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1{{er}} avril : 86 habitants de Villeneuve-d’Asq (Nord) sont massacrés par une division SS. <br>
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6 avril : Klaus Barbie à la tête de la gestapo de Lyon arrête et fait déporter 44 enfants de l’orphelinat d’Izieu. <br>
6 avril : Klaus Barbie à la tête de la gestapo de Lyon arrête et fait déporter 44 enfants de l’orphelinat d’Izieu. <br>
27 avril : un convoi de 1700 déportés de répression quitte le camp de Royallieu, à Compiègne (Oise), à destination d'Auschwitz.<br>
6 juin : débarquement allié en [[Normandie]].
6 juin : débarquement allié en [[Normandie]].
:- À partir de 0 h 05, 5 000 tonnes de bombes sont lâchées par les avions alliés sur les batteries allemandes situées entre [[Cherbourg]] et Le Havre.
:- À partir de 0 h 05, 5 000 tonnes de bombes sont lâchées par les avions alliés sur les batteries allemandes situées entre [[Cherbourg]] et Le Havre.

Version du 14 janvier 2013 à 12:40

Chronologie de la Seconde Guerre mondiale

Les principaux événements pendant l'Occupation

1939

5 avril : Albert Lebrun est élu Président.
27 août : suppression de toutes les publications du Parti Communiste. La censure est instaurée.
3 septembre : la France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne.
6 septembre : les troupes françaises pénètrent en Sarre.
9 septembre : offensive française en forêt de Warndt. L’offensive est arrêtée le 13.
26 septembre : dissolution du Parti communiste français et des groupements communistes.
4 octobre : des députés communistes sont arrêtés. Quatre jours plus tard, Maurice Thorez, secrétaire général du PCF, déserte de son régiment.

1940

20 janvier : la Chambre des députés vote la déchéance des députés communistes.
29 février : institution des cartes de rationnement. Les boucheries sont fermées trois jours par semaine.
20 mars : Édouard Daladier démissionne du Conseil. Deux jours plus tard, Paul Renaud lui succède.
13 mai : les troupes allemandes passent la Meuse à Sedan.
17 au 20 mai : de Gaulle, alors colonel, à la tête du 4e DCR, mène des contre- attaques sur Montcornet, ainsi qu’a Crécy-sur-Serre et au nord de Laon. Le 25, il est promu général de brigade « à titre temporaire. »
18 mai : Philippe Pétain est nommé vice-président du Conseil.
19 mai : le général Gamelin, chef d’état-major général après la défaite de Sedan, refuse d’obéir à Reynaud qui veut une capitulation sans armistice. Il est remplacé dans ses fonctions par le général Weygand.
20 mai : les troupes allemandes rentrent dans Arras, Amiens et Abbeville.
21 mai : sur les routes de France, c’est l’exode : la population fuit devant les troupes allemandes.
1er juillet : le gouvernement s’installe à Vichy.
10 juillet : la Chambre des députés et le Sénat votent les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain. Sur 569 votants, 80 sont contre et 20 s’abstiennent.
11 juillet : le nouveau chef de l’État français nomme Pierre Laval vice-président du Conseil.
22 juillet : loi de révision des naturalisations.
30 juillet : création des chantiers de jeunesse. Opération d’épuration dans l’administration française.
2 août : de Gaulle est condamné à mort par contumace par le tribunal militaire qui siège à Clermont-Ferrand.
3 octobre : le gouvernement de Vichy promulgue un statut pour les Juifs et le lendemain, une loi autorisant l’internement des étrangers juifs sur décision préfectorale.
7 octobre : les Juifs algériens sont privés de la nationalité française qu’ils détiennent depuis 1870.
11 octobre : Pétain dans un discours annonce « la Révolution nationale » et en donne la définition.
22 octobre : Laval rencontre Hitler. Deux jours plus tard, c’est au tour de Pétain d’avoir une entrevue avec le chef suprême de l’Allemagne.
30 octobre : Pétain invite tous les Français à collaborer avec les occupants allemands.
11 novembre : des lycéens et étudiants se regroupent place de l’Étoile à Paris pour une manifestation contre l’occupant. Vichy intervient pour faire libérer les 100 étudiants arrêtés par les Allemands.
14 novembre : le mark allemand fait un bon en avant par rapport au franc.
16 novembre : 70 000 Lorrains sont expulsés de chez eux par les soldats allemands.
2 décembre : loi pour créer la corporation paysanne.
13 décembre : Pierre Étienne Flandin remplace Pierre Laval qui a été arrêté puis libéré le 17.
15 décembre : le premier journal de la Résistance est distribué clandestinement à Paris.
18 décembre : Fernand de Brinon est nommé délégué général du gouvernement de Vichy à Paris.
25 décembre : l’amiral Darlan rencontre Hitler.

1941

22 janvier : Pétain obtient les pleins pouvoirs sur le plan constitutionnel, exécutif et législatif.
9 février : Pierre Étienne Flandin démissionne. L’amiral Darlan devient vice-président du Conseil et chef du gouvernement de Vichy qui est placé sous la direction de Pétain. Le lendemain, il est promu dauphin de Pétain.
29 mars : Xavier Vallat est chargé de diriger le commissariat général aux questions Juives. Son nom restera attaché au projet d'antisémitisme d'État du gouvernement de Vichy.
1er avril : la ration de pain des Français est fixée à 275 grammes.
26 avril : le chef des forces allemandes de la zone occupée promulgue une nouvelle ordonnance concernant les Juifs.
11 et 12 mai : Hitler et Darlan en tête-à-tête.
14 mai : première rafle de Juifs étrangers en résidence à Paris.
15 mai : le Parti communiste procède à la création du Front National.
28 mai : les Allemands fixent les indemnités journalières payées par la France à 300 millions de francs. Les capitaux juifs ne peuvent plus circuler librement en zone occupée sans autorisation spéciale des occupants.
2 juin : Vichy édicte un nouveau statut pour les Juifs qui doivent être désormais recensés sur le territoire français.
18 juillet : la Légion des volontaires français contre le bolchévisme voit le jour. Déat et Doriot recrutent pour fournir des combattants sur le front russe.
Pierre Pucheu est nommé ministre de l’Intérieur.
22 juillet : loi pour éliminer toutes les influences Juives au sein de l’économie française.
24 juillet : les cardinaux et archevêques de France font une déclaration d’allégeance à Pétain.
13 août : ordonnance pour interdire aux Juifs la possession d’un poste de radio.
20 août : nouvelle rafle de Juifs à Paris. Ils sont transférés à Drancy.
22 août : le commandant allemand publie une ordonnance concernant les otages. Elle fait suite à l’assassinat d’un enseigne de vaisseau allemand dans le métro à Paris. C’est un résistant, le colonel Fabien, résistant communiste, qui est l’auteur de l’homicide. En représailles, 20 détenus sont fusillés.
24 août : création des tribunaux d’exception contre les auteurs des attentats perpétrés par les communistes.
14 septembre : première liaison aérienne entre les Anglais et la Résistance française.
16 septembre : début des vagues d’otages tués par l’occupant.
4 octobre : Vichy institue les chantiers de travail.
22 et 23 octobre : 98 otages sont exécutés par les Allemands.
1er décembre : Pétain a une entrevue avec Goering.
8 décembre : Pétain s’excuse près de Hitler pour les attentats commis contre les soldats allemands en France.
12 décembre : création du Service d’ordre légionnaire qui va entraîner celle de la Milice.
14 décembre : l’Allemagne somme les Juifs de la France occupée de lui verser une amende d'un milliard de francs.

1942

1er janvier : Jean Moulin saute en parachute sur la France pour pouvoir procéder à l’organisation des réseaux de résistance.
20 janvier : Adolf Hitler dans un discours annonce que l’anéantissement de la race juive dans toute l’Europe est envisageable.
19 février : au procès de Riom, le régime de Vichy accuse les dirigeants et militaires de la IIIe République d’être responsables de la défaite de 1940.
28 février : création du service d’ordre des Légionnaires. Il est placé sous les ordres de Joseph Darnand.
3 mars : à Boulogne-Billancourt, les usines Renault subissent un bombardement britannique 700 morts.
27 mars : un premier convoi de déportés juifs est dirigé sur Auschwitz. Le camp de concentration de Mauthausen (Autriche) est opérationnel depuis le 27 mars et en Pologne celui de Belzec est actif depuis le 16 mars.
28 mars : le Rennais Charles Tillon, entré au Parti communiste en 1931, prend la direction militaire du groupe de Francs-tireurs et partisans (FTP) français administré par les communistes. Le mois de mars voit se développer considérablement le marché noir.
15 avril : le procès de Riom est suspendu.
16 avril : les élèves du lycée Buffon à Paris sont à l’origine d’une nouvelle manifestation parisienne contre l’occupant.
1er mai : Fritz Sauckel exige que le gouvernement de Vichy expédie 250 000 ouvriers en Allemagne.
5 mai : le général SS Karl Oberg est nommé chef de la police et des SS en poste à Paris.
6 mai : Louis Darquier de Pellepoix prend le poste de commissaire général aux questions juives.
28 mai : publication de l’ordonnance allemande pour imposer le port de l’étoile jaune par tous les Juifs en zone occupée.
22 juin : Laval met en place la « relève » qui consiste à échanger un prisonnier retenu en Allemagne contre trois travailleurs volontaires pour l’Allemagne. Il clame également qu’il souhaite la victoire de l’Allemagne.
6 juillet : déportation à Auschwitz de 1175 résistants (90% de communistes, 50 juifs dont certains sont des résistants et des gaullistes). 119 rentreront.
16 et 17 juillet : sur l’initiative du gouvernement de Vichy, 12 884 Juifs sont arrêtés à Paris puis parqués dans le vélodrome d’hiver avant d’être déportés à Auschwitz.
11 août : un premier convoi de prisonniers de guerre arrive à Compiègne dans le cadre de « la relève. »
18 et 19 août : une tentative de débarquement échoue à Dieppe. Dans une lettre diocésaine, le cardinal Saliège, chef du diocèse de Toulouse, s’élève contre la persécution des Juifs.
23 au 26 août : le gouvernement de Vichy livre des Juifs étrangers aux Allemands.
25 août : les Lorrains et les Alsaciens en résidence dans les territoires annexés par Hitler doivent obligatoirement effectuer leur service militaire dans l’armée allemande.
4 septembre : un texte de loi permet au gouvernement de Vichy de mobiliser des travailleurs pour les mettre à la disposition de l’Allemagne.
2 octobre : en zone Sud, une armée secrète voit le jour. Elle regroupe les trois grandes formations de la résistance.
11 novembre : la Werhrmacht envahit la zone libre.
27 novembre : l’armée de Vichy est désarmée. L’indemnité d’occupation versée par le gouvernement à l’Allemagne est fixée à 500 millions de francs par jour.
La flotte de Toulon se saborde.
19 décembre : Laval renouvelle sa confiance à Hitler.
24 décembre : Darlan est assassiné à Alger. L’auteur Fernand Bonnier est fusillé deux jours plus tard après un jugement rendu le jour de Noël.

1943

24 janvier : déportation à Auschwitz de 230 femmes (85% de résistantes). 49 reverront la France.
24 janvier : les Allemands détruisent le vieux port de Marseille.
26 janvier : les trois mouvements de résistance fusionnent ensemble.
28 janvier : Hitler qui vient de déclarer la guerre totale le 3 janvier proclame la mobilisation générale des Allemands de 15 à 65 ans et des femmes de 14 à 45 ans !
30 janvier : création de la milice dirigée par Joseph Darnand, qui est secondé par Pierre Antoine Cousteau et Philippe Henriot.
16 février : mobilisation pour le service du travail obligatoire (STO). Sont concernées les classes 40, 41 et 42. Huit cent soixante-quinze milles Français sont requis pour aller travailler en Allemagne.
- Au cours de ce premier mois de l’année 1943, les premiers déportés français arrivent à Buchenwald.
1er mars : la ligne de démarcation entre les zones Nord et Sud est supprimée pour tous les Français sans antécédents juifs.
1er avril : la ration de viande est réduite à 120 g par personne.
30 avril : Laval se déplace à Berchtesgaden pour une entrevue avec le Führer.
27 mai : le conseil national de la Résistance se structure.
30 mai : le gouvernement de Vichy fête les mères françaises.
21 juin : à Caluire, Jean Moulin et six autres membres de la résistance sont arrêtés par la police allemande conduite par Klaus Barbie.
Août : au cours de ce mois, les Allemands extraient du camp d’Auschwitz quatre-vingt-six Français pour les gazer en Alsace dans les installations du camp de Struthof.
Octobre : création des comités départementaux de Libération.

1944

39 000 soldats allemands sont faits prisonniers à Cherbourg.

1er janvier : Joseph Darnand sur pression des occupants est nommé par Pétain secrétaire d’État au maintien de l’ordre. Cinq jours plus tard, Philippe Henriot prend le poste de secrétaire d’État à l’Information et à la propagande.
4 janvier : les chantiers de jeunesse sont officiellement dissous par Pétain pour le prétexte qu’ils sont des viviers pour la résistance.
12 janvier : Victor Basch, président de la Ligue des droits de l’homme, et sa femme sont assassinés par des miliciens.
20 janvier : le gouvernement de Vichy instaure des cours martiales expéditives pour juger les résistants.
27 janvier : dans la zone Nord, la Milice s’allie avec la Gestapo pour une œuvre commune.
21 février : 23 partisans du groupe FTP-MOI, arrêtés le mois précédent, sont fusillés par les occupants.
10 mars : Alexandre Parodi est nommé délégué général en France par de Gaulle, suite à l’arrestation de son prédécesseur Émile Bollaert.
18 au 26 mars : les soldats allemands renforcés par des miliciens anéantissent en Haute-Savoie le maquis de Glières.
20 mars : Pierre Pucheu, ministre de l’Intérieur du gouvernement de Vichy, qui a désigné les otages de Châteaubriant pour être fusillés, est à son tour exécuté à Alger.
1er avril : 86 habitants de Villeneuve-d’Asq (Nord) sont massacrés par une division SS.
6 avril : Klaus Barbie à la tête de la gestapo de Lyon arrête et fait déporter 44 enfants de l’orphelinat d’Izieu.
27 avril : un convoi de 1700 déportés de répression quitte le camp de Royallieu, à Compiègne (Oise), à destination d'Auschwitz.
6 juin : débarquement allié en Normandie.

- À partir de 0 h 05, 5 000 tonnes de bombes sont lâchées par les avions alliés sur les batteries allemandes situées entre Cherbourg et Le Havre.
- 0 h 15 : un millier de planeurs atterrissent pour décharger hommes et matériel. Le pont de Bénouville (Calvados), « Pegasus Bridge », est désormais sous contrôle allié.
- 0 h 50 : 23 000 hommes parviennent en moins de six heures à tenir les voies de communication vers les plages du débarquement.
- 1 h 15 : les unités allemandes sont mises en alerte.
- 2 h 30 : les parachutistes anglais prennent Ranville, au sud de Caen.
- 5 h 58 : horaire officiel programmé du Débarquement.
- 6 h 45 : le débarquement américain sur Omaha-Beach tourne au cauchemar. 34 000 soldats sont débarqués, mais 2 000 sont tués ou blessés.
- 7 h 30 : 53 000 Britanniques et canadiens débarquent sur les plages de Gold, Juno et Sword.
- 9 h 30 : le général Eisenhower annonce « le débarquement des armées alliées sur la côte Nord de la France ».
- 10 h : le général Rommel, rentré en Allemagne, qui dormait, est enfin prévenu du débarquement allié.
- 11 h : Hitler est reveillé et informé du Débarquement.
- 12 h : Winston Churchill annonce le Débarquement au Parlement anglais.
- 18 h : le général de Gaulle annonce depuis Londres que la « suprême bataille » est engagée.
- Minuit : 156 000 hommes ont déjà été débarqués, dont 10 000 sont tués ou blessés. Les Allemands ont perdu entre 4 000 et 9 000 hommes. Des milliers de civils français sont morts sous les bombardements [1].

8 juin : première ville libérée par les alliés : Bayeux (Calvados).
9 juin : les soldats allemands de la Division SS Das Reich pendent 99 personnes à Tulle.
10 juin : massacre des habitants d’Oradour-sur-Glane.
14 juin : le général de Gaulle met le pied sur la côte normande. Il prononce son premier discours à Bayeux.
26 juin : Cherbourg libéré offre le premier port en eau profonde aux alliés.
28 juin : Philippe Henriot est tué par des résistants.
7 juillet : des miliciens assassinent Georges Mandel, un opposé farouche à l’armistice de juin 1940. Il était ministre de l’Intérieur sous le mandat de Paul Reynaud.
9 juillet : libération de Caen.
12 juillet : dernier conseil des ministres à Vichy.
19 juillet : libération de Saint-Lô.
20 juillet : Hitler échappe à un attentat projeté par des officiers allemands.
24 juillet : première tentative avortée de l'« Opération Cobra »
25 juillet : lancement à 9 h 40 de l'« Opération Cobra ».
28 juillet : libération de Coutances.
29 juillet : percée d’Avranches et Mortain.
30 juillet : libération de Granville.
14 août : libération d’Alençon par la 2e DB.
17 août : à Drancy départ du dernier convoi de déportés pour l’Allemagne. À Vichy, Pétain est arrêté par les Allemands qui le conduisent à Belfort.
25 août : reddition du général Von Choltiz, commandant la garnison allemande à Paris. Le général de Gaulle rentre dans Paris et s’installe au ministère de la Guerre.
7 septembre : Pétain et Laval sont emmenés en Allemagne.
15 septembre : création des Cours spéciales de justice.
20 septembre : à Brest, les Allemands capitulent.
25 septembre : en Allemagne tous les hommes de 15 à 60 ans sont mobilisés dans la milice de défense de la Patrie.

1945

22 février : création des comités d’entreprises.
13 au 18 mars : premiers procès devant la Haute cour de Justice.
26 avril : le général Pétain se présente au poste frontalier de Vallorbe pour se constituer prisonnier.
29 avril : le camp de Dachau libéré par les Américains.
30 avril : libération du camp de Ravensbrück par les Russes. Adolf Hitler se suicide.
23 juillet : début du procès de Philippe Pétain.
30 juillet : arrestation de Pierre Laval.
15 août : Pétain est condamné à mort. De Gaulle commue sa peine en détention à perpétuité.

Dans le Cotentin

L'arrivée des Allemands et le début de l'Occupation

17 juin 1940 : les Allemands entrent à Quettreville-sur-Sienne mais l'occupation ne commence que le 24 juillet.

Le Débarquement

6 juin 1944

- 0 h 50 : des parachutistes américains sont largués sur Sainte-Mère-Église.
- 2 h 30 : libération de Sainte-Mère-Église.
- 7 h 45 : 23 000 hommes débarquent à Utah Beach : 200 tués et blessés [1].
- bombardements de Coutances.
- bombardements de Saint-Lô.

Bataille de Normandie

Du 7 juin au 20 août 1944 :

7 et ... juin : bombardements de Saint-Lô
7, 8 et 10 juin : bombardements d'Avranches
11 juin  : libération de Carentan
13 au 14 juin : deuxième bombardement de Coutances
19 juin : libération de Valognes et de Montebourg
19-21 juin : tempête sur la Manche : le port artificiel de Saint-Laurent-sur-Mer (Calvados) est détruit
26 juin : libération de Cherbourg mais le port est détruit
9 juillet : libération de Sainteny
11 juillet : libération de La Meauffe
12 juillet : libération de Saint-Georges-d'Elle et Cloville
15 juillet : libération d'Auxais, Le Mesnil-Durand et Rampan
17 juillet : les forces alliées pénétrent dans Saint-Lô
18 juillet : libération de Saint-Lô
21 juillet : le port de Cherbourg recommence à fonctionner
21-24 juillet : pluies torrentielles sur la Normandie
24 juillet : Opération Cobra, préparation à la percée d'Avranches
27 juillet: le front allemand s'effondre dans le sud Cotentin - Percée d'Avranches
28 juillet : libération du Lorey
28 juillet : libération d'Agon-Coutainville
30 juillet : libération de Quettreville-sur-Sienne par le 86th cavalry squadron arrivant de Montmartin-sur-Mer
31 juillet : libération d'Avranches
3 août : la Manche est libérée
7 août : contre-attaque de Mortain par les Allemands, opération Lüttich
8 au 13 août : la contre-attaque est contenue par les Américains.
20 août : le général de Gaulle, venant de Coutances et se dirigeant vers Avranches, s'arrête sur la place du château de Quettreville-sur-Sienne. Il serre quelques mains sous les ovations.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 AFP, 5 juin 2009, 9 h 24

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