Actions

« Catherine Théot » : différence entre les versions

De Wikimanche

m (màj)
(+1 livre en bibliog)
Ligne 21 : Ligne 21 :
==Bibliographie==
==Bibliographie==
* Vilate, ex-juré au tribunal révolutionnaire, « Causes secrètes de la journée du 9 au 10 thermidor an II, suivies des mystères de la mère de Dieu dévoilés », in ''Le Vieux Cordelier'' (journal politique de Camille Desmoulins, an II), rééd. Baudouin frères, Paris, 1825
* Vilate, ex-juré au tribunal révolutionnaire, « Causes secrètes de la journée du 9 au 10 thermidor an II, suivies des mystères de la mère de Dieu dévoilés », in ''Le Vieux Cordelier'' (journal politique de Camille Desmoulins, an II), rééd. Baudouin frères, Paris, 1825
* André Landurant, '' La « mère de Dieu » dans la tourmente révolutionnaire'', éd. Glyphe, 2019


==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 12 mai 2019 à 09:39

Catherine Théot; gravure du 19e siècle.

Catherine Théot, née à Barenton en 1716, morte en 1794, est une prophétesse de la Manche.

Domestique au couvent des Miramiones à Paris, elle déclare être la Vierge ou l'Ève nouvelle. Elle est emprisonnée à la Bastille puis enfermée comme folle à l'hôpital de la Salpêtrière. Elle recouvre la liberté en 1782.

Elle se fait prophétesse et vend son don pour annoncer ses prophéties.

Elle a de nombreux clients, notamment dans la noblesse parmi laquelle figure la duchesse de Bourbon.

Catherine Théot se prend pour la mère de Dieu et annonce à qui veut l'entendre l'arrivée prochaine du Messie.

Indirectement, elle est l'outil d'une tentative de compromission de Robespierre par un certain Vadier.

Le 15 juin 1794, celui-ci insinue que Catherine Théot pourrait bien être à la solde d'un aspirant dictateur et que son messie ne serait autre que Robespierre.

Après la chute de Robespierre en 1794, Catherine Théot est arrêtée, jugée puis finalement acquittée. Elle décède fin août soit 33 jours après l'exécution de Robespierre. Mort qu'elle avait annoncée en ces termes : « Je ne périrai pas sur l'échafaud. Un évènement, qui jettera l'épouvante dans Paris, annoncera ma mort. »

Au moment où elle expire, la poudrière de Grenelle explose, faisant des centaines de victimes [1].

Bibliographie

  • Vilate, ex-juré au tribunal révolutionnaire, « Causes secrètes de la journée du 9 au 10 thermidor an II, suivies des mystères de la mère de Dieu dévoilés », in Le Vieux Cordelier (journal politique de Camille Desmoulins, an II), rééd. Baudouin frères, Paris, 1825
  • André Landurant, La « mère de Dieu » dans la tourmente révolutionnaire, éd. Glyphe, 2019

Notes et références

  1. Guide de Paris mystérieux, sous la direction de François Caradec et Jean-Robert Masson, éd. Princesse, 1976, p. 165; cf. Philippe Muray, Le XIXe à travers les âges, Gallimard, collection Tel, 1999, p. 54.