Cité Prairie (Octeville)
De Wikimanche
La Cité Prairie et un ensemble de 12 maisons auto-construites dans les années 1950, à Cherbourg.
Elle est une des trois cités Castors du département [1] avec la cité les Castors à Tourlaville et une autre à Donville-les-Bains[2].
Ce sont les 12 maisons, des numéros 82 à 104 du boulevard de l'Atlantique.
Le mouvement Castor
Face à la pénurie de logement de l'après-guerre, de nombreux particuliers se sont lancés dans l'aventure de l'autoconstruction. Certains l'ont fait en joignant collectivement leurs forces, notamment via des initiatives coopératives comme Les Castors.
On parle alors « d'apport-travail » : le chantier, mené en fin de journée, le week-end et pendant les congés payés compense la faible capacité d'emprunt des familles désireuses de se loger dignement.
Le principe de l'apport-travail est reconnu officiellement par Eugène Claudius-Petit, ministre de la Reconstruction, en mars 1951.
Cette reconnaissance officielle a permis aux Castors d'emprunter sans apport en espèces. Le regroupement permet d'approvisionner le chantier par grosses quantités, donc avec des tarifs avantageux. Mais surtout l'idée est de développer une culture de l'entraide censée accélérer la construction.
Ces ensembles de logements se montrent parfois bien plus importants que les cinq cités connues dans la Manche : 150 maisons à Pessac dans la Gironde, 340 ou 360 logements (selon les sources) à Montreuil dans la Seine-Saint-Denis.
Notes et références
- ↑ Cité Castors de France portail du mouvement d'autoconstruction Castor. Le site dénombre 13 cités Castors dans toute la Normandie.
- ↑ À Donville, il s'agit probablement de l'allée des Clairs Logis.