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Château de Bourberouge (Saint-Jean-du-Corail)

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Château de Bourberouge

Le château de Bourberouge est un château de la Manche situé à Saint-Jean-du-Corail dans la commune de Mortain-Bocage.

Propriété privée, il ne se visite pas.

Histoire

La première pierre est posée en 1838 par Bathilde de Pracontal (1836-1913), fille d'Athanase de Pracontal (1793-1840) propriétaire des forges de Bourberouge et qui habitait alors près des usines[1].

Il est situé dans une partie de la forêt de la Lande Pourrie appelée Triage de Beauchamp et s'est d'abord appelé château de Beauchamp, mais à cause de sa proximité avec les forges de Bourberouge à Bion, on l'appelle château de Bourberouge [2].

En 1844, Gustave de Failly achète le château avec le domaine de Bourberouge, le termine et l'agrandit vers 1850-1860[1]. Son fils unique Philibert Christian de Failly, né le 9 février 1846 au château de Bourberouge, marié en 1890 à Antonia Béatrix Le Moyne est mort sans descendance dans ce même château le 3 mai 1917[1].

En 1907, Hippolyte Sauvage en fait une description enthousiaste : « Situé au pied d'un rocher, sur le versant d'une chaîne de montagnes qui rattache Mortain à Domfront, le château de Beauchamp produit un effet pittoresque. [...] Je défie le plus inspiré des poètes de rêver un effet de paysage plus calme et à la fois plus animé, une nature plus abrupte et en même temps plus luxuriante, une construction d'un blanc pur se dégageant mieux sur la nuance sombre des sapins. » [2].

Le comte Jean Jourdain de Thieulloy s'y installe en 1919[1].

Le 17 juin 1944, le château est investi par le siège de la division Das Reich. Le 31 juillet, dans la carrière voisine du château, des nazis abattent six de leurs prisonniers qu'ils ont sorti du château de Saint-Jean et provoquent un éboulement faisant croire à un accident, le comte de Thieulloy entend la fusillade[3]. Un monument commémore l'évènement.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Jean Durand de Saint-Front, Les Pracontal de Normandie : histoire et généalogie d'un rameau établi dans l'Avranchin vers 1474, 1978 (lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 Hippolyte Sauvage, « Saint-Jean-du-Corail », Histoire générale des communes de France, 1907, Paris, p. 35-37.(lire en ligne)
  3. Patrimoine 53 Fougerolles-du-Plessis, site internet consulté le 28 juillet 2019.(lire en ligne)

Lien externe