Actions

Couvent des Bénédictines (Cherbourg)

De Wikimanche

La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
Cherbourg la maison de Jean III de Ravalet, rue au Fourdray, telle qu'illustrée dans Julien et Marguerite de Ravalet, un drame passionnel sous Henri IV, de Tancrède Martel.
Ancien linteau de l'abbaye bénédictine.

Le couvent des Bénédictines est un ancien établissement catholique de la Manche situé à Cherbourg.

Il est situé 32, rue au Fourdray.

Histoire

Le 24 novembre 1623, Jean III de Ravalet et sa femme Madeleine de la Vigne font don de leur maison construite en 1569 et 1570 pour qu'il y soit établi un couvent de Bénédictines [1]. La maison comporte trois étages flanquée à droite d'une tourelle carrée [1].

La porte d'entrée est surmontée d'une inscription :

« Vng sevl Dieu surtovt : tô prochain côe toi mesme »
un seul dieu surtout - ton prochain comme toi même [1].

La devise au centre du linteau reste assez mystérieuse :

« Tecum habit optimum aliena frui insania »

On trouve une maxime qui ressemble, attribuée à Pline l'ancien :

« Optimumque est, ut volgo dixere, aliena insania frui. »
Et le mieux, comme j'aime à le dire, c'est de profiter de la folie des autres. [sic] [2].

Ailleurs on trouve aussi une devise royale Pietate et Justifia et une maxime Se taire ou bien dire, qui figurent sur un mur [1].

Le couvent ouvre en janvier 1624 avec Charlotte de la Vigne, sœur de l'épouse de Jean III de Ravalet, comme première abbesse [3].

En 1626, une épidémie de peste contraint les Bénédictines à transférer leur couvent à Tourlaville, puis à Émondeville et enfin à Valognes en 1631 [1]. La communauté de Bénédictines est supprimée en 1791 [4].

Elle est remplacé en 1806 par une congrégation baptisée école des pauvres filles de la miséricorde et des écoles chrétiennes [4], autrement dit, la congrégation créée par Marie-Madeleine Postel, canonisée en 1925.

Bibliographie

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Tancrède Martel, Julien et Marguerite de Ravalet, un drame passionnel sous Henri IV, éd. Alphonse Lemerre, Paris, 1920, réédité en 1992 aux éditions Isoète, p. 330-332. (lire en ligne).
  2. Site Quotefancy (lire en ligne).
  3. La Tourelle, Études historiques sur Cherbourg, sd [1852], réédition Gérard Montfort, sd [1980], p. 135.
  4. 4,0 et 4,1 « Immeuble puis couvent de Notre-Dame de Protection de Cherbourg, puis école des pauvres filles de la Miséricorde et des écoles chrétiennes, actuellement immeuble », Inventaire du patrimoine Normand, site internet, 2006 (voir en ligne).

Liens internes