Actions

« Daniel Rouland » : différence entre les versions

De Wikimanche

m (lien)
m (+ cat.)
Ligne 14 : Ligne 14 :
{{DEFAULTSORT:Rouland, Daniel}}
{{DEFAULTSORT:Rouland, Daniel}}
[[Catégorie:Personnalité économique de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité économique de la Manche]]
[[Catégorie:Culture dans la Manche]]]
[[Catégorie:Personnalité artistique de la Manche]]]

Version du 23 avril 2009 à 15:54

Daniel Rouland est un exploitant de cinéma de la Manche, mort le 25 juin 2005 à 77 ans.

Biographie

Passionné de cinéma depuis son enfance, il fait un stage au cinéma Le Normandy sur les Champs-Élysées, à Paris. Puis, en 1952, il ouvre Le Drakkar de Coutainville. Fin 1958, il prend la tête du Majestic de Saint-Lô et fait construire l'année suivante une nouvelle salle dans le chef-lieu de département, le Drakkar.

Pionnier de l'animation des salles de cinéma en province, il négocie des sorties nationales et fait venir de grands noms du cinéma français pour des avant-premières, tels les acteurs Bourvil, Jean Marais, Louis De Funès, Yves Montand, Fernandel, Michel Simon, Annie Girardot, Jean Rochefort, et les réalisateurs Gérard Oury, Claude Autant-Lara ou Jean-Pierre Mocky, avec qui il se lie d'amitié. Il crée aussi l'événement en invitant astronautes américains puis cosmonautes soviétiques ou en commémorant l'anniversaire du débarquement en présence du soldat américain John Steele.

En 1971, il s'essaye également à la réalisation, en mettant en scène un scénario du journaliste d'Ouest-France Pierre Berruer, avec parmi les acteurs, l'architecte Jean Poupard, le chanteur Jean-Marie Vivier et le futur conseiller général Fernand Le Rachinel. Mais le projet s'arrête faute d'argent.

Face à la mutation de l'exploitation cinématographique dans les années 1970, il transforme en 1976 le Drakkar saint-lois pour proposer quatre salles. Il ouvre également des Drakkars à Coutances (1976) et Condé-sur-Vire.

Alors qu'il est à la tête d'un parc de douze salles, il est agressé à main armée en juillet 1979 à Coutances, ce qui provoque son retrait à Agon-Coutainville, laissant la gestion des Drakkars et du Majestic à ses filles, Karol et Véronique. Celles-ci, après avoir envisagé de construire un multiplexe à Saint-Lô, vendent les Drakkars de la ville-préfecture en 2006, puis ceux de Coutances et Coutainville, tandis que celui de Vire avait fermé dans les années 1980.]