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[[Fichier:Chapelle des Marins, Gatteville-le-Phare, Manche (50), France.jpg|thumb|200 px| ]]
[[Fichier:Gatteville-le-Phare Chapelle des Marins 2013 09 01.jpg|thumb|350 px|Chapelle des marins à Gatteville. ]]
La '''Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours''' ou couramment '''chapelle des marins''' à [[Gatteville-le-Phare]], est un édifice catholique de la [[Manche]].
La '''Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours''' ou couramment '''chapelle des marins''' à [[Gatteville-le-Phare]], est un édifice catholique de la [[Manche]].


==Histoire==
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La chapelle est construite au XI{{e}} siècle, époque dont il subsiste des traces de peintures murales. Le [[25 novembre]] [[1120]], elle est témoin du [[naufrage de la Blanche-Nef]] sur le rocher de Quillebœuf <ref name=Leblond>Bernard Leblond, ''Les Pierres qui parlent'', éd. Notre-Dame, Coutances, 1970.</ref>.
La chapelle est construite au XI{{e}} siècle, époque dont il subsiste des traces de peintures murales. Le [[25 novembre]] [[1120]], elle est témoin du [[naufrage de la Blanche-Nef]] sur le rocher de Quillebœuf <ref name=Leblond>Bernard Leblond, ''Les Pierres qui parlent'', éd. Notre-Dame, Coutances, 1970.</ref>.


Une statue de la Vierge datant du XVI{{e}} est située à l'extérieur au dessus du porche. Elle fut sauvée des pillages par quelques marins gattevillais qui, dès le début de la révolution en [[1789]], l'arrachèrent à sa niche de pierre pour la cacher dans le puits d'Infremar, situé à une cinquantaine de mètres de là et ce jusqu'à la fin de la révolution. Quand le calme revint, les marins replacèrent la statue sur son piédestal qu'elle n'a plus quitté depuis <ref name=Leblond></ref> .
Une statue de la Vierge datant du XVI{{e}} est située à l'extérieur au dessus du porche. Elle fut sauvée des pillages par quelques marins gattevillais qui, dès le début de la [[Révolution française dans la Manche|Révolution]] en [[1789]], l'arrachèrent à sa niche de pierre pour la cacher dans le puits d'Infremar, situé à une cinquantaine de mètres de là et ce jusqu'à la fin de la révolution. Quand le calme revint, les marins replacèrent la statue sur son piédestal qu'elle n'a plus quitté depuis <ref name=Leblond/>.


À l'intérieur de la chapelle se trouve une statue de bois polychromée qui, jusqu'en [[1783]], portait le nom de Notre-Dame d'Espérance. Au début de la révolution, les marins prirent le parti de l'enterrer sous le vieux clocher en bâtière de l'église. C'est dans les ténèbres et le froid humide de la terre qu'elle fut sauvée de la profanation. Elle est maintenant invoquée sous le vocable de Notre-Dame de Bon Secours et fut l'objet de nombreux pèlerinages <ref name=Leblond></ref> .
À l'intérieur de la chapelle se trouve une statue de bois polychromée qui, jusqu'en [[1783]], portait le nom de Notre-Dame d'Espérance. Au début de la Révolution, les marins prirent le parti de l'enterrer sous le vieux clocher en bâtière de l'[[Église Saint-Pierre (Gatteville-le-Phare)|église Saint-Pierre]]. C'est dans les ténèbres et le froid humide de la terre qu'elle fut sauvée de la profanation. Elle est maintenant invoquée sous le vocable de Notre-Dame de Bon Secours et fut l'objet de nombreux pèlerinages <ref name=Leblond/> .


Le conseil municipal envisage en [[1886]] de la démolir au profit de la construction d'une nouvelle école, mais retire son projet face à l'opposition des habitants <ref name=visite>« Une visite captivante de la chapelle des marins », ''La Manche libre'' (édition Cherbourg), 3 novembre 2012, p. 36.</ref>.  
Le conseil municipal envisage en [[1886]] de la démolir au profit de la construction d'une nouvelle école, mais retire son projet face à l'opposition des habitants <ref name=visite>« Une visite captivante de la chapelle des marins », ''La Manche libre'' (édition Cherbourg), 3 novembre 2012, p. 36.</ref>.  


D'humbles pierres taillées dans le [[Granite|granit]] servent de marches pour entrer dans la chapelle par le portail du XVIII{{e}}<ref name=Leblond></ref>.
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Version du 29 novembre 2022 à 19:36

Chapelle des marins à Gatteville.

La Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours ou couramment chapelle des marins à Gatteville-le-Phare, est un édifice catholique de la Manche.

Histoire

L'intérieur.

La chapelle est construite au XIe siècle, époque dont il subsiste des traces de peintures murales. Le 25 novembre 1120, elle est témoin du naufrage de la Blanche-Nef sur le rocher de Quillebœuf [1].

Une statue de la Vierge datant du XVIe est située à l'extérieur au dessus du porche. Elle fut sauvée des pillages par quelques marins gattevillais qui, dès le début de la Révolution en 1789, l'arrachèrent à sa niche de pierre pour la cacher dans le puits d'Infremar, situé à une cinquantaine de mètres de là et ce jusqu'à la fin de la révolution. Quand le calme revint, les marins replacèrent la statue sur son piédestal qu'elle n'a plus quitté depuis [1].

À l'intérieur de la chapelle se trouve une statue de bois polychromée qui, jusqu'en 1783, portait le nom de Notre-Dame d'Espérance. Au début de la Révolution, les marins prirent le parti de l'enterrer sous le vieux clocher en bâtière de l'église Saint-Pierre. C'est dans les ténèbres et le froid humide de la terre qu'elle fut sauvée de la profanation. Elle est maintenant invoquée sous le vocable de Notre-Dame de Bon Secours et fut l'objet de nombreux pèlerinages [1] .

Le conseil municipal envisage en 1886 de la démolir au profit de la construction d'une nouvelle école, mais retire son projet face à l'opposition des habitants [2].

D'humbles pierres taillées dans le granite servent de marches pour entrer dans la chapelle par le portail du XVIIIe[1].

Elle subit un incendie en 1887 [2].

Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 17 mars 1975 [3].

Elle abrite une stèle commémorant le naufrage de La Luna en 1860.

Situation

À gauche sur cette vue ancienne.

Elle est située sur la place Notre-Dame où se tiennent également l'église Saint-Pierre et le monument aux morts.

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Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Bernard Leblond, Les Pierres qui parlent, éd. Notre-Dame, Coutances, 1970.
  2. 2,0 et 2,1 « Une visite captivante de la chapelle des marins », La Manche libre (édition Cherbourg), 3 novembre 2012, p. 36.
  3. « Notice n°PA00110405 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.

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