Charles Le Crest
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Charles Alexandre Marcelin Le Crest, né à Cherbourg le 16 juin 1870 et mort dans la même commune le 12 janvier 1918 [1], est une personnalité journalistique et artistique de la Manche.
Biographie
Il suit ses études au lycée Victor-Grignard à Cherbourg, puis il commence des études de droit [2]. Il travaille dans les études de Me Brière et Le Blond [3]. Il devient principal clerc d'avoué [2].
Passionné par l'écriture, il s'oriente vers le journalisme [2]. Il travaille pour Le Réveil et Cherbourg-Éclair, dont il devient le rédacteur en chef [2].
Il préside le Syndicat des journalistes professionnels [2].
Le 3 novembre 1900, à la mairie du deuxième arrondissement de Paris [1], il se marie avec Jeanne Dorrée (1880-1959), sœur du peintre Émile Dorrée.
En plus du journalisme qui l'accapare pourtant beaucoup, Charles Le Crest trouve quand même le temps, à ses rares heures de loisirs, d'écrire également des revues, Cherbourg en scène, Chiron les rangs, As-tu vu l'bolide ?, Cherbourg s'amuse, Germaine la Cherbourgeoise et une pièce de théâtre Pour l'enfant, jouée à Cherbourg, Paris et Brest (Finistère) [3]. Il est membre de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques.
La Première Guerre mondiale lui ravit son fils aîné, caporal au 1er Régiment d'infanterie coloniale, tué en août 1914 dans les combats de Rossignol (Belgique). En réaction, il s'engage alors à 44 ans dans le 25e Régiment d'infanterie. Il est pris comme auxiliaire et devient sergent fourrier [3].
Il meurt à Cherbourg, à l'hôpital maritime, âgé de 47 ans, emporté rapidement par une hémoptysie, compliquée par une congestion pulmonaire et la fièvre typhoïde [2].
Sa fillette Saugette, 9 ans, meurt trois jours après lui. Ses obsèques, qui ont lieu le 14 janvier, sont suivies par un millier de personnes [3].
Il est le père du journaliste Jean Le Crest (1911-1994).
Distinction
Il est officier de l'Instruction publique.