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À l'automne [[2011]], Chéreau emploie 550 personnes et veut produire 16 véhicules par jour <ref>''Ouest-France'', 26 septembre 2011. </ref>.
À l'automne [[2011]], Chéreau emploie 550 personnes et veut produire 16 véhicules par jour <ref>''Ouest-France'', 26 septembre 2011. </ref>.


Chéreau a des filiales au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Espagne <ref name=ch/>.
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Version du 17 mars 2016 à 23:07

Les établissements Chéreau sont une entreprise de la Manche établie à Avranches, spécialisée dans la fabrication de camions frigorifiques.

Fondation de l'entreprise

La société est créée en 1950 [1] par Jean et Simone Chéreau pour fabriquer des caisses pour camions [2], ainsi que des véhicules publicitaires sur mesure [1]. La première usine, à Avranches, est grande de 650 mètres carrés [1]. En 1955, l'entreprise se voit ainsi attribuer le trophée de la Fédération française de la publicité pour ses drôles de camions qui ne passent pas inaperçus [3].

Les débuts du transport frigorifique

En 1952, le ministère de l'Agriculture adopte une nouvelle réglementation sur le transport des denrées alimentaires. Jean Chéreau y voit un potentiel de développement pour son entreprise. Les premiers camions carrossés isothermes Chéreau sortent des usines d'Avranches en 1953 [1]. En 1955, Chéreau se lance dans la carrosserie frigorifique, qui deviendra sa marque de fabrique [3][1].

Développement d'une entreprise internationale

À la fin des années 1960, Chéreau produit son premier châssis de semi-remorque [1].

En 1976, l'entreprise change de statut est devient société anonyme : les Établissements Jean Chéreau SA sont créés [1].

Chéreau commence à exporter sa production et doit investir dans un nouveau site de production, à Ducey, en 1981 [1]. Le site de Ducey s'agrandit, à plusieurs reprises, dans les années 1990 [1].

En 2000, Chéreau dispose de 60 000 m² de bâtiments industriels [1].

Effectifs

1952 - 12 1962 - 60 1966 - 175 1977 - 251 1998 - 622 2013 - 719 2015 - 850

Histoire récente

En 2002, l'entreprise sort 3 600 véhicules de ses ateliers d'Avranches et de Ducey, pour un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros [2].

En 2003, les établissements Chéreau commencent à connaître des difficultés. Ils sont mis en redressement judiciaire le 21 février [2]. En octobre, Jean-Luc Chéreau vend la société familiale à la holding allemande Trailer Holding GmbH, par le biais de la société Kögel [2]. Alain Guermeur est nommé président [1].

En 2008, la société produit en moyenne 16,9 camions par jour et emploie jusqu'à 800 personnes au plus fort de l'activité [4].

L'entreprise subit les conséquences de la crise économique de 2008 :
-En avril 2009, à la suite d'une baisse des commandes, le personnel est mis en chômage partiel (une semaine sur quatre) [5].
-En décembre 2009, les actionnaires vendent l'entreprise, qui emploie encore 610 personnes, à ses principaux cadres dirigeants, Alain Guermeur, Philippe Legendre, Patrick Guiffant et Pierre-Yves Le Bot[6], par le biais de la holding Chéreau Holding SAS, créée en novembre. Alain Guermeur reste président. Le plan social initial prévoit 210 licenciements, puis est ramené à 114 [2]. Finalement, 85 salariés quittent la société, dont 77 selon une convention de reclassement[7].

À l'automne 2011, Chéreau emploie 550 personnes et veut produire 16 véhicules par jour [8].

Chéreau dispose de filiales au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Espagne [1].

En 2016, l'entreprise est rachetée par le fonds d'investissement espagnol Miura Private Equity, qui possède déjà le carrossier frigorifique Sor Iberica (300 salariés et 50 M€ de chiffre d'affaires) [9]. Ensemble, les deux carrossiers forment The Reefer Group [9].

Administration

Adresse : Chéreau SAS
52, boulevard du Luxembourg
50307 Avranches Cedex
Tél. 02 33 58 06 00
Fax 02 33 58 44 79
Président : Alain Guermeur

Notes et références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 et 1,11 Historique de la société Chéreau, chereau.com, consulté le 17 mars 2016 (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Éric Bléas, Ouest-France, 23 décembre 2009.
  3. 3,0 et 3,1 « Les années 50 dans la Manche », Ouest-France, hors-série, sd, p. 27.
  4. Ouest-France, 13 janvier 2009.
  5. AFP, 10 avril 2009, 17 h 33.
  6. « Chéreau croit en l'avenir », La Manche Libre, 6 janvier 2010 (lire en ligne).
  7. « Que sont devenus les licenciés de l’entreprise Chéreau ? », La Manche Libre, décembre 2010.
  8. Ouest-France, 26 septembre 2011.
  9. 9,0 et 9,1 Mauricette Guittard, « Chéreau racheté par l'investisseur espagnol Miura », Ouest-France, 13 janvier 2016.

Lien externe