferme la rade de Cherbourg.
Description
Elle s'étend sur 7 km, de la pointe de Querqueville, jusqu'à l'île Pelée et Collignon. Elle se compose de trois parties : à l'ouest, la digue de Querqueville, la digue du large (ou digue du centre) et la digue de l'Est, séparées par deux passes. Sa construction, commencée au 18e siècle à l'initiative de Louis XVI, elle est achevée en 1858 par Napoléon III.
- la digue de l'Ouest part de la terre, à Querqueville. Construite entre 1889 et 1896, elle mesure 1 200 m de long. Elle est équipée d'un poste pétrolier.
- la digue du large, terminée en 1853, mesure 3 750 m de long. Elle dispose d'un fort à chacune de ses extrémités : le fort de l'ouest et le fort de l'Est, ainsi qu'un troisième fort en son milieu. Cette « muraille de granit d'une largeur de 200 mètres à sa base et d'une hauteur de 27 mètres, maintient un ample parapet de 11 mètres au-dessus des plus hautes mers, et donne sur 1 500 hectares un plan d'eau calme par les plus grandes tempêtes[1] ».
- la digue de l'Est, terminée en 1897, part de la plage de Collignon à Tourlaville et aboutit à l'île Pelée après avoir fait un coude.
On accède à la rade par deux passes :
- la passe de l'Ouest, large de 1 100 m, est utilisée par les bateaux d'un tirant d'eau pouvant aller jusqu'à 12 m.
- la passe de l'Est, large de 700 m, utilisée par les bateaux à faible tirant d'eau (car-ferries, navires de commerce et de pêche...).
Tout à l'Est, la passe Cabart-Danneville constitue un accès secondaire.
Des forts sont construits sur la digue, ou à proximité : le fort de l'Ouest, le fort central, le fort de l'Est, le fort de l'île Pelée, et, tout à l'ouest, le fort de Chavagnac, construit en retrait de la digue de Querqueville.
Bibliographie
- Livres
- Joseph Cachin, Mémoire sur la digue de Cherbourg comparée au breakwater ou jetée de Plymouth, impr. Firmin Didot, 1820 Lire en ligne
- Joseph Bonnin, Travaux d'achèvement de la digue de Cherbourg de 1830 à 1853, éd. Dalmont Paris, 1857
- « Exemple de rade aménagée », Notions de travaux maritimes, École spéciale des travaux publics, Paris, 1912
- Yves Murie, Ouragan sur la digue : la tempête du 12 février 1808 qui anéantit l'île factice de Cherbourg, éd. Isoète, 2003
- Yves Murie, La digue qui a fait Cherbourg : la plus grande rade artificielle du monde, éd. isoète, 2006
- Yves Murie, La Fabuleuse histoire de la digue de Cherbourg, éd. Isoète, 2010
- Articles
- Noël, « Discussion historique sur la digue de Cherbourg », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. VII, 1856
- Hervé Pillevain, « Les fortifications de Cherbourg du XVIIe au XIXe siècle », Monuments historiques, n° 159, octobre-novembre 1988
Galerie de photos
-
La digue de l'Ouest.
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La digue de l'Est.
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La digue de Collignon.
Articles connexes
- Rade de Cherbourg
- Port militaire de Cherbourg
- Plan-relief de la digue de Cherbourg
- Louis de La Couldre de La Bretonnière
- Louis-Alexandre de Cessart
Notes et références
- ↑ a. i., Cherbourg et ses environs, la Hague, le Val de Saire, Michel Lemonnier éditeur, Saint-Germain-en-Laye, 1964.