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Cuisimer est fondée par Alain Enguerrand, Pierre Nolleau et Jean-Luc Bigot, deux mareyeurs et un chef cuisinier, pour concevoir des plats cuisinés frais à base de poissons pêchés localement. Ils apportent {{ | Cuisimer est fondée par Alain Enguerrand, Pierre Nolleau et Jean-Luc Bigot, deux mareyeurs et un chef cuisinier, pour concevoir des plats cuisinés frais à base de poissons pêchés localement. Ils apportent {{unité|400000|francs}} et une aide de la [[chambre de commerce de Granville]] et de l'Association nationale pour la valorisation de la recherche (ANVAR). Ils sont rejoints par André Nolleau, ingénieur chimiste dans une filiale du groupe Revlon et frère de Pierre, qui investit un million de francs et devient PDG <ref name="surimi">« Du surimi à la sauce normande », ''Le Monde'', 12 janvier 1990.</ref>. | ||
Le charcutier breton Stalaven entre au capital en [[1983]] et Cuisimer rachète la Société des produits de la Manche (SPM), travaillant le haddock, le saumon et le hareng fumés à Fécamp. Le | Le charcutier breton Stalaven entre au capital en [[1983]] et Cuisimer rachète la Société des produits de la Manche (SPM), travaillant le haddock, le saumon et le hareng fumés à Fécamp. Le {{1er}} janvier [[1988]], ''International Fish and Meat'', filiale de Bongrain, devient actionnaire, laissant André Nolleau à la tête de l'entreprise <ref name="surimi"/>. | ||
Sous sa houlette, l'entreprise est modernisée depuis l'offre des produits jusqu'à leur commercialisation <ref name="surimi"/>. D'abord vendue auprès des grossistes, charcutiers-traiteurs, poissonniers et restaurateurs normands, la marque se développe sur l'ensemble du marché national grâce à quatre agences pour une livraison rapide partout en France. L'approvisionnement local est délaissé au profit du saumon canadien, des encornets indonésiens, des crustacés néerlandais, du kamaboko d'Alaska <ref name="surimi"/>... | Sous sa houlette, l'entreprise est modernisée depuis l'offre des produits jusqu'à leur commercialisation <ref name="surimi"/>. D'abord vendue auprès des grossistes, charcutiers-traiteurs, poissonniers et restaurateurs normands, la marque se développe sur l'ensemble du marché national grâce à quatre agences pour une livraison rapide partout en France. L'approvisionnement local est délaissé au profit du saumon canadien, des encornets indonésiens, des crustacés néerlandais, du kamaboko d'Alaska <ref name="surimi"/>... | ||
Le chiffre d'affaires et les effectifs progressent : 3 millions de francs et douze salariés en 1982, 30 millions de francs et 50 salariés en 1985, 115 millions de francs et cent soixante salariés en 1988, et un chiffre prévisionnel de 200 millions de francs et deux cent cinquante postes en 1989, devenant le numéro un français des spécialités cuisinées de la mer industrielles <ref name="surimi"/>. | Le chiffre d'affaires et les effectifs progressent : {{unité|3|millions}} de francs et douze salariés en 1982, {{unité|30|millions}} de francs et 50 salariés en 1985, {{unité|115|millions}} de francs et cent soixante salariés en 1988, et un chiffre prévisionnel de {{unité|200|millions}} de francs et deux cent cinquante postes en 1989, devenant le numéro un français des spécialités cuisinées de la mer industrielles <ref name="surimi"/>. | ||
Les salariés sont intéressés aux bénéfices et adoptent les trente-cinq heures hebdomadaires, contre de la flexibilité horaire, dès la fin des années 1980<ref name="surimi"/>. | Les salariés sont intéressés aux bénéfices et adoptent les trente-cinq heures hebdomadaires, contre de la flexibilité horaire, dès la fin des années 1980 <ref name="surimi"/>. | ||
L'entreprise installe sa nouvelle usine, achetée clés en main à la société japonaise Bibun pour 20 millions de francs, dans la récente zone industrielle de Carentan, et la décore d'une « bande dessinée de 360 mètres carrés » représentant le fond des mers, commandée pour | L'entreprise installe sa nouvelle usine, achetée clés en main à la société japonaise Bibun pour {{unité|20|millions}} de francs, dans la récente zone industrielle de Carentan, et la décore d'une « bande dessinée de {{unité|360|mètres carrés}} » représentant le fond des mers, commandée pour {{unité|60000|F}} à un artiste peintre havrais <ref name="surimi"/>. | ||
Rebaptisée en [[2007]] « Alliance Océane », elle est agrandie afin de fusionner trois activités : surimi, traiteur de la mer et professionnels. | Rebaptisée en [[2007]] « Alliance Océane », elle est agrandie afin de fusionner trois activités : surimi, traiteur de la mer et professionnels. | ||
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Cette société regroupe plusieurs marques : Coraya, Cap Océan, Scandinavian et Alliance Océane Professionnels. Coraya exporte dans toute l'Europe et est le numéro un du secteur | Cette société regroupe plusieurs marques : Coraya, Cap Océan, Scandinavian et Alliance Océane Professionnels. Coraya exporte dans toute l'Europe et est le numéro un du secteur | ||
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==Administration== | ==Administration== | ||
''Adresse'' : 8, | ''Adresse'' : 8, [[Rue de Blactot (Carentan)|rue de Blactot]] <br/> | ||
50500 Carentan-les-Marais <br> | 50500 Carentan-les-Marais <br> | ||
Tél. 02 33 42 73 00 <br> | Tél. 02 33 42 73 00 <br> | ||
Dernière version du 30 juillet 2023 à 11:28
Alliance Océane, anciennement Cuisimer, est une entreprise de la Manche située à Carentan-les-Marais.
Elle est créée en 1981 ; elle est première entreprise à proposer du surimi en France.
Historique
Cuisimer est fondée par Alain Enguerrand, Pierre Nolleau et Jean-Luc Bigot, deux mareyeurs et un chef cuisinier, pour concevoir des plats cuisinés frais à base de poissons pêchés localement. Ils apportent 400 000 francs et une aide de la chambre de commerce de Granville et de l'Association nationale pour la valorisation de la recherche (ANVAR). Ils sont rejoints par André Nolleau, ingénieur chimiste dans une filiale du groupe Revlon et frère de Pierre, qui investit un million de francs et devient PDG [1].
Le charcutier breton Stalaven entre au capital en 1983 et Cuisimer rachète la Société des produits de la Manche (SPM), travaillant le haddock, le saumon et le hareng fumés à Fécamp. Le 1er janvier 1988, International Fish and Meat, filiale de Bongrain, devient actionnaire, laissant André Nolleau à la tête de l'entreprise [1].
Sous sa houlette, l'entreprise est modernisée depuis l'offre des produits jusqu'à leur commercialisation [1]. D'abord vendue auprès des grossistes, charcutiers-traiteurs, poissonniers et restaurateurs normands, la marque se développe sur l'ensemble du marché national grâce à quatre agences pour une livraison rapide partout en France. L'approvisionnement local est délaissé au profit du saumon canadien, des encornets indonésiens, des crustacés néerlandais, du kamaboko d'Alaska [1]...
Le chiffre d'affaires et les effectifs progressent : 3 millions de francs et douze salariés en 1982, 30 millions de francs et 50 salariés en 1985, 115 millions de francs et cent soixante salariés en 1988, et un chiffre prévisionnel de 200 millions de francs et deux cent cinquante postes en 1989, devenant le numéro un français des spécialités cuisinées de la mer industrielles [1].
Les salariés sont intéressés aux bénéfices et adoptent les trente-cinq heures hebdomadaires, contre de la flexibilité horaire, dès la fin des années 1980 [1].
L'entreprise installe sa nouvelle usine, achetée clés en main à la société japonaise Bibun pour 20 millions de francs, dans la récente zone industrielle de Carentan, et la décore d'une « bande dessinée de 360 mètres carrés » représentant le fond des mers, commandée pour 60 000 F à un artiste peintre havrais [1].
Rebaptisée en 2007 « Alliance Océane », elle est agrandie afin de fusionner trois activités : surimi, traiteur de la mer et professionnels.
L'activité Surimi fabrique et commercialise des produits de la mer élaborés, type bâtonnets, râpé ou jambon de la mer.
L'activité Traiteur de la Mer fabrique et commercialise des produits élaborés type steacks et rillettes.
L'activité Professionnels destine ses produits aux industriels de l’agroalimentaire sous forme d’ingrédients à base de protéines de poisson qui les introduisent dans des salades, sandwichs et autres plats cuisinés.
Cette société regroupe plusieurs marques : Coraya, Cap Océan, Scandinavian et Alliance Océane Professionnels. Coraya exporte dans toute l'Europe et est le numéro un du secteur
Notes et références
Administration
Adresse : 8, rue de Blactot
50500 Carentan-les-Marais
Tél. 02 33 42 73 00
Fax 02 33 42 29 81