Actions

« Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire » : différence entre les versions

De Wikimanche

m (→‎Histoire : met)
m (ASN)
(Une version intermédiaire par la même utilisatrice non affichée)
Ligne 9 : Ligne 9 :


En avril [[2018]], son fondateur Didier Anger quitte la présidence de l'association <ref>Didier Anger, « Une page se tourne au Crilan… », ''cyberacteurs.org'', site internet, 23 avril 2018 [https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=4124 ''(lire en ligne)''].</ref>.
En avril [[2018]], son fondateur Didier Anger quitte la présidence de l'association <ref>Didier Anger, « Une page se tourne au Crilan… », ''cyberacteurs.org'', site internet, 23 avril 2018 [https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=4124 ''(lire en ligne)''].</ref>.
En novembre [[2018]], 4 associations, dont le [[Crilan]], déposent un recours devant le Conseil d'Etat pour faire annuler l'autorisation d'utiliser la cuve de l'[[EPR]], autorisation que vient de délivrer l'ASN le mois précédent. <ref>https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/nucleaire-nouveau-recours-contre-l-epr-de-flamanville-6096995</ref>


Le [[19 mai]] [[2019]] à [[Cherbourg-en-Cotentin]], l'assemblée générale porte au grand jour les dissensions internes, les « historiques » reprochant à la nouvelle équipe son attitude « bureaucratique » en privilégiant la communication au détriment de l'action <ref name=OF1>Sarah Caillaud, « Crilan : fin de 40 ans de lutte antinucléaire », ''Ouest-France'', 20 mai 2019.</ref>. Au terme de débats houleux, l'assemblée générale vote la dissolution de l'association par 18 voix sur 27 membres présents, après le départ du président qui refuse ce « suicide collectif » <ref name=OF1/>. André Jacques dénonce peu après ce qu'il appelle un « putsch de quelques militants » et fait savoir qu'il étudie les moyens juridiques de faire annuler la décision en proposant une assemblée générale extraordinaire <ref>« Antinucléaires : le Crilan n'est pas mort », ''Ouest-France'', site internet, 20 mai 2019. </ref>.
Le [[19 mai]] [[2019]] à [[Cherbourg-en-Cotentin]], l'assemblée générale porte au grand jour les dissensions internes, les « historiques » reprochant à la nouvelle équipe son attitude « bureaucratique » en privilégiant la communication au détriment de l'action <ref name=OF1>Sarah Caillaud, « Crilan : fin de 40 ans de lutte antinucléaire », ''Ouest-France'', 20 mai 2019.</ref>. Au terme de débats houleux, l'assemblée générale vote la dissolution de l'association par 18 voix sur 27 membres présents, après le départ du président qui refuse ce « suicide collectif » <ref name=OF1/>. André Jacques dénonce peu après ce qu'il appelle un « putsch de quelques militants » et fait savoir qu'il étudie les moyens juridiques de faire annuler la décision en proposant une assemblée générale extraordinaire <ref>« Antinucléaires : le Crilan n'est pas mort », ''Ouest-France'', site internet, 20 mai 2019. </ref>.

Version du 22 août 2019 à 08:18

Le Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire (Crilan) est une association écologiste de la Manche, basée sur le Cotentin.

Histoire

En avril 1975, alors que le projet de centrale nucléaire émerge à Flamanville, des militants menés par Didier Anger créent le Comité régional d'information et de lutte anti-nucléaire de Basse-Normandie [1].

La déclaration ne paraît que plusieurs mois plus tard, en 1976 [1].

Elle est agréée au titre de la défense de l'environnement [1].

En avril 2018, son fondateur Didier Anger quitte la présidence de l'association [2].

En novembre 2018, 4 associations, dont le Crilan, déposent un recours devant le Conseil d'Etat pour faire annuler l'autorisation d'utiliser la cuve de l'EPR, autorisation que vient de délivrer l'ASN le mois précédent. [3]

Le 19 mai 2019 à Cherbourg-en-Cotentin, l'assemblée générale porte au grand jour les dissensions internes, les « historiques » reprochant à la nouvelle équipe son attitude « bureaucratique » en privilégiant la communication au détriment de l'action [4]. Au terme de débats houleux, l'assemblée générale vote la dissolution de l'association par 18 voix sur 27 membres présents, après le départ du président qui refuse ce « suicide collectif » [4]. André Jacques dénonce peu après ce qu'il appelle un « putsch de quelques militants » et fait savoir qu'il étudie les moyens juridiques de faire annuler la décision en proposant une assemblée générale extraordinaire [5].

Présidents

Effectifs

En 2019, l'association compte 123 adhérents [4] (150 adhérents en 2015 [1]).

Administration

Adresse : 16, le Bourg
Gourbesville
50480 Picauville

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Géraldine Lebourgeois, « La légitimité du combat du Crilan », La Presse de la Manche, 5 janvier 2016.
  2. Didier Anger, « Une page se tourne au Crilan… », cyberacteurs.org, site internet, 23 avril 2018 (lire en ligne).
  3. https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/nucleaire-nouveau-recours-contre-l-epr-de-flamanville-6096995
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Sarah Caillaud, « Crilan : fin de 40 ans de lutte antinucléaire », Ouest-France, 20 mai 2019.
  5. « Antinucléaires : le Crilan n'est pas mort », Ouest-France, site internet, 20 mai 2019.

Lien externe