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Château des Ruettes (Blainville-sur-Mer)

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Le château des Ruettes est la dénomination donnée par les habitants de la commune de Blainville-sur-Mer à une grande maison de la rue de Bas, datant de 1889, qui fut tour à tour une ferme puis une maison particulière.

C'est en 1889 que l'éditeur parisien Garnier fit l'achat de ce grand corps de ferme auquel il fit contruire deux ailes de style néogothique en s'inspirant des travaux de Viollet-le-Duc. L'aile nord est flanquée d'une tour ronde et d'une tour carrée qui allègent l'aspect un peu massif de l'édifice.Le propriétaire avait fait orner la grande salle nord d'un beau vitrail du peintre Caillebotte, vitrail qui fut déposé à la vente du château. Celui-ci conserve la collection complète de revues de la seconde moitié du

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Voir aussi

, entre autres de la Revue des Deux Mondes.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, une partie de la Kommandantur y fut installée. Lors du débarquement de Normandie en juin 1944, les habitants du Cotentin ont fui les combats, et notamment certains habitants de Denneville, qui sont venus se réfugier entre autres dans les communes de Créances et de Blainville-sur-Mer. C'est dans ce château des Ruettes que se produisit un drame le 29 juillet 1944. L'abbé Leprieur fut en effet victime d'une « balle perdue » lorsqu'il réfréna l'ardeur d'un soldat américain ivre voulant conter fleurette à la châtelaine de l'époque. L'abbé Leprieur fut par la suite inhumé dans la commune de Denneville et l'armée américaine, se confondant en excuses, participa au financement du tombeau où une plaque commémorative indique que le curé a payé de sa vie la défense de la morale... On peut encore aujourd'hui voir les traces de la balle dans une des portes du château, et dans le haut d'une cheminée.