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* [[Auguste Laveille]], ''Recherches sur les origines du collège de Mortain'', (mémoire lu au Congrès des sociétés savantes en 1896), impr.  J. Durand, Avranches, 1896.
* [[Auguste Laveille]], ''Recherches sur les origines du collège de Mortain'', (mémoire lu au Congrès des sociétés savantes en 1896), impr.  J. Durand, Avranches, 1896.
* [[Hippolyte Sauvage]], « Le collège de Mortain. Son passé, son avenir », ''Annuaire des cinq départements de la Normandie'', Caen, 1911, p.338-349 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54546227/f408. ''(lire en ligne)'']
* [[Hippolyte Sauvage]], « Le collège de Mortain. Son passé, son avenir », ''Annuaire des cinq départements de la Normandie'', Caen, 1911, p.338-349 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54546227/f408. ''(lire en ligne)'']
* [[Gilles Buisson]], « Le collège de Mortain (1082-1932) », ''[[Revue du département de la Manche]]'', n° 9 et 10, 1961
* [[Gilles Buisson]], « Le collège de Mortain (1082-1932) », ''[[Revue du département de la Manche]]'', n° 9, 10 et 11, 1961


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Version du 14 octobre 2021 à 19:43

L'ancien collège de Mortain

Le collège de Mortain est un ancien établissement scolaire de la Manche.

Il est l'un des plus anciens de France.

Histoire

Sa fondation par le comte Robert de Mortain remonte à 1082 ; un chanoine de la collégiale Saint-Évroult est spécialement chargé d'instruire tout jeune du comté qui se présente, et, pour récompense, ce chanoine est autorisé à venir chaque jour manger à la table du seigneur[1].

Les chanoines doivent également fournir une bibliothèque dont l'entretien coûte 50 sous au 16e siècle[1].

Le collège doit fermer ses portes pendant les Guerres de religion et au cours du 17e siècle[1], incendié par les calvinistes.

Un nouveau collège est édifié rue Basse-des-Vallées[2] ; en 1704, le nombre de professeurs passe de deux (chargés de quatre classes) à quatre et un principal est nommé [3]. En 1787, sans qu'on en connaisse aujourd'hui le prétexte, les élèves se mutinent dévastent les classes et saccagent le mobilier, provoquant un réel désastre, prémisse de la Révolution. En 1789, le principal du collège est le prêtre Jacques Calbris, aussi professeur de rhétorique[1].

En février 1791, parmi les prêtres et professeurs au collège, seul Pierre Herbert prête le serment à la Constitution civile du clergé ; le principal doit déposer les clés, d'autres professeurs sont nommés[4].

Le collège s'installe ensuite dans les anciens bâtiments du prieuré du Rocher, délaissés par l'hospice[3].

En 1822, il déménage dans l'ancien hôtel particulier des de Lenteigne de Romagny, datant de 1650, rue de l'Église ; un bâtiment neuf est construit pour les classes en 1888[5].

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Principaux

Professeurs

Anciens élèves

Bibliographie

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Camille Jamont, « Mortain (1789-1791), esquisse d'une histoire locale. Le collège », Annuaire des cinq départements de la Normandie, Caen, 1906, p. 173-174 (lire en ligne)
  2. À l'emplacement de l'hôtel de la Poste
  3. 3,0 et 3,1 Hippolyte Sauvage,opus cité en bibliographie, p. 342
  4. Camille Jamont, opus déjà cité, p.256
  5. Victor Gastebois, « Le collège communal », Le vieux Mortain, 1930, p.199-200 (lire en ligne)
  6. Hippolyte Sauvage, opus cité en bibliographie, p.346

Liens internes