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==Biographie==
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Passionné de cinéma depuis son enfance, il fait un stage au cinéma ''Le Normandy'' sur les Champs-Élysées, à Paris. Puis, en [[1952]], il ouvre ''Le Drakkar'' de [[Coutainville]]. Fin [[1958]], il prend la tête du ''Majestic'' de [[Saint-Lô]] et fait construire l'année suivante une nouvelle salle dans le chef-lieu de département, le ''Drakkar''.
Passionné de cinéma depuis son enfance, il fait un stage au cinéma ''Le Normandy'' sur les Champs-Élysées, à Paris <ref name=Ann50>« Les années 50 dans la Manche », ''Ouest-France'', hors-série, sd, p. 41. </ref>. Puis, en [[1952]], il ouvre ''Le Drakkar'' de [[Coutainville]] <ref name=Ann50/>. Fin [[1958]], il prend la tête du ''Majestic'' de [[Saint-Lô]] et fait construire l'année suivante une nouvelle salle dans le chef-lieu de département, le ''Drakkar'' <ref name=Ann50/>.


Pionnier de l'animation des salles de cinéma en province, il négocie des sorties nationales et fait venir de grands noms du cinéma français pour des avant-premières, tels les acteurs Bourvil, [[Jean Marais]], Louis de Funès, Yves Montand, Fernandel, Michel Simon, Annie Girardot, Jean Rochefort, et les réalisateurs Gérard Oury, Claude Autant-Lara ou Jean-Pierre Mocky, avec qui il se lie d'amitié. Il crée aussi l'événement en invitant des astronautes américains, dont Alan Shepard en juin [[1974]], puis des cosmonautes soviétiques ou en commémorant l'anniversaire du Débarquement en présence du soldat américain [[John Steele]].  
Pionnier de l'animation des salles de cinéma en province, il négocie des sorties nationales et fait venir de grands noms du cinéma français pour des avant-premières, tels les acteurs Bourvil, [[Jean Marais]], Louis de Funès, Yves Montand, Fernandel, Michel Simon, Annie Girardot, Jean Rochefort, et les réalisateurs Gérard Oury, Claude Autant-Lara ou Jean-Pierre Mocky, avec qui il se lie d'amitié. Il crée aussi l'événement en invitant des astronautes américains, dont Alan Shepard en juin [[1974]], puis des cosmonautes soviétiques ou en commémorant l'anniversaire du Débarquement en présence du soldat américain [[John Steele]].  
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Avec Joseph Pesnel, il rachète le cinéma ''[[Eden]]'' à [[Cherbourg]] à la fin de [[1970]]<ref>« L'Eden-cinéma a 25 ans », ''La Presse de la Manche'', 21 novembre 1974. </ref> puis le ''Palace'' d'[[Équeurdreville-Hainneville]] le 1{{er}} avril [[1980]].
Avec Joseph Pesnel, il rachète le cinéma ''[[Eden]]'' à [[Cherbourg]] à la fin de [[1970]]<ref>« L'Eden-cinéma a 25 ans », ''La Presse de la Manche'', 21 novembre 1974. </ref> puis le ''Palace'' d'[[Équeurdreville-Hainneville]] le 1{{er}} avril [[1980]].


En [[1971]], il s'essaye également à la réalisation, en mettant en scène un scénario du journaliste d'''[[Ouest-France]]'' [[Pierre Berruer]], avec parmi les acteurs, l'architecte [[Jean Poupard]], le chanteur [[Jean-Marie Vivier]] et le futur conseiller général [[Fernand Le Rachinel]]. Mais le projet s'arrête faute d'argent.  
En [[1971]], il s'essaye également à la réalisation, en mettant en scène un scénario du journaliste d'''[[Ouest-France]]'' [[Pierre Berruer]], avec, parmi les acteurs, l'architecte [[Jean Poupard]], le chanteur [[Jean-Marie Vivier]] et le futur conseiller général [[Fernand Le Rachinel]]. Mais le projet s'arrête faute d'argent.  


Face à la mutation de l'exploitation cinématographique dans les années 1970, il transforme en [[1976]] le ''Drakkar'' saint-lois pour proposer quatre salles. Il ouvre également des ''Drakkars'' à [[Coutances]] (1976) et [[Condé-sur-Vire]].
Face à la mutation de l'exploitation cinématographique dans les années 1970, il transforme en [[1976]] le ''Drakkar'' saint-lois pour proposer quatre salles <ref name=Ann50/>. Il ouvre également des ''Drakkars'' à [[Coutances]] (1976) et [[Condé-sur-Vire]].


Alors qu'il est à la tête d'un parc de douze salles, il est agressé à main armée en juillet [[1979]] à [[Coutances]], ce qui provoque son retrait à [[Agon-Coutainville]], laissant la gestion des ''Drakkars'' et du ''Majestic'' à ses filles, Karol et Véronique. Celles-ci, après avoir envisagé de construire un multiplexe à Saint-Lô, vendent les ''Drakkars'' de la ville-préfecture en [[2006]], puis ceux de Coutances et Coutainville, tandis que celui de Vire avait fermé dans les années 1980.  
Alors qu'il est à la tête d'un parc de douze salles, il est agressé à main armée en juillet [[1979]] à [[Coutances]], ce qui provoque son retrait à [[Agon-Coutainville]], laissant la gestion des ''Drakkars'' et du ''Majestic'' à ses filles, Karol et Véronique. Celles-ci, après avoir envisagé de construire un multiplexe à Saint-Lô, vendent les ''Drakkars'' de la ville-préfecture en [[2006]], puis ceux de Coutances et Coutainville, tandis que celui de Vire avait fermé dans les années 1980.  


Sa femme, Denise, morte le 16 septembre [[2010]] à 81 ans, a été faite à titre posthume officier du mérite cinématographique.
Daniel Rouland se marie le 1{{er}} septembre [[1965]] <ref name=Ann50/>, avec Denise, qui le seconde tout au long de sa carrière professionnelle. Décédée le 16 septembre [[2010]] à 81 ans, celle-ci est faite, à titre posthume, officier du mérite cinématographique.


==Notes==
==Notes et références==
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Version du 15 juillet 2011 à 18:35

Daniel Rouland, mort le 25 juin 2005, est un exploitant de cinéma de la Manche.

Biographie

Passionné de cinéma depuis son enfance, il fait un stage au cinéma Le Normandy sur les Champs-Élysées, à Paris [1]. Puis, en 1952, il ouvre Le Drakkar de Coutainville [1]. Fin 1958, il prend la tête du Majestic de Saint-Lô et fait construire l'année suivante une nouvelle salle dans le chef-lieu de département, le Drakkar [1].

Pionnier de l'animation des salles de cinéma en province, il négocie des sorties nationales et fait venir de grands noms du cinéma français pour des avant-premières, tels les acteurs Bourvil, Jean Marais, Louis de Funès, Yves Montand, Fernandel, Michel Simon, Annie Girardot, Jean Rochefort, et les réalisateurs Gérard Oury, Claude Autant-Lara ou Jean-Pierre Mocky, avec qui il se lie d'amitié. Il crée aussi l'événement en invitant des astronautes américains, dont Alan Shepard en juin 1974, puis des cosmonautes soviétiques ou en commémorant l'anniversaire du Débarquement en présence du soldat américain John Steele.

Avec Joseph Pesnel, il rachète le cinéma Eden à Cherbourg à la fin de 1970[2] puis le Palace d'Équeurdreville-Hainneville le 1er avril 1980.

En 1971, il s'essaye également à la réalisation, en mettant en scène un scénario du journaliste d'Ouest-France Pierre Berruer, avec, parmi les acteurs, l'architecte Jean Poupard, le chanteur Jean-Marie Vivier et le futur conseiller général Fernand Le Rachinel. Mais le projet s'arrête faute d'argent.

Face à la mutation de l'exploitation cinématographique dans les années 1970, il transforme en 1976 le Drakkar saint-lois pour proposer quatre salles [1]. Il ouvre également des Drakkars à Coutances (1976) et Condé-sur-Vire.

Alors qu'il est à la tête d'un parc de douze salles, il est agressé à main armée en juillet 1979 à Coutances, ce qui provoque son retrait à Agon-Coutainville, laissant la gestion des Drakkars et du Majestic à ses filles, Karol et Véronique. Celles-ci, après avoir envisagé de construire un multiplexe à Saint-Lô, vendent les Drakkars de la ville-préfecture en 2006, puis ceux de Coutances et Coutainville, tandis que celui de Vire avait fermé dans les années 1980.

Daniel Rouland se marie le 1er septembre 1965 [1], avec Denise, qui le seconde tout au long de sa carrière professionnelle. Décédée le 16 septembre 2010 à 81 ans, celle-ci est faite, à titre posthume, officier du mérite cinématographique.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 « Les années 50 dans la Manche », Ouest-France, hors-série, sd, p. 41.
  2. « L'Eden-cinéma a 25 ans », La Presse de la Manche, 21 novembre 1974.