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Château de Saint-Lô

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Le château de Saint-Lô au 19e siècle.

Le château de Saint-Lô est une ancienne demeure historique de la Manche, situé à Saint-Lô.

Il n'en reste aujourd'hui que des vestiges des remparts.

Origine du château

Le castrum

On reporte l'origine du château au temps de Charlemagne, qui dût y faire construire un château-fort ou « castrum », afin d'opposer une résistance sérieuse aux invasions des pirates Danois et autres barbares venus du Nord.

Effectivement on apprend dans les très anciennes chroniques que ce souverain aux puissantes conceptions choisit partout de préférence les lieux d'où ses forces militaires pouvaient commander les passages, intercepter les communications, diviser les corps d'armée, protéger un territoire, surveiller le cours des fleuves ou le littoral de la mer. À Saint-Lô, il établit sa forteresse sur un roc inexpugnable et fort élevé, situé sur la rive droite de la Vire, qui avait une certaine importance. Le sol de cette contrée plantureuse et fertile pouvait tenter toutes les convoitises, il s'agissait de le défendre.

Bientôt une longue enceinte, entourée de palissades en bois circonscrit la partie la plus considérable et la plus forte du roc. Et au centre, on établit une large retraite pour les combattants armés. Celle-ci est formée de vigoureuses pièces de charpentes capables d'offrir une énergique résistance, et le castrum existe. Une bordure de fraîches et verdoyantes collines encadre ce tableau d'un caractère tout pittoresque.

Durant l'hiver 889-890, les Normands et l'un de leurs chefs, Rollon, usent de subterfuge pour vaincre ceux que la force de leurs armes n'avait pu soumettre. Ils coupent l'aqueduc qui portait les eaux dans la forteresse, et, peu de jours après, la garnison doit capituler. C'est alors que, selon la tradition, les envahisseurs devenus maîtres de la place violent la capitulation en égorgeant l'évêque de Coutances et les habitants de Saint-Lô, auxquels ils avaient promis la vie [1].

Les fortifications sont démolies peu après à ras du sol : castrum solo cooequatum est [2].

La durée des fortifications en bois avait été relativement fort courte ; à peine d'un siècle ou deux. Il était évident que sous le climat corrosif de la vieille Gaule le bois ne pouvait présenter qu'une résistance fort incertaine et secondaire. Malgré ses immenses forêts, elle n'eut pu longtemps fournir à l'entretien des citadelles qu'il fallait édifier de tous les côtés. De plus, la province normande, par la vaste étendue de ses côtes maritimes et de sa température constamment humide, se trouvait dans une situation particulièrement défavorable.

Les travaux de MM. De Caumont [3] et Viollet-le-Duc [4], qui font autorité, ont démontré de la façon la plus probante que nos premières forteresses féodales carolingiennes furent partout en bois, et qu'au XIe siècle, spécialement en Normandie, elles furent remplacées par des donjons carrés ou rectangulaires, mais toujours en pierres.

Le donjon

D'après Piganiol de la Force [5] et Toustain de Billy [6], ce furent Robert Ier (1025-1048), ou plutôt Geoffroy de Montbray (1049-1094), évêques de Coutances, qui firent construire un nouveau château-fort à Saint-Lô. Cependant la plus grande partie des historiens reporte cet honneur à Henri, l'un des fils de Guillaume le Conquérant. Ceux-ci précisent même la date de 1090 pour cette réédification, qui plus exactement doit être celle de 1096.

Ces deux sentiments, selon nous, ne doivent susciter aucune divergence.

En fait, le prince Henri était devenu le suzerain de la Normandie, par suite du traité de cession que lui en avait fait son frère ainé, Robert Courteheuze, en 1096. À ce titre, il était tenu de la défense militaire de la province et naturellement il dut faire appel pour cette entreprise à ses vassaux. Or, les évêques de Coutances possédaient en fief propre le territoire de Saint-Lô depuis déjà plusieurs siècles. Ils avaient donc tout intérêt à le voir pourvu des forces nécessaires pour sa défense. D'ailleurs, ils ne pouvaient pas se soustraire aux devoirs féodaux qui leur étaient imposés ils y apportèrent leur entier concours. Seulement ce ne furent évidemment ni Robert ni Geoffroy de Montbray qui purent le faire, puisqu'ils étaient morts, l'un en 1048, l'autre en 1094, et ce fut Raoul, évêque de Coutances, leur successeur, depuis 1094 à 1110, qui put agir utilement à leur place.

À cette époque, l'architecture des forteresses normandes ne fut plus celle des enceintes formées de palissades et de défenses de bois. Elle comporta, comme tous les châteaux des XIe et XIIe siècles, un donjon carré ou rectangulaire, entouré d'un cordon de murailles crénelées avec boulevards, reliant entre elles quelques tours et quelques ouvrages d'une certaine importance. Le tout était rendu inaccessible par des fossés profonds, remplis d'eau, et creusés autour de l'escarpement. Enfin, dans ces enceintes étaient ménagées des cours et des bâtiments destinés même aux services intérieurs, avec même des écuries et des salles de provisions.

Nous connaissons encore divers châteaux de cette époque. Ils nous permettent de dire ce que devait être celui de Saint-Lô rétabli ainsi aux premières années du XIIe siècle. Tels paraissent avoir été ceux du Pin (Calvados), de Saint-Laurent-sur-Mer (Calvados), de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), de Domfront (Orne), de Falaise (Calvados), de Chamboy (Orne), et encore celui de Mortain, ou l'on voit les assises d'un donjon carré enfin, celui de Vire. Tous étaient la sauvegarde des villes bâties sous leurs murs.

Ces dispositions pouvaient donc permettre aux habitants de la contrée, lorsque survenaient des invasions étrangères ou des soulèvements nationaux, de se réfugier dans le donjon. Seulement, dans un espace aussi restreint, avec des hommes mal préparés à combattre, les provisions qui ne pouvaient jamais être très considérables, se trouvaient bientôt épuisées au bout de quelques semaines, souvent même de quelques jours, et il fallait nécessairement se rendre à discrétion.

C'est dans de telles conditions, qu'en 1141, le château de Saint-Lô dut se rendre à Geoffroy Plantagenet, comte d'Anjou, lors de sa lutte contre Étienne de Blois, pour la possession de la couronne d'Angleterre. Après trois jours de siège, l'évêque de Coutances, Algare, qui était enfermé dans le château, « bien fortifié et muny », d'après Dumoulin [7], donna l'ordre d'en ouvrir les portes.

Il n'en fut plus ainsi, en 1203, lorsque Philippe-Auguste eut confisqué la Normandie sur le roi Jean-sans-Terre. Les défenseurs du château de Saint-Lô, dévoués à la France, n'attendirent pas la capitulation de la place de Caen pour se soumettre ; ils rendirent leur château au roi Philippe, sans résistance aucune, sans même en recevoir la sommation, sponte suâ [8].

Un siècle de paix et de tranquillité, qui suivit cette conquête de la Normandie, provoqua dans la ville de Saint-Lô une ère de prospérité. D'après Froissart [9], sa population s'éleva presqu'à 9 000 habitants et « l'on y put compter une quantité de bourgeois enrichis par une grosse manufacture de draperies ».

Guerre de Cent Ans

Occupation anglaise

En 1346, Edouard III, roi d'Angleterre, après avoir débarqué à La Hougue, pris Barfleur et brulé Carentan, marche sur Saint-Lo, qu'il sait insuffisamment fortifié. Il occupe le château fort sans grande difficulté puis pille la ville [10]. Dix ans plus tard, les bandes de Geoffroy d'Harcourt, se répandent dans la contrée et viennent y jeter la désolation et l'épouvante.

Reconquête française

En 1364, les défenseurs de la forteresse repoussent l'attaque d'un parti de Bretons que Jean de Montfort avait lancé contre eux voulant les surprendre. Ce prince était alors en lutte avec Charles de Blois, au sujet de la couronne ducale de Bretagne[10].

Le roi Charles V (1338-1380), sacré roi de France en 1364, s'attache à relever l'importance militaire du château fort de Saint-Lô. Il en fait le centre de ses opérations lorsqu'en 1377, il y regroupe les troupes qu'il destine à réduire successivement toutes les citadelles normandes possédées par Charles le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Évreux [10].

Après avoir échoué devant Cherbourg en 1378, Bertrand du Guesclin qui veut surveiller de près les Anglais, maîtres d'une aussi forte position, met des garnisons dans toutes les places sûres du Cotentin, dont Saint-Lô [10]. La même année, Charles V décide d'évacuer le Cotentin, pour diriger davantage de troupes vers le Languedoc, les villes de Saint-Lô et de Carentan sont les seules qu'il ordonne de ne pas abandonner à la discrétion de l'ennemi et les maintient en état de suffisante défense[10].

Nouvelle occupation anglaise

Cependant, plus tard, lorsque les Anglais veulent entreprendre de reconquérir la Normandie, et qu'ils jettent des troupes puissantes sur divers points de la province, le château de Saint-Lô se voit forcé de se préparer à de nouvelles luttes [10]. En effet, vers l'année 1417, la Normandie tout entière est envahie par les armées d'Henri V d'Angleterre, qui s'avancent bientôt jusqu'aux limites extrêmes de la province. Le château de Saint-Lô, commandé alors par les capitaines Jean Tesson et Guillaume Carbonnel, doit capituler le 28 mars 1417, devant les injonctions du duc de Glocester [10].

Vers décembre 1432, Saint-Lô est l'objectif d'un hardi coup de main tenté par le duc d'Alençon, secondé par Raoul Tesson, pour reprendre cette forteresse aux Anglais. Tentative avortée : le Comte d'Arundel est lancé contre ces guerriers, afin de s'opposer à la capitulation de Saint-Lô. Tesson, mis au ban de la vindicte étrangère, est proclamé traître à la cause Anglaise et complice des Français [10].

Reprise française

D'après une missive de Hue Spencer, bailli du Cotentin, les forteresses de Caen, Bayeux, Neuilly-L'Evêque et Saint-Lo doivent être livrées par trahison au duc d'Alençon [10]. La tentative est renouvelée. La garnison composée de deux cents combattants ne résiste que trois jours, et capitule le 15 septembre 1449, rendant à la France la forteresse de Saint-Lô [10].

Guerres de religion

Mais bientôt Saint-Lô et sa forteresse attirèrent les convoitises des partisans de la Réforme, qui, au XVIe siècle, provoquèrent dans toute la Chrétienté une révolution religieuse, qui sépara de l'église romaine une grande partie de l'Europe. La lutte entre les partis fut tellement ardente à Saint-Lô, que, dans l'intervalle d'une quinzaine d'années, on vit le château, qui en était l'enjeu, passer tour à tour cinq ou six fois aux mains de chacun des adversaires. Loin de la surveillance des évêques de Coutances, auxquels depuis les origines de la féodalité appartenait la seigneurie temporelle de la cité, beaucoup de ses habitants s'étaient laissés séduire par les doctrines de Luther et de Calvin. Encouragés par les succès d'un ancien religieux apostat, Joachim Soler, ils établirent des prêches publics à Saint-Lô.

Dès 1560, les protestants se trouvèrent même assez forts pour se saisir ouvertement du château et s'y établir. Au mois de mai de cette année, ils mirent à feu et à sac les églises de cette ville, ainsi que les maisons de leurs principaux adversaires. Partout ils brûlèrent les images, brisèrent les croix, dérobèrent l'argenterie du culte, profanèrent les vases sacrés et les incendièrent. Ils allèrent jusqu'à incendier une bibliothèque précieuse formée par l'évêque Jean Boucard (†1484), aucune résistance des catholiques ne leur fut opposée.

Également ils travaillèrent avec ardeur à restaurer les fortifications de la citadelle, dans le but ostensible d'en faire l'un des boulevards du protestantisme dans le Cotentin et même dans toute la Normandie. Au surplus, ils se sentaient puissamment encouragés par l'amiral de Coligny, sur lequel la reine Catherine de Médicis se reposait, d'un autre côté, du soin d'apaiser les troubles de la Province.

Dès que Gabriel Ier de Montgommery eut connaissance de ces désordres, il se hâta d'accourir à Saint-Lô et de s'y fortifier dans le château, avec le projet de se rendre bientôt maître du Cotentin tout entier [11]. Mais Jacques II de Matignon, l'un des chefs catholiques normands, se mit, peu de semaines après, en devoir de recouvrer la forteresse, avec l'aide du duc d’Étampes, accouru à la tète d'une armée venue de Bretagne.

Montgommery voyant que les forces dont il disposait étaient insuffisantes pour résister préféra se retirer, se réservant pour une occasion meilleure, plutôt que d'affronter un siège dont il prévoyait l'issue fatale [11]. Ceci se passait vers la fin de l'année 1561. À peine une année plus tard, les protestants rentraient dans la place, toujours sous l'égide de Montgommery (1563). Puis deux édits de pacification replacèrent successivement Saint-Lô et son château sous l'obéissance du Roi (1563-1574).

En 1574, soit deux ans après le massacre de protestants à Paris lors de la Saint-Barthélemy (25 août 1572), Montgommery s'empare de force du château le 2 mars et s'y enferme avec 2 000 soldats [12]. Le 10 juin, Jacques II de Matignon reprend Saint-Lô après un siège de près de deux mois à l'issue duquel François de Bricqueville de Colombières est tué [13], Jean de Sainte-Marie, n'ayant pas réussi à le convaincre de capituler.

Gouvernement des Matignon

Arthur de Cossé, après avoir été humilié consent, par contrat passé à Caen en 1576, à céder la baronnie de Saint-Lô au maréchal de Matignon contre les fiefs de Montgardon et de Moutiers en Bauptois, un revenu annuel et une rente [14].

En 1577, bien qu'ayant reçu l'ordre de démanteler le château, Matignon fait procéder à des réparations aux portes et aux murailles[14]. Le donjon est rasé et un château aux proportions considérables est édifié à sa place ; il est ensuite continuellement occupé par ses capitaines et gouverneurs jusqu'à la Révolution française [14].

Le château est démoli, en même temps que les fortifications par décret impérial de Napoléon Bonaparte de 1811, la plupart des tours sont rasées ou vendues à des particuliers, ainsi que la place de Beauregard, la seule ayant vue sur la Vire [14].

Liste des gouverneurs

  • 1355 - 1356 : Herpin, sire d'Erquery
  • 1360 - 1374 : Henri de Thiéville
  • 1384 : Jean de La Hazardière
  • 1417 : Jean Tesson et Guillaume Carbonnel
  • 1417 - 1419 : Regnault West
  • 1422 - 1433 : William de La Pole, comte de Suffolk
  • 1423 : Thomas Blount
  • 1429 - 1430 : Raoul Tesson
  • 1429 - 1430 : Édouard Weure
  • 1430 : Édouard Wynoc ou Wynoë
  • 1431 : Jean Harpeley
  • 1431 : Thomas Tunstalle
  • 1432 - 1433 : Hue Spencer ou Spencier
  • 1437 - 1438 : Jean Hastin ou Hasting
  • 1438 - 1440 : Jean Robessart
  • 1441 - 1443 : Bérart de Montferrant
  • 1445 - 1446 : Simon Morhier
  • 1449 : Guillaume Poitou
  • 1450 - 1479 : Jean d'Estouteville
  • 1489 - 1493 : Guillaume Le Jolis
  • 1495 : Jehan de Conteville
  • 1513 - 1525 : François Herbert
  • 1532 : Richard Du Bois, seigneur de l'Épiney
  • 1532 - 1545 : Jean de Sainte-Marie, seigneur d'Agneaux
  • 1533 - 1553 : Christophe de Lospital, sieur de la Rouardière
  • 1553 : N. de Bricqueville, sieur de Laulne
  • 1561 - 1562 : Jean de Sainte-Marie d'Agneaux
  • 1561 - 1562 : Michel Du Bois-d'Elle, dit Canterayne
  • 1561 - 1563 : N. Miette de Groucy
  • 1563 : La Bretonnière
  • 1570 : Nicolas de Chauraiz
  • 1570 - 1584 : Georges de Mathan, seigneur de Semilly
  • 1574 : Antoine de Thère
  • 1574 : François de Montmorency, sieur de Hallot
  • 1574 : François de Bricqueville, baron de Colombières
  • 1574 - 1584 : Jean de Gourfaleur, seigneur de Bonfossé
  • 1584 : Adrien de Mathan, seigneur de Semilly
  • 1585 : Antoine La Bastide
  • 1585 - 1586 : N. Bidon
  • 1586 : N. Bonfossé
  • 1589 : Charles de Thiéville, seigneur de Graignes
  • 1589 - 1590 : Jean-Luc Du Chemin, sieur de La Haulle
  • 1590 : Charles de Matignon, comte de Thorigny
  • 1593 : Jacques de Matignon, maréchal de France
  • 1594 : N. des Roziers
  • 1596 : Odet de Matignon
  • 1596 : Charles de Matignon, maréchal de France
  • 1597 : Troïtus Du Mesgouez, marquis de La Roche
  • 1597 - 1602 : Pierre de Marseilles, sieur du Perrey
  • 1612 - 1626 : Jacques de Matignon, comte de Thorigny
  • 1637 : Jean Houël, sieur de Houesville
  • 1639 - 1651 : François de Matignon, marquis de Lonray
  • 1651 - 1665 : Henri de Matignon
  • 1668 : Raphaël Le Painteur, sieur de Launay-Boisjugan
  • 1693 - 1713 : Jacques de Matignon, démissionnaire en 1713
  • 1713 - 1731 : Jacques-François-Léonor de Matignon-Grimaldi, prince de Monaco
  • 1731 : Luc-François Du Chemin, seigneur de La Tour
  • 1751 - 1771 : Charles Maurice Grimaldi, chevalier de Monaco
  • 1771 - 1793 : Honoré Grimaldi, prince de Monaco

Source : Hippolyte Sauvage, Le Château de Saint-Lô (Manche) et ses capitaines-gouverneurs, 1900.

Bibliographie

  • Xavier Delisle, « Un plan du château de Saint-Lô  », Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche, imprimerie Élie fils, Saint-Lô, 1909, p.12-17 (lire en ligne)
  • Hippolyte Sauvage, Le château de Saint-Lô (Manche) et ses capitaines-gouverneurs, 1900 (lire en ligne)

Notes et références

  1. Reginon, abbé de Prum, Chronicon.
  2. Dumoulin, Gesta Normannorum.
  3. De Caumont, Histoire de l'Art dans l'Ouest de la France, 1831-40.
  4. Viollet-le-Duc, Dictionnaire de l'Architecture française, 1853-68.
  5. Piganiol de la Force, Nouvelle description de la France, 1754, t. IX, p. 375.
  6. René Toustain de Billy, Mémoires sur l'histoire du Cotentin, Saint-Lô, 1864.
  7. Dumoulin. Histoire générale de Normandie.
  8. Guill. Britonis.,Phihppidos, lib. VIII, Aristide Guilbert, Histoire des villes de France.
  9. Froissard, Les Chroniques de la France.
  10. 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 10,7 10,8 et 10,9 Hippolyte Sauvage, cité en bibliographie, p.8-11
  11. 11,0 et 11,1 René Toustain de Billy, La ville de Saint-Lô, p. 82.
  12. André Dupont, Histoire du département de la Manche, tome V, « Le grand bailliage de 1450 à 1610 », éd. Ocep, 1979, p. 78.
  13. André Dupont, Histoire du département de la Manche, tome V, « Le grand bailliage de 1450 à 1610 », éd. Ocep, 1979, pp. 80-83.
  14. 14,0 14,1 14,2 et 14,3 Hippolyte Sauvage, cité en bibliographie, p.21 et suivantes.

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