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Carneville

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Carneville est une commune du département de la Manche.

Commune de Carneville Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
49° 39' 48.31" N, 1° 27' 2.89" W (OSM)
Arrondissement Cherbourg-Octeville
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Canton Val-de-Saire
Ancien canton Saint-Pierre-Église
Intercommunalité CA du Cotentin
Gentilé Carnevillais(es)
Population 231 hab. (2021)
Superficie 6,88 km²
Densité 34 hab./km2
Altitude 30 m (mini) - 139 m (maxi)
Code postal 50330
N° INSEE 50101
Maire Francis Le Danois
Communes limitrophes de Carneville
Fermanville Fermanville Fermanville, Vicq-sur-Mer
Maupertus-sur-Mer Carneville Théville
Gonneville-Le Theil Gonneville-Le Theil, Théville Théville


Infrastructure et occupation des sols en 2018.

Toponymie

Attestations anciennes

  • quandam terram, quæ vocatur Chernetvilla (?) 1074 [1]. Ce nom, identifié à Carneville par l'éditeur du Livre Noir de Bayeux ainsi qu'Adigard des Gautries et Lechanteur [2], est rattaché à Quesnay-Guesnon (Calvados) par François de Beaurepaire [3], qui le cite sous la forme Quernet villa.
  • Carnanvilla 12e s. [3].
  • Kiernevilla 1196 [3].
  • t[er]ra de Carnãvill[a] 1198 [4].
  • Willelmus de Carnanvilla 1260 [5], 1280 [6].
  • Carnanvilla 1280 [3].
  • Quernevilla 1304 [3], 1351/1352 [7], 1395 [3].
  • Carneuville [lire Carnenville ?] 1551 [8].
  • Carneville 1551 [9], 1562 [10], 1612/1636 [11], 1677 [12], 1689 [13], 1713 [14], 1716 [15], 1719 [16], 1758 [17].
  • Garneville 1781 [18].
  • Carneville 1753/1785 [19], 1793 [20], 1801 [21], 1804 [22], 1828 [23], 1829 [24].
  • Corneville 1854 [25].
  • Carneville 1889 [26], 1903 [27], 1962 [28], 1972 [29], 1978, 1993 [30], 2007 [31].

Étymologie

Toponyme médiéval en -ville (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural »). L'identification du premier élément, vraisemblablement un anthroponyme, ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes. Il existe en outre une incertitude relative à la toute première attestation.

  • Albert Dauzat [32], sans citer de formes anciennes, penche pour un nom de personne d'origine germanique Cherno. La série de formes en Carnanville ne vient pas vraiment confirmer cette opinion.
  • Adigard des Gautries et Lechanteur [2] admettent Chernetvilla, et en conséquence réfutent l'interprétation précédente, avec laquelle cette attestation est incompatible. Ils font part de leur incertitude, mais rapprochent néanmoins le toponyme de Carnaby en Angleterre (Cherendebi 1086, Kerendebi 1155/1157, Kernetebi 1190, Kerneteby 1267), et envisagent éventuellement un nom scandinave indéterminé [33].
  • Marie-Thérèse Morlet [34] ne cite pas ce nom, le considérant implicitement soit comme scandinave, soit comme obscur.
  • François de Beaurepaire [3] rejette Chernetvilla, qu'il cite sous la forme Kernet villa et identifie à Quesnay-Guesnon (Calvados), mais n'en tire aucune conclusion. Il est suivi en cela par René Lepelley [35], qui considère également le premier élément comme indéterminé.
  • Ernest Nègre [36] admet Chernetvilla, qu'il rattache à un nom de personne d'origine germanique Cherino(n) ou Gerinolt.

L'identification de Chernetvilla a toujours été incertaine. Le premier à hésiter est l'abbé Bourrienne, éditeur du Livre Noir de Bayeux, qui analyse la charte en question [1], rédigée à Rouen le 30 novembre 1074, et dans laquelle Odon de Conteville, évêque de Bayeux, frère de Guillaume le Conquérant, acquiert d'Herbert d'Agneaux la terre de Chernetvilla pour l'église cathédrale de Bayeux : l'abbé situe résolument le lieu dans le Calvados, mais ne se décide pas entre Le Quesnay-Guesnon et Cainet, ancienne commune aujourd'hui réunie au Fresne-Camilly. Or surprise lorsque l'on consulte l'index à la fin du tome II, p. 383 : Chernetvilla est devenue Carneville, dans la Manche.

Le problème est de taille, car selon que l'on identifie ou non Chernetvilla à Carneville, on est susceptible d'aller dans des directions différentes. Il faut cependant prendre un certain nombre de points en considération.

  • D'une part, rien dans le texte n'implique formellement que ce lieu soit dans le Calvados. Les chartes du Livre Noir de Bayeux évoquent beaucoup d'autres églises de la Manche (et plus précisément, du diocèse d'Avranches) dont les bénéfices revenaient à la cathédrale de Bayeux. En outre, la vente faite de la terre de Chernetvilla par Herbert d'Agneaux ne va pas contre sa localisation dans la Manche. Malheureusement, les pouillés du diocèse de Coutances omettent de mentionner Carneville, de sorte que l'on ignore le patron de son église au Moyen Âge : tout juste sait-on que le patronage de l'église était initialement détenu par l'abbé de Montebourg, puis qu'il passa au seigneur local.
  • D'autre part, les formes anciennes de Quesnay-Guesnon et Cainet vont toutes dans le même sens, et remontent sans ambiguïté à un type gallo-roman °CASSANETU « chênaie ». Même avec de la bonne volonté, il est difficile d'y assimiler Chernetvilla, voire Kernet villa (d'où vient cette forme alternative, d'ailleurs ?). De plus, les toponymes en -ville admettent comme premier élément, soit un nom de personne, soit moins fréquemment un appellatif ou un adjectif. Les cas où -ville a été suffixé à un toponyme préexistant sont rarissimes (quoiqu'ils existent).

Ces différents arguments semblent militer en faveur d'une identification Chernetvilla = Carneville. Le rapprochement avec les attestations anciennes de Carnaby, dû à Adigard des Gautries et Lechanteur [2], semble la piste la plus intéressante. Dans un cas comme dans l'autre, on constate une alternance de formes en Kernet(e)- et de formes à nasales (Carnan- pour Carneville, Cherende- / Kerende- pour Carnaby), qui vont, quoi qu'en dise Ekwall, dans le sens d'un anthroponyme scandinave °Kǣrandi ayant subi une métathèse °Kǣrandi > °Kǣrnadi. Le seul problème est que l'on a ici affaire à un nom de personne hypothétique, certes basé sur un nom commun attesté. À tout prendre, cette solution semble néanmoins la meilleure, dans l'état actuel de nos connaissances.

Géographie

Histoire

Jardins du château.

En 1074, Herbert d'Agneaux donne une terre à Odon, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume le Conquérant.

Les seigneurs du lieu possédaient le patronage de l'église et de la chapelle Saint-Simon[37].

La terre de Galon de Montigny, à Carneville, est donnée en 1222 par Philippe-Auguste à son camérier, Jean Tristan[37].

La seigneurie et le château appartenaient en 1471 à la famille Lefort, portant d'argent au croissant de gueules mis en cœur, accompagné de trois merlettes de sable[37].

En 1666, ce fief passe dans la famille Simon, portant d'azur à la croix d'argent chargée de huit croissants de gueules et cantonnée de quatre cygnes d'argent, qui compte parmi les siens François Symon de Carneville, de l'armée de Condé, mort en 1816 avec le titre honorifique de lieutenant général, et Georges Symon de Carneville, son frère, militaire également[37].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands aménagent un camp de prisonniers juifs et russes employés à la construction du mur de l'Atlantique [38].

Une importante inondation frappe la région le 1er novembre 2008. Cinq mois plus tard, Carneville bénéficie du classement en « état de catastrophe naturelle »[39].

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[40]. En 2021, la commune comptait 231 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
576434643665587570590582519481
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
458463436434413370355345309273
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
260229263245247262233219194177
1982 1990 1999 2004 2006 2007 2008 2009 2010 2011
213241222230220222225227228224
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
225227228238236236235235232231
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [41] et INSEE [42]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
1790-1791 Jean-François Hamel
1791-1795 Jean-Adrien Fouquet
1795-1797 François Hamel agent
1797-1798 Jean Fouquet
1798-1800 François Hamel
1800-1808 René-Louis-François Fouquet
1808-1809 Charles Lécrivain
1809-1815 Pierre Georges Barreaux
1815-1822 Charles Guérard
1822-1831 Louis François Paulin Simon de Carneville écuyer
1831-1837 Joseph Guérard
1837-1850 Pierre Barnabé Lebréquier
1850-1855 Pierre Louis Fouquet
1855-1863 Jean-Pierre Napoléon Lebréquier huissier
1863-1866 Louis François Michel Lebréquier décédé en exercice le 15 janvier 1866
1866-1880 Pierre Marie Planque
1881-1904 Paul Mahaut
1904-1908 Jean André
1908-1919 Pierre Besselièvre
1919-1947 Désiré Vautier
1947-1977 René de Tocqueville
1977-1983 Jean-François Guérard
1983-2001 Guy Ingouf
2001-2019 Jean-Louis Salley SE enseignant mort en cours de mandat
2019-actuel Francis Le Danois
Sources : État civil de 1790 à 1892 - De 1892 à 1964 : 601 communes et lieux de vie de la Manche.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - 14 h - 18 h 30

Adresse : 1 Place de la mairie
50330 Carneville

Tél. 02 33 22 92 18
Fax : 02 33 22 06 68
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Pas de site officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Service-Public (28 avril 2012)

Mardi - -
Mercredi - -
Jeudi 9 h - 12 h -
Vendredi - -
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Malo.
  • Patron (présentation) : l'abbé de Montebourg, puis patronage laïc : le seigneur local [43].
  • Fête patronale : ?

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

  • Château (18e), Monument historique (MH), et sa boulangerie inscrite à l'Inventaire des monuments historiques (IMH). Propriété de la famille Clérel de Tocqueville, il est vendu en 2011 par Hélène de Tocqueville à Guillaume Garbe, antiquaire.
  • Cimetière : sur la tombe de Geneviève Lamache on peut y lire : « Ici repose Geneviève Napoléon Lamache, orpheline d'Austerlitz ». Cette jeune fille était une fille adoptive de Napoléon Ier, comme tous les enfants des soldats morts à la bataille d'Austerlitz.
  • Le menhir.
  • Ancien manoir (1699) : ferme.
  • Motte féodale du Clos du Colombier
  • Église Saint-Malo (11e/18e/19e)
  • Vallée des Moulins
  • Hameau Giot
  • Pointe du Brick (site naturel)
  • Ferme Le Fort
  • Ferme de Fleurival
  • Réémetteur de télévision : mis en service pour la TNT en juin 2012

Personnalités liées à la commune

Naissances

Décès

Économie

  • Chèvrerie de la vallée des Moulins (fromagerie)

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Abbé V. Bourrienne, Antiquus Cartularius Ecclesiæ Baiocensis (Livre Noir de l'église de Bayeux); Société de l’histoire de Normandie, Rouen, A. Lestringant, Paris, Auguste Picard, t. 1, 1902, p. 3, § II.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XVI (juin 1966), § 583.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 et 3,6 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 92.
  4. Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, t. II, Londres, 1844, p. 473.
  5. Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 122, § 26.
  6. Julie Fontanel, op. cit., p. 125, § 28.
  7. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 378F.
  8. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 182.
  9. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, op. cit., p. 191.
  10. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 838.
  11. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  12. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  13. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, Collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  14. Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  15. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  16. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  17. G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  18. Louis Stanislas d'Arcy de la Rochette, « A chart of the islands of Jersey and Guernsey, Sark, Herm and Alderney; with the adjacent coast of France », 1781, reproduit dans General atlas, publ. par William Faden, London, 1811.
  19. Carte de Cassini.
  20. Site Cassini.
  21. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
  22. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 549a.
  23. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 413.
  24. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Cherbourg, p. 133.
  25. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  26. Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.
  27. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  28. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  29. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  30. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  31. Carte IGN au 1 : 25 000.
  32. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 149b.
  33. Le premier élément de Cherendebi, Kerendebi est identifié à un sobriquet scandinave °Kǣrandi « procédurier, chicanier » par Eilert Ekwall dans The Concise Oxford Dictionary of English Place-names (4th edition), Oxford University Press, Oxford, 1960, p. 88. Ce nom est formé sur le participe présent du verbe kǣra « poursuivre en justice »; il représenterait un équivalent de Kærir, nom scandinave attesté. Mais l'auteur considère que les formes postérieures du toponyme posent problème.
  34. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985.
  35. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 86b.
  36. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 930, § 16609.
  37. 37,0 37,1 37,2 et 37,3 De Pontaumont, « Notes historiques et archéologiques sur les communes de l'arrondissement de Cherbourg », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1856
  38. Annie Jeanne, « Seconde Guerre mondiale : il y avait des camps de prisonniers juifs et russes dans la Manche », La Presse de la Manche, 4 mai 2017.
  39. Ouest-France, 21 février 2009.
  40. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  41. Population avant le recensement de 1962
  42. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  43. Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, vol. II, 1878, p. 314.