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Chausey-chapelle.jpg|La chapelle.
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La pêche de crustacés (homards et bouquet des Minquiers), qui se pratiquait à l'aide des [[Canot de Chausey|canots de Chausey]], périclite plus tardivement, faisant encore vivre une centaine de personnes après la [[Seconde Guerre mondiale]]. La ferme de la Grande île est alors la seule exploitation agricole <ref name=jourdan/>. Le homard demeure pêché autour des îles et la conchyliculture a fait son apparition : la [[Satmar]] de Gatteville y élève des palourdes sur 21 hectares, et il existe également des élevages d'huîtres (15 ha) et de moules (27 km de bouchots) <ref name=tresors/>.
La pêche de crustacés (homards et bouquet des Minquiers), qui se pratiquait à l'aide des [[Canot de Chausey|canots de Chausey]], périclite plus tardivement, faisant encore vivre une centaine de personnes après la [[Seconde Guerre mondiale]]. La ferme de la Grande île est alors la seule exploitation agricole <ref name=jourdan/>. Le homard demeure pêché autour des îles et la conchyliculture a fait son apparition : la [[Satmar]] de Gatteville y élève des palourdes sur 21 hectares, et il existe également des élevages d'huîtres (15 ha) et de moules (27 km de bouchots) <ref name=tresors/>.


Le tourisme se développe après la libération. {{Nombre|32000}} passagers empruntent en [[1949]] le bateau entre Granville et Chausey. Et c'est sans compter ceux venus de Cancale, Saint-Malo et Jersey <ref name=jourdan/>. Aujourd'hui, Chausey possède l'hôtel-restaurant du Fort et des Îles, la Ferme de Chausey (gîte rural) et des gîtes communaux. Les [[Vedettes Jolie France]] transportent en une heure 130 000 passagers annuels entre [[Granville]] et Chausey <ref name=tresors/>.
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Version du 14 septembre 2021 à 16:48

Carte de situation.

Chausey est un archipel de la Manche, situé au large de Granville, commune à laquelle il est administrativement rattaché.

Il s'étend sur une longueur de 13 km avec 5,5 km de largeur.

Toponymie

Les îles Chausey sur la carte du diocèse de Coutances de Mariette de la Pagerie, 1689.
Les îles Chausey sur la carte de Herman van Loon, 1753.

Attestations anciennes

  • insula quę dicitur Calsoi 1022/1026 [1].
  • insula de Choze [lire Chozé] 1156/1173 [2].
  • insula de Cause [lire Causé] 1179/1181 [3].
  • ecclesi[a] de Chausie 1322 [4], 1332 [5].
  • prior de Chauseyo 1332 [6], 1351/1352 [7].
  • Chaussey 1425 [8].
  • Chausy 1425 [9].
  • Chause [lire Chausé] 1542 [10].
  • Chauzey 1542/1544 [11].
  • Chause [lire Chausé] 1585 [12].
  • Saussée 1634 [13].
  • de Sausee 1661 [14].
  • Isles de Chausey 1689 [15].
  • Isle de Sauze [lire Sauzé] inhabitee 1693 [16].
  • I[sle]s de Chausey 1694 [17].
  • Isles de Chausey 1694 [18], 1698 [19], ~1700 [20], 18e s. [21], 1719 [22], 1749 [23] 1753 [24].
  • l'Isle de Chauzé 1757 [25].
  • Isles de Chausey 1758 [26].
  • I. de Chozé 1764 [27]
  • I. Chausey 1777 [28].
  • Isle de Chausey 1778 [29].
  • Isle de Chausey ou Chozé 1781 [30].
  • I. Chaussey 1792 [31].
  • I[le]s Chaussey 1854 [32].
  • Iles Chausey 1889 [33].
  • Chausey 1903 [34].
  • Iles Chausey 1926 [35], 1978, 1993 [36].
  • Îles Chausey 2007 [37].

Étymologie

L'étymologie du nom actuel de Chausey n'a jamais fait, et ne fait toujours pas, l'unanimité parmi les spécialistes. L'incertitude concerne aussi bien le radical Cals- de la première attestation, que la finale -ey.

La finale -ey
  • Un certain nombre d'auteurs s'accorde aujourd'hui à penser que la finale -ey, que l'on retrouve dans Guernesey, Aurigny (anglais Alderney), Jersey, Orkney (nom anglais des Orcades), etc., est d'origine scandinave, et représente l'ancien norois ey « île ».
  • Parmi les auteurs n'adoptant pas ce point de vue, il faut citer Auguste Longnon, pour qui cet élément est le mot saxon apparenté īg « île » [38], et François de Beaurepaire, qui préfère y voir un appellatif germanique augia « île », de même origine que ey, emprunté antérieurement à l'arrivée des Scandinaves en Normandie, et attesté depuis la mer du Nord (cf. Ooi en Hollande) jusqu'à l'Atlantique (cf. l'île d'Yeu) [4].
  • Enfin, René Lepelley différencie Chausey du nom des îles Anglo-Normandes en -ey, et voit ici dans cette finale le produit du suffixe collectif gallo-roman -ĒTU [39], celui qui apparaît à la fin de Quesnay, Au(l)nay, Fresnay, Fontenay, etc. Dans cette hypothèse, on pourra s'étonner de la graphie en -oi de 1022/1026, là où l'on attend normalement -ei : en effet, l'évolution [ei] > [oi] ne se manifeste pas avant le milieu du 12e siècle dans l'Est et le Nord-est de la France; elle épargne en outre la Normandie et le grand Ouest, qui conservent [ei]. En outre, cette graphie se retrouve dans les attestations anciennes de Jersey (Gersoi), Guernesey (Greneroi) et Aurigny (Alrenoi) [4].
Le radical Cals-

Diverses opinions ont été émises au sujet du premier élément.

  • Les érudits du XIXe siècle ont eu tendance à identifier le radical de la première attestation Calsoi au latin calx « caillou; chaux » et aussi « talon », hypothèse intenable d'un point de vue phonétique, et abandonnée aujourd'hui [40].
  • François de Beaurepaire rapproche Calsoi, de façon conjecturale, du toponyme anglais Cholsey (Coelesig 891, 1006), qu'Eilert Ekwall interprète par « l'île (-ig) de Cēol (nom de personne anglo-saxon) [41]. L'hypothèse est effectivement séduisante, mais s'accorde assez mal avec les formes dialectales normandes non palatalisées Calsoi (1022/1026), puis Causé (1179/1181) du nom de Chausey. Le c de Cēol note [tʃ], et ce nom devrait d'ailleurs être transcrit Ċēol; il ne peut en aucun cas être prononcé [k], comme le c de Calsoi / Causé.
  • René Lepelley [39] associe le suffixe collectif gallo-roman -ĒTU (voir plus haut) à un radical d'origine pré-latine [42] °kal-s- « pierre », d'où une formation gallo-romane °CALSĒTU, « le lieu où il y a des cailloux » (ou mieux : des pierres, des rochers). Si le sens du radical convient très bien au site rocheux de Chausey, l'élargissement en -s- de la racine °kal- « pierre », dont on ne sait d'où il vient, semble représenter une solution ad hoc pour justifier le radical Cals- de Calsoi.

Aucune des deux dernières explications n'emporte entièrement l'adhésion, pour les raisons qui viennent d'être exprimées. Une solution intermédiaire consisterait à combiner le radical °kal-s- « pierre » à l'élément d'origine germanique (saxonne, scandinave ou autre) désignant l'île, mais il faudrait pour cela que °kal-s- remplisse deux conditions : être clairement attesté ailleurs, et avoir été assez tardivement en usage pour que cette combinaison avec un élément germanique soit possible. Alternativement, on pourrait considérer que l'île, d'abord appelée d'un nom d'origine pré-latine en °kal-s-, fut partiellement rebaptisée grâce à l'ajout plus tardif de cet élément. En l'état des choses, il semble pour l'instant impossible d'affirmer quoi que ce soit de définitif.

Géographie

Une des plages de la Grande île de Chausey.

L'archipel est composé de cinquante-deux îlots, dont une trentaine recouverts de végétation, avec, à marée basse, des milliers de rochers. On parle d'un îlot par semaine à marée haute et d'un par jour à marée basse.

Comme dans la baie du Mont Saint-Michel, le marnage y est le second le plus élevé du monde. Il peut atteindre 14 mètres d'écart entre les hautes et les basses mers extrêmes [43], après les 15 mètres de la baie de Fondy, sur la côte Atlantique de l'Amérique du Nord.

Chausey se situe à une trentaine de kilomètres au Nord du Mont-Saint-Michel et à une quinzaine à l'ouest de Granville.

La Grande île

La Grande île est, comme son nom l'indique, la principale terre de l'archipel, avec 1,2 kilomètre de longueur pour 300 mètres de large. Elle accueille un vieux fort du XVIe siècle, reconstruit par l'industriel Louis Renault en 1928, le phare de la pointe de la Tour (1847), qui signale le Sound de Chausey et abrite la centrale électrique de l'île, et le fort de 1866. Elle est la seule île à être habitée, par des pêcheurs.

Lieux-dits

La Déchirée, la Sellière, la Conchée, les Huguenans, Ile d'Ancré, Romond, le Grand, le Petit, Grand Colombier, la Maule, les Rondes de l'Ouest, la Houllée...

Histoire

Les îles Chausey ont certainement été rattachées à la terre ferme, mais bien avant l'époque historique : il y a donc lieu de reléguer parmi les légendes la fameuse marée de septembre 709, envahissant toute la vaste baie et la forêt de Scissy, dont la première mention remonte d'ailleurs au XVe siècle [44].

Le nom de Chausey apparaît dans les chartes vers 1022/1026, où le duc de Normandie, Richard II, fait don de l'archipel, comme de la baronnie de Saint-Pair, aux religieux de l'abbaye du Mont-Saint-Michel, pour y établir une chapelle desservie par deux moines. À partir de 1343, et pour deux siècles, le prieuré demeure sous l'autorité de l'abbé du Mont mais est desservi par les Franciscains [45]. Il était situé sur la Grande île, non loin des bâtiments actuels de la ferme : la chapelle, dont on a retrouvé les fondations, se trouvait dans la grande prairie à l'ouest du jardin.

Rattachées au domaine royal français en 1204, les îles sont occupées durant la Guerre de Cent Ans par les troupes de Charles VII de France. En 1558, Henri II fait construire une forteresse, rapidement confiée à Jacques II de Matignon dont les descendants conserveront le titre de gouverneur de Chausey jusqu'en 1789. Les Anglais tentent de prendre ce point avancé de défense et de surveillance en 1694, 1695, 1744 et entre 1756 et 1757, attaque menée par l’amiral Howe. La forteresse est détruite en 1758, faisant perdre à Chausey son intérêt militaire [45].

Le Blainvillais Régnier développe alors la fabrication de la « barille » (soude) à partir du varech et l'abbé Nolin, chanoine de Dijon et agronome, met en culture les îles. L’ecclésiastique reçoit le 28 juillet 1772 la concession des îles par Louis XV. À sa mort, la famille Régnier rachète l'archipel qui poursuit la production de la soude et relance l'exploitation des carrières. Jean-Louis Régnier tente en 1781, avec le baron de Rullecourt, une expédition contre Jersey [45]. Pêcheurs, carriers et soudiers, originaires de Blainville-sur-Mer et Granville vivaient en bonne intelligence sur l'île.

Régnier vend à son tour en 1786 à l'armateur granvillais Pimor. Le service religieux, assuré par le clergé du diocèse, est interrompu sous la Révolution, pour ne reprendre qu'en 1848 [45].

La famille Pimor est reconnue propriétaire par le ministère des Finances en 1803. Par héritage, les îles passent aux Harasse et aux Hédouin [45]. L'Etat en exproprie une partie au milieu du XIXe siècle pour y construire le phare en 1847, le fort en 1866 et le sémaphore en 1867 [45]. A la fin du siècle, une demi-compagnie du 2e régiment d'infanterie de Granville occupe le fort. Il abrite en 1871 des prisonniers communards, avant d'être déclassé en 1904 et de servir de lieu d'internement de prisonniers allemands lors de la Première Guerre mondiale [45].

Pour en conserver les caractéristiques essentielles, les demoiselles Marie et Léonie Hédouin, héritières des Pimor lèguent en 1920 les terres non occupées par le fort, le phare et le sémaphore à une société civile immobilière (SCI) formée par des habitués de l'île, dont Jules Durand, le père de Marin-Marie, à qui les sœurs Hédouin avaient proposé de le vendre. Il en prend la présidence, suivi de son fils, entre 1944 et 1959.

Le 8 juin 1944, un bombardier américain Liberator s'écrase sur l'île, faisant 5 morts et 5 rescapés faits prisonniers par les Allemands.

L'école ferme en 1972, André Delaby, successeur de Pierre Jourdan et dernier curé, se retire en 1981, et la ferme voit sa dernière vache en 1990 [46].

Géologie

L'archipel est formé par de la granodiorite cadomienne [47], dit « granite de Chausey », antérieur au poudingue granvillais [45]. Elle affleure sur le littoral et a été longtemps exploitée par des carrières. La granodiorite de Chausey, de couleur gris bleuté, est composée majoritairement de feldspaths (53,5%), ainsi que de quartz (31 %) et de paillettes noires de biotite (14,5 %). Elle est proche de celle du massif de Vire[47].

La vie de l'archipel

L'archipel des îles Chausey est une petite île « retirée » du monde citadin. On ne trouve aucun véhicule mise à part deux tracteurs destinés à gérer l'entretien de l'île (poubelles...). De même, on ne trouve que très peu de commerces : une boutique, un bar, un hôtel ; le strict nécessaire.

L'été, les navettes Jolie France et Jeune France assurent des traversées tous les jours. C'est pourquoi il y a énormément de visiteurs sur la grande île, mais il ne faut pas non plus oublier les touristes qui utilisent leur propre bateau (souvent sur les îlots).

L'hiver, Chausey est désertique : on peut compter les habitants de l'île sur les doigts de la main. Il n'y a que deux pêcheurs qui y restent à l'année mais qui retournent de temps en temps sur le continent afin de s’approvisionner, puisque les commerces sont fermés à cette saison.

Faune et flore

Chausey est une réserve ornithologique d'importance mondiale [48]. Les oiseaux de mer sont largement représentés : grand cormoran et cormoran huppé, goéland argenté et marin, grand goéland brun, sterne pierregarin, tadorne de Belon, aigrette garzette, huîtrier-pie, mouette rieuse, bernache cravant, fou de Bassan, etc.

Une colonie de dauphins tursiops réside dans la baie du Mont-Saint-Michel.

Les espèces végétales les plus remarquables sont le chardon bleu, la betterave maritime, le géranium sanguin, la mercuriale, l'œillet de France, le rosier pimprenelle, l'arroche, et la livèche.La romulée à petites fleurs y est menacée par le piétinement des touristes.

Dans la zone de battement des marées, la roche est couverte de lichens incrustants noirs (verrucaria maura), tandis qu'au-dessus, les embruns favorisent la couverture de lichens incrustants orange (caloplaca marina) [47].

Lieux et monuments

Patrimoine bâti
Patrimoine naturel
  • Anse de la Truelle (carrières de granite)
  • Chenal Beauchamps
  • Criques et plages : Port-Marie, Port-Homard, la Grand-Grève...
  • Les
  • Grande île : 1,2 km-2 km de long sur une largeur variant entre 200 m et 1 km
  • Gros-Mont (point culminant)
  • Île Longue
  • Les Huguenans
  • Sentier littoral (3,5 km)
  • Sound (chenal naturel)

Personnalités liées à l'archipel

Économie

D'importantes carrières de granit sont exploitées à Chausey à partir du XIe siècle (aujourd'hui abandonnées). Les énormes blocs extraits sur place étaient acheminés par bateau vers Saint-Germain-sur-Ay, Genêts et Regnéville. Le granit de Chausey a entre autres servi à la construction de l'abbaye du Mont-Saint-Michel, des remparts, églises et maisons de Granville, des quais de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), des manoirs du Cotentin et même des trottoirs de Paris et de Londres [43]. Les îles Anglo-Normandes s'y fournissaient également jusqu'à l'interdiction de vente par le secrétaire d’État à la Marine en 1731 [45].

La coupe du varech pour produire de la soude, utilisée à la fabrication du verre, remonte au moins au XIIIe siècle. Elle est interdite aux Jersiais en 1736 pour permettre de fournir la Manufacture royale de glaces. Un siècle plus tard, on compte 500 barilleurs, essentiellement blainvillais, qui passent six mois sur l'archipel pour produire la soude traitée dans une usine à Granville. L'activité disparait vers 1880 [45].

La pêche de crustacés (homards et bouquet des Minquiers), qui se pratiquait à l'aide des canots de Chausey, périclite plus tardivement, faisant encore vivre une centaine de personnes après la Seconde Guerre mondiale. La ferme de la Grande île est alors la seule exploitation agricole [45]. Le homard demeure pêché autour des îles et la conchyliculture a fait son apparition : la Satmar de Gatteville y élève des palourdes sur 21 hectares, et il existe également des élevages d'huîtres (15 ha) et de moules (27 km de bouchots) [46].

Le tourisme se développe après la libération. 32 000 passagers empruntent en 1949 le bateau entre Granville et Chausey. Et c'est sans compter ceux venus de Cancale, Saint-Malo et Jersey [45]. Aujourd'hui, Chausey possède l'hôtel-restaurant du Fort et des Îles, la Ferme de Chausey (gîte rural) et des gîtes communaux. Les Vedettes Jolie France transportent en une heure 130 000 passagers annuels entre Granville et Chausey [46].

Culture

Le peintre de marine Marin-Marie illustre les traditions ancestrales entourant la pêche à Chausey.

En 1974, Claude Chabrol y tourne son film Une partie de plaisir.

Sources

  • Jacques Doris, Les îles Chausey, Publications et guides de l'office de tourisme de la Côte d'émeraude normande, Coutances, 1929 Disponible sur Normannia
  • Yves Paccalet, « Chausey, l'archipel de l'étrange », Terre Sauvage n° 126, mars 1998

Bibliographie

voir l'article détaillé Bibliographie des îles Chausey

Notes et références

  1. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 161, § 49.
  2. Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. I, 1916, p. 489, § CCCXLVIII.
  3. Léopold Delisle, Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, 2 vol., A. Le Brument, Rouen; vol. II, 1873, p. 316, § XLII.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 100.
  5. Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 210a.
  6. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 337C.
  7. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 373B.
  8. Siméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), Firmin-Didot, Paris, t. I, 1879, p. 188, § LV.
  9. Siméon Luce, op. cit., p. 192, § LV.
  10. Sebastien Munster, « Galliae Regionis Nova Descriptio », tirée de la Cosmographia, Bâle, 1542.
  11. Jean Rotz, [Carte de la Manche], 1542/1544 [British Library].
  12. Gerard Mercator (1512-1594), Britannia et Normandia cum confinibus regionibus, Duisbourg, 1585 [NBF, Collection d'Anville, cote 00456 bis.
  13. Sébastien Cramoisy, Carte générale de toutes les costes de France tant de la mer Océane que Mediterranée, 1634 [BNF].
  14. Henrdick Doncker, Pas Caart van de Canaal tusschen Engeland en Vrancrijck…, Amsterdam, 1661.
  15. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, Collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  16. Romain De Hooghe, Carte Nouvelle des Costes De Normandie Et De Bretagne despuis le Havre De Grace jusques a Morlaix, chez Pierre Mortier, Amsterdam, 1693.
  17. Michel-Antoine Baudrand, La France suivant les nouvelles observations, C. Roussel, Paris, 1694 [BNF, GED-6682].
  18. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
  19. Nicolaes Jansz Visscher junior et Gilliam Van der Gouwen, Manica, gallis La Manche et Belgis het Canaal, pars oceani inter Angliam et Galliam, hujus septentrionalem et illius meridionalem oram rigans cum adjacentibus exactissimé in tabulam redacta et edita, éd. Petr. Schenck junior, Amsterdam, 1698 [BNF].
  20. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
  21. Carte de la Manche, 18e s. [BNF, Collection d'Anville, cote 00761 B].
  22. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  23. Nouvelle carte réduite de la Manche, Chez Mr Bellin, Paris, 1749 [BNF, Collection d'Anville, cote 00762 B].
  24. Herman van Loon, D2.me [= Deuxième] carte particuliere des costes de Normandie contenant les costes du Cotentin depuis la Pointe de la Percée Jusqu'a Granville ou sont Comprises les Isles de Jersey, Grenezey, Cers, et Aurigny, avec les Isles de Brehat. Comme elles paroissent a basse Mer dans les grandes marées, Atlas Van Keulen, Amsterdam, 1753 [BNF]
  25. Jacques-Nicolas Bellin (1703-1772), Carte réduite de l'Isle d'Aurigni et des isles et roches voisines. Dressée au dépost des cartes et plans de la Marine pour le service des vaisseaux du roy par ordre de M. de Machault garde des sceaux de France, ministre et secrétaire d'Etat, Paris, 1757 [BNF, Collection d'Anville, cote 01112].
  26. G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  27. Jacques-Nicolas Bellin (1703-1772), Suite de la coste de Normandie depuis Surville jusqu'au Mont S. Michel, avec l'Isle de Jersey, Paris, 1764.
  28. P. Santini, Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, Remondini, Venise, 1777.
  29. Jean de Beaurain, Carte de la Manche ou du canal qui sépare les côtes de France d'avec celles d'Angleterre, 1778 [BNF].
  30. Louis Stanislas d'Arcy de la Rochette, « A chart of the islands of Jersey and Guernsey, Sark, Herm and Alderney; with the adjacent coast of France », 1781, reproduit dans General atlas, publ. par William Faden, London, 1811.
  31. Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.
  32. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  33. Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.
  34. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  35. Carte du département de la Manche, L’Illustration économique et financière, 28 août 1926.
  36. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  37. Carte IGN au 1 : 25 000.
  38. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929 (rééd. Champion, Paris, 1979), p. 184, § 750.
  39. 39,0 et 39,1 René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des Îles Anglo-Normandes, éd. Christine Bonneton, 1999, p. 95-96.
  40. Cette hypothèse a malheureusement été encore reprise par C. et G. Hurel dans Les Îles Chausey - Inventaire et histoire des toponymes, impr. Le Cornec, 1985, p. 66. D'une manière générale, cet ouvrage vaut surtout pour son iconographie et l'inventaire quasi-exhaustif des noms d'îles, d'îlots et d'écueils qui y est fait. Les auteurs, qui ne maîtrisent pas plus la linguistique que l'analyse toponymique, ont été hélas dépassés par un travail pour lequel il ne disposaient ni des connaissances ni de la méthodologie nécessaires.
  41. Eilert Ekwall, The Concise Oxford Dictionary of English Place-names (4th edition), Oxford University Press, Oxford, 1960, p. 106b.
  42. L'auteur parle d'une « racine indo-européenne kal- »; la plupart des spécialistes la considèrent comme pré-indo-européenne.
  43. 43,0 et 43,1 « Chausey, l'île aux trésors », Pays de Normandie, n° 70, automne 2010.
  44. Cf. vicomte Paul de Gibon, Un archipel Normand, les Îles Chausey et leur histoire, avec gravures, cartes et notes d'histoire naturelle, Coutances, Imprimerie Notre-Dame, 1918, 658 p.
  45. 45,00 45,01 45,02 45,03 45,04 45,05 45,06 45,07 45,08 45,09 45,10 et 45,11 Michel Eude, « Pierre Jourdan, Les Iles Chausey », Annales de Normandie, 1956, vol. 6, n° 1 (lire en ligne sur Persée).
  46. 46,0 46,1 et 46,2 « Chausey (archipel des) », France, le trésor des régions. (lire en ligne).
  47. 47,0 47,1 et 47,2 « La Granodiorite Cadomienne, Iles Chausey (Manche) », Lithothèque de Normandie. [1]
  48. La Manche Libre, supplément été 2005.

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