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Elle abrite à partir de [[1880]] les troupes du [[5e Régiment d'infanterie coloniale|5{{e}} régiment d'infanterie coloniale]].
Elle abrite à partir de [[1880]] les troupes du [[5e Régiment d'infanterie coloniale|5{{e}} régiment d'infanterie coloniale]].


Un magasin d'habillement s'y serait installé au début du 20{{e}} siècle <ref> « L'abbaye Notre-Dame-du-Voeu », ''L'inventaire du patrimoine de Normandie'', site internet [https://inventaire-patrimoine.normandie.fr/dossier/abbaye-notre-dame-du-voeu-puis-hopital-de-la-marine-puis-caserne-martin-des-pallieres-puis-cite-chantereyne-actuellement-site-archeologique/18594579-99c6-4f5f-85a5-b012c64ebd94 (''lire en ligne'')] </ref>.
Un magasin d'habillement s'y serait installé au début du 20{{e}} siècle <ref> « L'abbaye Notre-Dame-du-Voeu », ''L'inventaire du patrimoine de Normandie'', site internet [https://inventaire-patrimoine.normandie.fr/dossier/abbaye-notre-dame-du-voeu-puis-hopital-de-la-marine-puis-caserne-martin-des-pallieres-puis-cite-chantereyne-actuellement-site-archeologique/18594579-99c6-4f5f-85a5-b012c64ebd94 (''lire en ligne'')]. </ref>.


En [[1921]], des ossements humains sont découverts au cours de fouilles au-dessus de l'égout (construit en 1827) qui traverse la caserne <ref> « On découvre des ossements humains », ''L'Ouest-Éclair'', 24 août 1921 </ref>.
En [[1921]], des ossements humains sont découverts au cours de fouilles au-dessus de l'égout (construit en 1827) qui traverse la caserne <ref> « On découvre des ossements humains », ''L'Ouest-Éclair'', 24 août 1921 </ref>.
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Les bâtiments de la caserne sont mis aux enchères le [[2 octobre]] [[1928]] à l'hôtel de la [[sous-préfecture de Cherbourg-en-Cotentin|sous-préfecture de Cherbourg]]. Le prix de départ est fixé à {{unité|200000|francs}}. C'est un ancien notaire, M. Ygouf, qui remporte l'adjudication.

Version du 29 novembre 2022 à 17:50

L'entrée de la caserne.

La caserne Martin-des-Pallières est une ancienne caserne de Cherbourg-en-Cotentin.

Histoire

Charles Martin des Pallières.

Sa dénomination rend hommage à Charles Martin des Pallières (1823-1876), général de division et député de la Gironde de 1871 jusqu'à sa mort, siégeant avec l'Union des droites.

Elle se situe dans l'abbaye du Vœu et sert jusqu'en 1865 ou 1868 d'hôpital maritime.

Elle abrite à partir de 1880 les troupes du 5e régiment d'infanterie coloniale.

Un magasin d'habillement s'y serait installé au début du 20e siècle [1].

En 1921, des ossements humains sont découverts au cours de fouilles au-dessus de l'égout (construit en 1827) qui traverse la caserne [2].

Elle est déclassée en 1923 [3].

Les bâtiments de la caserne sont mis aux enchères le 2 octobre 1928 à l'hôtel de la sous-préfecture de Cherbourg. Le prix de départ est fixé à 200 000 francs. C'est un ancien notaire, M. Ygouf, qui remporte l'adjudication. Ce dernier commence alors à transformer la caserne en logements à bon marché : trente devaient être terminés en 1929, ainsi que vingt garages pour automobiles [4]. Cette petite cité ouvrière prend alors le nom de cité Chantereyne.

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Notes et références

  1. « L'abbaye Notre-Dame-du-Voeu », L'inventaire du patrimoine de Normandie, site internet (lire en ligne).
  2. « On découvre des ossements humains », L'Ouest-Éclair, 24 août 1921
  3. « Le déclassement des casernes », L'Ouest-Éclair, 5 octobre 1923.
  4. « La caserne Martin des Pallières », L'Ouest-Éclair, 4 décembre 1928

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