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==Missions secrètes à l’étranger==
==Missions secrètes à l’étranger==
Fils d’un lieutenant de [[Gendarmerie nationale|Gendarmerie]] de [[Mortain]], Charles Letellier-Blanchard choisit la même arme au sortir de Saint-Cyr. C’est un esprit brillant doué pour la diplomatie car Napoléon III le charge en [[1854]] de missions secrètes auprès du roi de Suède et de l’empereur d’Autriche en vue de négocier des alliances contre la Russie.  
Fils d’un lieutenant de [[Gendarmerie nationale|gendarmerie]] de [[Mortain]], Charles Letellier-Blanchard choisit la même arme au sortir de Saint-Cyr. C’est un esprit brillant doué pour la diplomatie car [[Napoléon III et la Manche|Napoléon III]] le charge en [[1854]] de missions secrètes auprès du roi de [[La Suède et la Manche|Suède]] et de l’empereur d’Autriche, en vue de négocier des alliances contre la Russie.  


Puis après avoir servi dans l’état-major du corps expéditionnaire de la Baltique, il est promu colonel et nommé commandant de la garde de Paris. Il est à la tête de la légion de Gendarmerie de Nantes quand il accède en [[1868]] au grade de général de brigade. Quand survient la guerre de [[1870]], il est nommé au commandant du grand quartier général impérial de l’armée du Rhin. Il est fait prisonnier à Metz après la capitulation et conduit en captivité à Hambourg.  
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==Source==
==Source==
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541147
René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, ISBN 2914541147.


==Article connexe==
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[[Catégorie:Biographie]]
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[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
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Charles Letellier-Blanchard, né à Mortain le 16 février 1814 [1] et mort à Morteaux-Couliboeuf (Calvados) le 18 février 1902, est une personnalité militaire de la Manche.

Missions secrètes à l’étranger

Fils d’un lieutenant de gendarmerie de Mortain, Charles Letellier-Blanchard choisit la même arme au sortir de Saint-Cyr. C’est un esprit brillant doué pour la diplomatie car Napoléon III le charge en 1854 de missions secrètes auprès du roi de Suède et de l’empereur d’Autriche, en vue de négocier des alliances contre la Russie.

Puis après avoir servi dans l’état-major du corps expéditionnaire de la Baltique, il est promu colonel en 1861 et nommé commandant de la garde de Paris en 1862 [2]. Il est à la tête de la légion de gendarmerie de Nantes Référence nécessaire quand il accède en 1868 au grade de général de brigade. En cette qualité, il est appelé au commandement des subdivisions de la Loire-Inférieure et de la Vendée [2]. Quand survient la guerre franco-allemande de 1870, il est nommé au commandement du grand quartier général impérial de l’armée du Rhin. Il est fait prisonnier à Metz après la capitulation et conduit en captivité à Hambourg.

Placé dans le cadre de réserve en 1876, il termine sa carrière comme inspecteur général de la gendarmerie et prend sa retraite en 1882 [2].

Notes et références

  1. – Acte de naissance n° 14 - Page 116/546.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 La France militaire, 8 mars 1902.

Source

René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, ISBN 2914541147.

Article connexe