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Diane de Beausacq

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Comtesse Diane.

Diane de Beausacq, (Marie Joséphine Desuin pour l'état civil), né à Cherbourg le 3 octobre 1829 [1] et morte à Paris en 1899, est une écrivaine de la Manche ayant publié sous le pseudonyme de Comtesse Diane.

Biographie

La comtesse de Beausacq est la fille du vice-amiral de Suin qui fut préfet maritime à Lorient. Douée d'une physionomie mobile et expressive, la comtesse est reconnue pour avoir été l'une des plus charmantes femmes de la haute société parisienne ; elle passe pour être l'une des femmes les plus spirituelles de son temps. Elle devient du jour au lendemain quelqu'un dans le monde des lettres en publiant Maximes de la vie.

Quelques extraits des Maximes de la vie :
- « Je ne crains pas Dieu s'il sait tout. »
- « Les belles dents rendent gaie. »
- « La calomnie est comme la fausse monnaie ; combien de gens qui n'auraient pas voulu l'émettre, la font circuler sans scrupule. » 
- « Pour faire un bon ennemi, prenez un ami : il sait où frapper. »
- « Votre véritable ami est celui qui ne vous passe rien et qui vous pardonne tout. »

Des noms illustres ont collaboré avec la comtesse : Pierre Loti, Henri Martin, Sully Prudhomme, Jean Aicard, José-Maria de Hérédia, Georges Thiébaud, Jules Ricard, Édouard Hervé, Hélène Vacaresco, S.M. la reine de Roumanie.

La comtesse Diane visite l'Europe, l'Asie, l'Afrique. Elle connaît la France dans tous ses départements.

Distinctions

Madame de Beausacq est officier d'Académie et de l'ordre du Ben mérité (Ordre roumain), Croix des ambulances et de la Société d'encouragement au bien, médaille de Chicago.

Œuvres

  • Maximes de la vie, éd. Ollendorf, 1883
  • Livre d'or de la comtesse Diane, éd. Ollendorf, 1886
  • Les Glanes de la vie

Notes et références

Source

  • Henri Carnoy, Dictionnaire biographique international des écrivains