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La société travaille avec ses trois chalutiers à vapeur d'origine et une cinquantaine de cordiers à moteur basés dans le [[port de pêche de Cherbourg|port de Cherbourg]], mais également à [[Barfleur]], [[Cosqueville]], [[Port du Becquet|Le Becquet]], [[Querqueville]], [[Auderville]], [[Herqueville]] <ref name=Marine/>. Elle traite une moyenne de 25 tonnes de poisson par jour.


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==Notes et références==
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[[Catégorie:Entreprise de l'agglomération cherbourgeoise]]
[[Catégorie:Ancienne entreprise de l'agglomération cherbourgeoise]]
[[Catégorie:Port de Cherbourg]]
[[Catégorie:Port de Cherbourg]]
[[Catégorie:Activité maritime dans la Manche]]

Version du 14 mai 2020 à 13:54

Les Chalutiers cherbourgeois est une ancienne entreprise de la Manche, située à Cherbourg, spécialisée dans l'armement à la pêche et le mareyage.

Elle est fondée en 1923 par « un groupe de personnalités essentiellement cherbourgeoises et appartenant au monde maritime local » [1].

Le conseil d'administration est présidé par Joseph Hamel, principal actionnaire. Il compte notamment parmi ses membres Camille Th. Quoniam, président de la Chambre de commerce de Cherbourg. L'entreprise est dirigée par H. Bourdet [2], puis E. Mauger [1], tous deux capitaines au long cours.

Elle commence son activité avec trois chalutiers à vapeur, la Hague, le Val de Saire et le Loki.

Le 1er août 1929, la société acquiert le fonds de commerce de mareyage appartenant à Cherbourg à la Compagnie française des pêcheurs réunis [1]. La société installe son siège à Cherbourg, 10, quai de Caligny.

La société travaille avec ses trois chalutiers à vapeur d'origine et une cinquantaine de cordiers à moteur basés dans le port de Cherbourg, mais également à Barfleur, Cosqueville, Le Becquet, Querqueville, Auderville, Herqueville [1]. Elle traite une moyenne de 25 tonnes de poisson par jour.

La grève des pêcheurs à l'automne 1936 l'affaiblit et la plonge dans le déficit. La Seconde Guerre mondiale lui porte un autre rude coup. En 1947, elle vend son fonds de commerce d'armateur à la Société d'armement maritime et de transport de Cherbourg (SAMT) de Félix Amiot et ne se consacre plus dès lors qu'au maréyage. Elle rejoint d'ailleurs le Groupement des mareyeurs expéditeurs de Cherbourg.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Journal de la marine marchande, n° 648, 3 septembre 1931.
  2. L'Illustration économique et financière, numéro spécial « La Manche », 28 août 1926.