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[[Fichier:Costume Carentan, 1827.jpg|200px|thumb|right|<center>Costume des environs de Carentan (début du 19{{e}} siècle)</center>]]
[[Fichier:Costume Carentan, 1827.jpg|200px|thumb|right|<center>Costume des environs de Carentan (début du 19{{e}} siècle)</center>]]


Elle s'inscrit dans le [[Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin]].
Carentan s'inscrit dans le [[Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin]]. Le ''Guide pittoresque du voyageur en France'' de Girault de Saint-Fargeau évoquait Carentan en [[1838]] : « Petite ville située au milieu de marais malsains qui en rendent l'air insalubre. »
 
Elle est arrosée par la [[Taute]], la [[Douve (fleuve)|Douve]], le [[canal du Gravier]] (portion du [[canal des Espagnols]]), le [[canal du Haut-Dick]], le [[Groult (rivière)|Groult]], la [[Madeleine]] et la [[rivière des Gouffres]].


La commune de [[Saint-Hilaire-Petitville]] fait partie de l'agglomération carentanaise.
La commune de [[Saint-Hilaire-Petitville]] fait partie de l'agglomération carentanaise.


Le ''Guide pittoresque du voyageur en France'' de Girault de Saint-Fargeau évoquait Carentan en [[1838]] : « Petite ville située au milieu de marais malsains qui en rendent l'air insalubre. »
==== Communications ====


==== Communications ====
Carentan est le nœud de communication le plus important de la [[Manche]]. La ville se trouve au croisement de nombreux axes routiers :
* [[Cherbourg]] et Caen par la [[route nationale 13]],
* [[Cherbourg]]-[[Saint-Lô]] par  la route nationale 13 et la [[route départementale 974]]
* [[Granville]]-Carentan par la [[route départementale 971]]


Carentan est le nœud de communication le plus important de la [[Manche]]. La ville se trouve au croisement de nombreux axes routiers : [[Cherbourg]]-Caen, [[Cherbourg]]-[[Saint-Lô]] et celui reliant le bassin de population couvert par le [[Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin|Parc des Marais]] et Caen. La construction de l'autoroute des Estuaires A84 (Caen-[[Avranches]]-Rennes) a renforcé ce statut puisque le passage du tronçon Carentan-[[Saint-Lô]]-A84 en 2X2 voies permet aux Cherbourgeois et aux Britanniques arrivant en car-ferries dans le Nord-Cotentin de traverser le département du nord au sud en un minimum de temps.
La construction de l'[[autoroute 84|autoroute des Estuaires]] A84 (Caen-[[Avranches]]-Rennes) a renforcé ce statut puisque le passage du tronçon Carentan-Saint-Lô-A84 en [[route nationale 174]] à 2X2 voies permet aux Cherbourgeois et aux Britanniques arrivant en car-ferries dans le Nord-Cotentin de traverser le département du nord au sud en un minimum de temps.


La gare ferroviaire de Carentan est également la connexion au réseau ferré national privilégiée de nombreux Manchois ([[baie des Veys]], [[Sainte-Mère-Eglise]], [[Bauptois]], [[canton de Carentan|cantons de Carentan]] et de [[Périers]], [[Coutançais]]).
La [[gare de Carentan]] est également la connexion au réseau ferré national privilégiée de nombreux Manchois ([[baie des Veys]], [[Sainte-Mère-Eglise]], [[Bauptois]], [[canton de Carentan|cantons de Carentan]] et de [[Périers]], [[Coutançais]]).


Un ouvrage architectural novateur a été construit pour permettre à la 2X2 voies Caen-[[Cherbourg]] de passer sous le canal reliant le port de plaisance de Carentan à la mer : le [[pont-canal de Carentan]].
Un ouvrage architectural novateur a été construit pour permettre à la 2X2 voies Caen-[[Cherbourg]] de passer sous le canal reliant le port de plaisance de Carentan à la mer : le [[pont-canal de Carentan]].


== Histoire ==
== Histoire ==
:''voir l'article détaillé : '''[[Histoire de Carentan]]''' ''


Son origine remonte à la haute antiquité. ''Carantómagos'' a alors une position stratégique, principal point de passage entre les marais et un carrefour entre Bayeux (''Augustodurum''), [[Saint-Lô]] (''Briovera'') et [[Valognes]] (''[[Alauna]]'')<ref name=patrimoinenormand>Georges Bernage, « Carentan, capitale des marais », ''Patrimoine normand'' n°12, hiver 1996.</ref>.
Le {{date|1|janvier|2016}}, Carentan intègre la commune nouvelle de [[Carentan-les-Marais]] créée par la fusion de quatre communes : [[Angoville-au-Plain]], Carentan, [[Houesville]] et [[Saint-Côme-du-Mont]].
 
====Moyen âge====
Investi par les [[vikings]] qui commencent à endiguer le [[marais]], le village devient forteresse de la [[baie des Veys]] et des marais au Moyen Âge, protégeant l'entrée du [[Cotentin]]. Les remparts de la cité s'ouvrent à l'ouest par la porte de Saint-Côme ou Houlegate, et à l'est, par la porte de Saint-Hilaire. Au sud, le château se tient à l'emplacement de l'actuelle [[place du Valnoble (Carentan)|place du Valnoble]]. Au nord, le long des murailles, l'[[Église Notre-Dame (Carentan)|église romane du XI{{e}} siècle]] est entourée du cimetière. Quelques vestiges médiévaux subsistent encore au XXI{{e}} siècle : les [[Arcades de Carentan|arcades]], une maison [[Rue Saint-Germain (Carentan)|rue Saint-Germain]], la cour du 1 [[Rue de l'Arsenal (Carentan)|rue de l'Arsenal]], le 10 [[Rue du Château (Carentan)|rue du Château]]<ref name=patrimoinenormand/>.
 
La ville accueille le roi [[Henri Ier Beauclerc]] à Pâques [[1106]], [[Henri II d'Angleterre]] et [[Thomas Becket]] en [[1170]], Jean Sans Terre qui y apprend la mort de son frère, le roi Richard Cœur de Lion, le [[16 août]] [[1199]] et y revient les 30 et [[31 janvier]], puis les 3 mai et 12 septembre [[1200]]. En [[1203]], Carentan ouvre ses portes au roi Philippe II. Louis IX plus connu sous le nom de saint Louis, y séjourne en [[1240]] quand il ordonne de fortifier la ville, et au printemps [[1256]], sur sa route entre Bayeux et Cherbourg<ref name=patrimoinenormand/>.

 
Le 20 juillet [[1346]], [[Édouard III d’Angleterre]] s'empare de la ville malgré la résistance deux jours supplémentaires du château par Roland de Verdun et Nicolas de Grouchey, chevaliers pourtant décapités sur ordre du roi de France pour « traîtrise »<ref name=patrimoinenormand/>. Le roi anglais livre la ville au pillage et ordonne la destruction des remparts, tandis que mille bourgeois sont pris en otages et emmenés en Angleterre.
 
La cité est occupée par les [[Charles le Mauvais dans le Cotentin (1369-1370)|Navarrais]], qui réédifient les remparts, puis reprise  en [[1364]], par [[Bertrand du Guesclin]] en faisant creuser un tunnel jusqu'à l'église. Tombée à nouveau aux mains des Anglais et Navarrais, la ville est assiégée par Jean de Vienne et se rend en juillet [[1375]]. Les Anglais reprennent possession de la place, et le roi Henri V ordonne, le 23 février [[1419]], l'entretien des murailles à la charge des habitants<ref name=patrimoinenormand/>.
 
Les Anglais sont chassés après le siège de septembre [[1449]]. L'église est consacrée en [[1470]].<ref name=patrimoinenormand/>. 
 
====Du XVI{{e}} au XX{{e}} siècle====
[[Fichier:Carentan-plan-1754.JPEG|vignette|Plan de Carentan en 1754.]]
La cité accueille François I{{er}} au printemps de [[1532]]<ref name=patrimoinenormand/>.
 
En [[1745]], le [[Louis Roland Hüe de Caligny|chevalier de Caligny]] fait construire la nouvelle enceinte de Carentan, alors poste militaire important à la base de la presqu'île du [[Cotentin]]<ref name=augoyat>Antoine Marie Augoyat ''Mémoires inédits du maréchal de Vauban sur Landau, Luxembourg, et divers sujets extraits des papiers des ingénieurs Hüe de Caligny, et précédés d'une notice historique sur ces ingénieurs, siècles de Louis XIV et de Louis XV'', J. Corréard, 1841, p. 17.</ref>.
 
Le 12 août [[1830]], [[Charles X]] et sa famille, en route pour l'exil, sont accueillis par le commandant de la place, le capitaine de Busselot, nommé le 21 août [[1822]]. Il est remplacé quelques mois plus tard par le capitaine Alissant<ref name=mazas>Alexandre Mazas, ''Mémoires pour servir à l'histoire de la Révolution de 1830'', Urbain-Canel, 1833</ref>.
 
En [[1858]], Carentan est desservie par le train de la [[Ligne ferroviaire Paris-Cherbourg|ligne Paris-Cherbourg]].
 
166 soldats originaires de Carentan meurent lors de [[Première Guerre mondiale]]. La première pierre du [[Monument aux morts de Carentan|monument aux morts]] est posée le [[2 novembre]] [[1919]] [[Place du Valnoble (Carentan)|place du Valnoble]] avant que le monument ne soit érigé [[Place de la République (Carentan)|place de la République]].
 
==== Libération en 1944 ====
[[Fichier:Carentan-1944-06-18-obusier1.jpg|thumb|right|Un obusier américain dans les rues de Carentan, juin 1944.]]
À la Libération, Carentan est un des premiers objectifs alliés. Sous les bombardements du 6 juin périssent le maire de la ville, le docteur Caillard, ainsi que deux familles dans leurs maisons [[rue des Villas (Carentan)|rue des Villas]]. Les bombes touchent également les [[Léonor Duval-Lemonnier|établissements Duval-Lemonnier]], dont les voisins en profitent pour piller les stocks <ref name=OF1>« Carentan. La mémoire du D-Day est au coin de la rue », ''Ouest France'', 29 mai 2013 [http://www.ouest-france.fr/carentan-la-memoire-du-d-day-est-au-coin-de-la-rue-340073 ''(lire en ligne)''].</ref>.
 
Le [[Pont de la Barquette|pont et les écluses de la Barquette]] qui permettent d'accéder à Carentan et de maîtriser le niveau d’eau sont pris dès 3 h du matin. Les soldats de la 101{{e}} division du [[Maxwell D. Taylor|général Taylor]] parvenus, malgré l’acharnement allemand pour les déloger, à conserver cette position permettent, le [[10 juin]], au général Cole d'avancer <ref name=OF1/>. Une bataille meurtrière s'engage entre les soldats allemands du Fallschirmjager Regiment 6 et les Américains, au lieu-dit « Carré de choux » (actuellement zone de Pommenauque). Après cinq jours de furieux combats et la perte de la moitié de ses effectifs, la [[101e Airborne|101{{e}} Airborne Division]] libère la ville le [[12 juin]] [[1944]] <ref>Jean Quellien, ''La Normandie au cœur de la guerre'', éd. Ouest-France-Mémorial de Caen, 1992, p. 130.</ref>.
 
La chute de Carentan, place stratégique, permet la jonction de deux unités de l'armée américaine débarquées, l'une à [[Utah Beach]] et l'autre à Omaha Beach. Le [[13 juin]], une violente contre-attaque allemande s'organise, en vain, appuyée par l'arrivée d'une division de Panzer, aux alentours de la colline 30 (Carentan-[[Méautis]]).
 
Le [[23 juin]] 1944, lors d'une cérémonie de remise de la Silver Star aux soldats américains, Danièle Laisney, âgée de 8 ans, est tuée par un éclat d'obus allemand alors qu'elle remet un bouquet de fleurs au [[Maxwell D. Taylor|général Taylor]] <ref name=OF1/>.


== Démographie ==
== Démographie ==
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==== Les maires ====
==== Les maires ====


{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires ([[1772]] à [[2015]]) et maires délégués depuis [[2016]]|Charte=commune}}
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires de [[1944]] à [[2015]] et maires délégués depuis [[2016]]|Charte=commune}}
{{Élu | Début=1944 | Fin=1947 | Identité=Albert Joret  | Parti= | Qualité=réélu, refuse la fonction  | Observations= }}
{{Élu | Début=1947 | Fin=1947 | Identité=Victor Bourbey | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1947 | Fin=1968 | Identité=[[Georges Alphonse]]  | Parti= | Qualité=chef de service chez [[Gloria]] | Observations=conseiller général }}
{{Élu | Début=1968 | Fin=1970 | Identité=[[Léon Gilles]]  | Parti= | Qualité=commerçant | Observations= }}
{{Élu | Début=1970 | Fin=1978 | Identité=[[André Gillot]]  | Parti=UDF | Qualité=directeur de l'usine Gloria | Observations= }}
{{Élu | Début=1978 | Fin=2008 | Identité=[[Jean-François Landry]]  | Parti=DVD | Qualité=expert-comptable | Observations= }}
{{Élu | Début=2008 | Fin=2020  | Identité=[[Jean-Pierre Lhonneur]]  | Parti=UMP | Qualité=directeur de recherche et développement | Observations= Maire de [[Carentan-les-Marais]] depuis le [[5 janvier]] [[2016]]}}
{{Élu actuel| Début=2020 | Fin= actuel  | Identité=Jérôme Lemaître  | Parti= | Qualité=notaire | Observations= maire délégué depuis le [[23 mai]] [[2020]]}}
{{ÉluDonnées|Sources : État civil de 1772 à 1892 - De 1892 à 1964 : [[601 communes et lieux de vie de la Manche]].}}
{{Boîte déroulante élu
|titre=Liste des maires de [[1772]] à [[1944]]
|contenu={{ÉluDébut|Charte=commune}}
{{Élu | Début=1772 | Fin=1780 | Identité=du Motel Petit  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1772 | Fin=1780 | Identité=du Motel Petit  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1780 | Fin=1783 | Identité=[[Jean Thomas Desplanques-Dumesnil]]  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1780 | Fin=1783 | Identité=[[Jean Thomas Desplanques-Dumesnil]]  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
Ligne 202 : Ligne 187 :
{{Élu | Début=1901 | Fin=1903 | Identité=Auguste Delœuvre  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1901 | Fin=1903 | Identité=Auguste Delœuvre  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1903 | Fin=1904 | Identité=Edmond Lefebvre  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1903 | Fin=1904 | Identité=Edmond Lefebvre  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1904 | Fin=1908 | Identité=Amand Artu  | Parti= | Qualité=médecin | Observations= }}
{{Élu | Début=1904 | Fin=1908 | Identité=Amand Artu  | Parti= | Qualité=médecin | Observations=[[Liste des conseillers généraux de la Manche|conseiller général]] }}
{{Élu | Début=1908 | Fin=1912 | Identité=Auguste Delœuvre | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1908 | Fin=1912 | Identité=Auguste Delœuvre | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1912 | Fin=1913 | Identité=Charles Merluzeau| Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1912 | Fin=1913 | Identité=Charles Merluzeau| Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1913 | Fin=1917 | Identité=Louis Lelandais | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1913 | Fin=1917 | Identité=Louis Lelandais | Parti= | Qualité= enseignant| Observations= }}
{{Élu | Début=1917 | Fin=1919 | Identité=Ferdinand Javogue | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1917 | Fin=1919 | Identité=Ferdinand Javogue | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1919 | Fin=1920 | Identité=Amand Artu  | Parti= | Qualité=médecin | Observations= }}
{{Élu | Début=1919 | Fin=1920 | Identité=Amand Artu  | Parti= | Qualité=médecin | Observations= }}
{{Élu | Début=1920 | Fin=1925 | Identité=[[Jean-Baptiste Caillard]]  | Parti= | Qualité=médecin | Observations= }}
{{Élu | Début=1920 | Fin=1925 | Identité=[[Jean-Baptiste Caillard]]  | Parti= | Qualité=médecin | Observations= }}
{{Élu | Début=1925 | Fin=1926 | Identité=[[Frédéric Raux]]  | Parti= | Qualité=vétérinaire | Observations= }}
{{Élu | Début=1925 | Fin=1926 | Identité=[[Frédéric Raux]]  | Parti= | Qualité=vétérinaire | Observations=[[Liste des conseillers généraux de la Manche|conseiller général]] de [[1922]] à [[1928]] }}
{{Élu | Début=1926 | Fin=1928 | Identité=Charles Mouchel Lafosse | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1926 | Fin=1928 | Identité=Charles Mouchel Lafosse | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1928 | Fin=1944 | Identité=[[Jean-Baptiste Caillard]]  | Parti= | Qualité=médecin | Observations=victime des bombardements en juin 1944 }}
{{Élu | Début=1928 | Fin=1944 | Identité=[[Jean-Baptiste Caillard]]  | Parti= | Qualité=médecin | Observations=[[Liste des conseillers départementaux de la Manche (1942-1944)|conseiller départemental]], victime des bombardements alliés en juin 1944 }}
{{Élu | Début=1944 | Fin=1947 | Identité=Albert Joret  | Parti= | Qualité=réélu, refuse la fonction  | Observations= }}
{{ÉluFin}}
{{Élu | Début=1947 | Fin=1947 | Identité=Victor Bourbey | Parti= | Qualité= | Observations= }}
}}
{{Élu | Début=1947 | Fin=1968 | Identité=[[Georges Alphonse]]  | Parti= | Qualité=chef de service chez [[Gloria]] | Observations=conseiller général }}
{{Élu | Début=1968 | Fin=1970 | Identité=[[Léon Gilles]]  | Parti= | Qualité=commerçant | Observations= }}
{{Élu | Début=1970 | Fin=1978 | Identité=[[André Gillot]]  | Parti=UDF | Qualité=directeur de l'usine Gloria | Observations= }}
{{Élu | Début=1978 | Fin=2008 | Identité=[[Jean-François Landry]]  | Parti=DVD | Qualité=expert-comptable | Observations= }}
{{Élu | Début=2008 | Fin=2020  | Identité=[[Jean-Pierre Lhonneur]]  | Parti=UMP | Qualité=directeur de recherche et développement | Observations= Maire de [[Carentan-les-Marais]] depuis le [[5 janvier]] [[2016]]}}
{{Élu | Début=2020 | Fin= actuel  | Identité=Jérôme Lemaître  | Parti= | Qualité=notaire | Observations= maire délégué depuis le [[23 mai]] [[2020]]}}
{{ÉluDonnées|Sources : <small>État civil de 1790 à 1892 - De 1892 à 1964 : [[601 communes et lieux de vie de la Manche]].</small>}}
{{ÉluFin}}
{{ÉluFin}}


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== Lieux et monuments ==
== Lieux et monuments ==
 
[[Fichier:Arcades de la place de la République.jpg|vignette|Les arcades.]]
[[Fichier:FranceNormandieCarentanEgliseNotreDame.jpg|thumb|right|''Côté sud de l'église Notre-Dame.'']]
[[Fichier:FranceNormandieCarentanEgliseNotreDame.jpg|thumb|200 px|''Côté sud de l'église Notre-Dame.'']]
 
* [[Église Notre-Dame (Carentan)|Église Notre-Dame]] (11{{e}}) détruite en [[1433]] et reconstruite dans le style gothique.
* [[Hôtel de ville de Carentan|Hôtel de ville]] (17{{e}})
* [[Arcades de Carentan|Arcades médiévales]] : exemple unique en Normandie de quatre maisons médiévales juxtaposées par 10 piliers. Elles seraient les restes d'un ancien marché couvert qui, au 14{{e}} siècle aurait existé sur la partie sud de la [[Place de la République (Carentan)|place de la République]].
* [[Pont-canal de Carentan|Pont-canal]], ouvert en [[1994]].
 
[[Fichier:Pont-canal, Carentan 01 09.jpg|thumb|right|Pont canal sur la [[RN 13]] à Carentan]]
[[Fichier:Carentan (flamme).jpg|thumb|250px|Flamme postale, 1985.]]
[[Fichier:Carentan (flamme).jpg|thumb|250px|Flamme postale, 1985.]]
[[Fichier:Carentan 1995 (flamme).jpg|thumb|250px|Flamme postale, 1995.]]
[[Fichier:Carentan 1995 (flamme).jpg|thumb|250px|Flamme postale, 1995.]]


* [[Lavoir des Fontaines (Carentan)|Lavoir des Fontaines]] (18{{e}})
* [[Arcades de Carentan|Arcades médiévales]] : exemple unique en Normandie de quatre maisons médiévales juxtaposées, comptant 10 piliers. Elles seraient les restes d'un ancien marché couvert qui, au 14{{e}} siècle aurait existé sur la partie sud de la [[Place de la République (Carentan)|place de la République]].
* Barge de débarquement américaine PA30-4, dans le port de plaisance
* Canal du Haut-Dick : promenade le long du canal reliant le port de plaisance à la [[baie des Veys]] ; écluse.
* [[Cole's bayonet charge memorial]]
* ''[[Dreknor]]''
* [[Église Notre-Dame (Carentan)|Église Notre-Dame]] (11{{e}} s.) détruite en [[1433]] et reconstruite dans le style gothique.
* [[Gare de Carentan|Gare ferroviaire]].
* [[Hippodrome Maurice-de-Folleville (Carentan)|Hippodrome Maurice-de-Folleville]]
* [[Hôtel de ville de Carentan|Hôtel de ville]] (17{{e}} s.)
* Hôtels particuliers :
* Hôtels particuliers :
:* [[Hôtel de Ponthergé (Carentan)|Hôtel de Ponthergé]] : construit en [[1554]] ; double portail sculpté muni de contreforts et décoré de délicates arabesques de style Renaissance. La possession de cette maison donnait droit de sépulture dans l'église.
:* [[Hôtel de Ponthergé (Carentan)|Hôtel de Ponthergé]] : construit en [[1554]] ; double portail sculpté muni de contreforts et décoré de délicates arabesques de style Renaissance. La possession de cette maison donnait droit de sépulture dans l'église.
:* [[Hôtel Hervieu-de-Pontlouis (Carentan)|Hôtel Hervieu-de-Pontlouis]] ''(aussi hôtel du dey)'' : la façade date du 17{{e}} s. On peut y voir une plaque annonçant qu'[[Honoré de Balzac]] séjourna dans cette demeure et y écrivit en [[1836]] une nouvelle intitulée ''Le Réquisitionnaire''.
:* [[Hôtel Hervieu-de-Pontlouis (Carentan)|Hôtel Hervieu-de-Pontlouis]] ''(aussi hôtel du dey)'' : la façade date du 17{{e}} s. On peut y voir une plaque annonçant qu'[[Honoré de Balzac]] séjourna dans cette demeure et y écrivit en [[1836]] une nouvelle intitulée ''Le Réquisitionnaire''.
:*[[Hôtel Durand de la Borderie-Enouf]] : construit au XVIIIe siècle, et situé au 45 de la rue Holgate, il a abrité une clinique à partir des années 1930.
:*[[Hôtel Durand de la Borderie-Enouf]] : construit au XVIIIe siècle, et situé au 45 de la [[Rue Holgate (Carentan)|rue Holgate]], il a abrité une clinique à partir des années 1930.
:* [[Hôtel de Lessey (Carentan)|Hôtel de Lessey]] ([[Rue Sébline (Carentan)|rue Sébline)]] : construit par la famille d'Auxais de [[Sainte-Marie-du-Mont]] au 18{{e}} siècle, il est acheté en [[1821]] par les [[Congrégation des Augustines de Notre-Dame de Carentan|religieuses Augustines]] pour y installer leur couvent et une école, l'[[Institution Notre-Dame (Carentan)|institution Notre-Dame]].
:* [[Hôtel de Lessey (Carentan)|Hôtel de Lessey]] ([[Rue Sébline (Carentan)|rue Sébline)]] : construit par la famille d'Auxais de [[Sainte-Marie-du-Mont]] au 18{{e}} siècle, il est acheté en [[1821]] par les [[Congrégation des Augustines de Notre-Dame de Carentan|religieuses Augustines]] pour y installer leur couvent et une école, l'[[Institution Notre-Dame (Carentan)|institution Notre-Dame]].
:* [[Hôtel de Chanvalon (Carentan)|Hôtel de Chanvalon]] (anciennement hôtel de Maillé) : presbytère depuis [[1861]]. [[Napoléon Ier|Napoléon I{{er}}]] y séjourna le [[25 mai]] [[1811]] lors de son voyage pour [[Cherbourg]].
:* [[Hôtel de Chanvalon (Carentan)|Hôtel de Chanvalon]] (anciennement hôtel de Maillé) : presbytère depuis [[1861]]. [[Napoléon Ier|Napoléon I{{er}}]] y séjourna le [[25 mai]] [[1811]] lors de son voyage pour [[Cherbourg]].
[[Fichier:Pont-canal, Carentan 01 09.jpg|thumb|right|Pont canal sur la [[RN 13]] à Carentan]]
* [[Lavoir des Fontaines (Carentan)|Lavoir des Fontaines]] (18{{e}} s.)
* Maison de l'histoire de l'école dans la Manche (MHEM)
* Monument de la Libération est composé de deux mâts porte-drapeaux, d'une borne commémorative et d'une plaque. Il a été érigé à la mémoire des forces alliées qui combattirent pour libérer l’Europe, et en particulier grâce à l'action de la 101{{exp|st}} US Airborne Division qui libéra Carentan le 12 juin [[1944]] <ref name=memoire44>[http://www.normandie44lamemoire.com/fichesvilles/carentan.html Monument commémoratif Carentan].</ref>.
* Monument de la Libération est composé de deux mâts porte-drapeaux, d'une borne commémorative et d'une plaque. Il a été érigé à la mémoire des forces alliées qui combattirent pour libérer l’Europe, et en particulier grâce à l'action de la 101{{exp|st}} US Airborne Division qui libéra Carentan le 12 juin [[1944]] <ref name=memoire44>[http://www.normandie44lamemoire.com/fichesvilles/carentan.html Monument commémoratif Carentan].</ref>.
* Plaque 101{{exp|st}} Airborne Division honorant les « Screaming eagles » de la101{{exp|st}} US Airborne Division qui sont morts en Normandie en juin et juillet [[1944]] <ref name=memoire44/>.
* Plaque 101{{exp|st}} Airborne Division honorant les « Screaming eagles » de la101{{exp|st}} US Airborne Division qui sont morts en Normandie en juin et juillet [[1944]] <ref name=memoire44/>.
* Plaque colonel Cole à sa mémoire, chef du 502{{exp|nd}} Parachute Infantry Regiment de la 101{{exp|st}} US Airborne Division<ref name=memoire44/>.
* [[Pont-canal de Carentan|Pont-canal]], ouvert en [[1994]].
* [[Port de Carentan]].
* [[Stade Alphonse-Laurent]]
* Stèle 502{{exp|nd}} Parachute Infantry Regiment commémorant les combats pour la libération de la ville. C'est d’ici que, le 11 juin [[1944]], la compagnie C du 502{{exp|nd}} Parachute Infantry Regiment de la 101{{exp|st}} US Airborne Division, sous les ordres du captain Fred A. Hancock, lança l’assaut décisif qui permit la libération de Carentan<ref name=memoire44/>.
* Stèle 502{{exp|nd}} Parachute Infantry Regiment commémorant les combats pour la libération de la ville. C'est d’ici que, le 11 juin [[1944]], la compagnie C du 502{{exp|nd}} Parachute Infantry Regiment de la 101{{exp|st}} US Airborne Division, sous les ordres du captain Fred A. Hancock, lança l’assaut décisif qui permit la libération de Carentan<ref name=memoire44/>.
* Vitrail 101{{exp|st}} Airborne Division dans l'église Notre-Dame dédié aux parachutistes de la 101{{exp|st}} US Airborne Division  <ref name=memoire44/>.
* Vitrail 101{{exp|st}} Airborne Division dans l'église Notre-Dame dédié aux parachutistes de la 101{{exp|st}} US Airborne Division  <ref name=memoire44/>.
* Plaque colonel Cole à sa mémoire, chef du 502{{exp|nd}} Parachute Infantry Regiment de la 101{{exp|st}} US Airborne Division<ref name=memoire44/>.
* [[Cole's bayonet charge memorial]]
* [[Gare de Carentan|Gare ferroviaire]].
* Hippodrome [[Maurice de Folleville|Maurice-de-Folleville]].
* Canal du Haut-Dick : promenade le long du canal reliant le port de plaisance à la [[baie des Veys]] ; écluse.
* [[Port de Carentan|Port]].
* Rives de la [[Douve (fleuve)|Douve]], à son confluent avec la [[Taute]], la [[Groult]] et la [[Madeleine]]
* Rives de la [[Douve (fleuve)|Douve]], à son confluent avec la [[Taute]], la [[Groult]] et la [[Madeleine]]
* Barge de débarquement américaine PA30-4, dans le port de plaisance
* ''[[Dreknor]]''


== Personnalités liées à la commune ==
== Personnalités liées à la commune ==


==== Naissances ====
==== [[:Catégorie:Naissance à Carentan|Naissances]] ====


: ''par ordre chronologique''
: ''par ordre chronologique''


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* [[Thomas du Marest]] ([[1367]]-), ecclésiastique
* [[Thomas du Marest]] ([[1367]]-), ecclésiastique
* [[Jean Brouaut]] (16{{e}}), pasteur protestant
* [[Jean Brouaut]] (16{{e}}), pasteur protestant
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* [[Louis Caillemer]] ([[1764]]-[[1827]]), militaire
* [[Louis Caillemer]] ([[1764]]-[[1827]]), militaire
* [[Charles Julian]] ([[1764]]-), homme politique
* [[Charles Julian]] ([[1764]]-), homme politique
* [[Jean-François Faullain]] ([[1772]]- ), militaire
* [[Jean-François Faullain]] ([[1772]]-[[1831]]), militaire
* [[Louis Desjardins]] ([[1774]]-[[1833]]), homme politique
* [[Louis Desjardins]] ([[1774]]-[[1833]]), homme politique
* [[Paul Énouf]] ([[1783]]-[[1845]]), homme politique
* [[Paul Énouf]] ([[1783]]-[[1845]]), homme politique
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* [[Eugène Le Bel]] ([[1801]]-[[1878]]), homme politique, botaniste
* [[Eugène Le Bel]] ([[1801]]-[[1878]]), homme politique, botaniste
* [[Paul-Louis Adam]] ([[1816]]-[[1849]]), magistrat
* [[Paul-Louis Adam]] ([[1816]]-[[1849]]), magistrat
* [[Eugène Artu]] ([[1881]]- ), écrivain patoisant
* [[Gustave Le Mallier]] ([[1841]]-[[1918]]), haut fonctionnaire
* [[Eugène Artu]] ([[1881]]-[[1943]]), écrivain patoisant
* [[Léonor Duval-Lemonnier]] ([[1891]]-[[1965]]), personnalité économique
* [[Léonor Duval-Lemonnier]] ([[1891]]-[[1965]]), personnalité économique
* [[Roger Michel]] ([[1903]]-[[1945]]), déporté
* Louis Claude (dit Claude) Hue ([[1892]]-[[1935]]), capitaine de frégate et aviateur
* [[Roger Michel]] ([[1903]]-[[1945]]), déporté, mort en Allemagne
* [[Henri Levagneur]] ([[1905]]-[[1975]]), horloger, bijoutier
* [[Jacques Dopagne]] ([[1921]]-[[2002]]), écrivain
* [[Jacques Dopagne]] ([[1921]]-[[2002]]), écrivain
* [[Guy Duval-Lemonnier]] ([[1921]]-[[2002]]), personnalité économique
* [[Guy Duval-Lemonnier]] ([[1921]]-[[2002]]), personnalité économique
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==== Décès ====
==== [[:Catégorie:Décès à Carentan|Décès]] ====


* [[Robert Le Rocquez]] (-[[1559]]), prêtre, docteur en théologie, poète
* [[Robert Le Rocquez]] (-[[1559]]), prêtre, docteur en théologie, poète
* [[Jean-Charles Cornavin-Chanvalon]] ([[1764]]-[[1841]]), homme politique
* [[Jean-Charles Cornavin-Chanvalon]] ([[1764]]-[[1841]]), homme politique
* [[Louis Blondel (1766)|Louis Blondel]] ([[1766]]-[[1833]]), militaire
* [[Louis Desjardins]] ([[1774]]-[[1833]]), homme politique
* [[Louis Desjardins]] ([[1774]]-[[1833]]), homme politique
* [[Paul Énouf]] ([[1783]]-[[1845]]), homme politique
* [[Paul Énouf]] ([[1783]]-[[1845]]), homme politique
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==== Autres ====
==== Autres ====


* [[Jean Élie]] ([[1691]]-), directeur des domaines du roi
* [[Pierre Sivard de Beaulieu]] ([[1767]]-[[1826]]), homme politique, a donné son nom au lycée de la ville.
* [[Pierre Sivard de Beaulieu]] ([[1767]]-[[1826]]), homme politique, a donné son nom au lycée de la ville.
* [[Marcel Toulorge]] ([[1898]]-[[1975]]), résistant
* [[Marcel Toulorge]] ([[1898]]-[[1975]]), résistant
* [[Georges Gigareff]] ([[1921]]-[[1942]]), résistant.
* [[Georges Gigareff]] ([[1921]]-[[1942]]), résistant.
* Sébastien Fontaine, champion du monde et d'Europe de duathlon, domicilié dans la commune.
* [[Benoît Lesoimier]] ([[1983]]-), footballeur, formé au CS Carentan.
* [[Fernand Morin]] ([[1920]]-[[2019]]), résistant
* [[Fernand Morin]] ([[1920]]-[[2019]]), résistant
* [[Simon Dufour]], personnalité économique
* [[Simon Dufour]], personnalité économique
* [[Benoît Lesoimier]] ([[1983]]-), footballeur, formé au CS Carentan.
* Sébastien Fontaine, champion du monde et d'Europe de duathlon, domicilié dans la commune.


=== Visites ===
=== Visites ===
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== Sports ==
== Sports ==
[[Fichier:Carentan - stade Alphonse-Laurent (1).JPG|thumb|Stade Alphonse-Laurent.]]
[[Fichier:Carentan - stade Alphonse-Laurent (1).JPG|thumb|[[Stade Alphonse-Laurent]].]]
* Athlétisme : [[CS Carentan]]
* Athlétisme : [[CS Carentan]]
* Boxe
* Boxe
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: ''lire l'article détaillé [[Bibliographie de Carentan]]''
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== Voir aussi ==
==Articles connexes==


* [[Marais de Carentan]]
* [[Marais de Carentan]]
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[[Catégorie:Ancienne commune de la Manche]]
[[Catégorie:Ancienne commune de la Manche]]
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[[Catégorie:Toponymes contenant un élément d'origine celtique]]
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Dernière version du 27 février 2024 à 19:55

Carentan est une ancienne commune du département de la Manche, commune déléguée au sein de Carentan-les-Marais depuis le 1er janvier 2016.

Blason de la commune déléguée de Carentan
(commune de Carentan-les-Marais)
Coordonnées de la mairie annexe Logo-Mairie.png
49° 18' 10.99" N, 1° 14' 45.27" W (OSM)
Arrondissement Saint-Lô
Chargement de la carte...
Canton Carentan (bureau centralisateur)
Ancien canton Carentan (chef-lieu)
Intercommunalité CC de la Baie du Cotentin
Gentilé Carentanais(es)
Population 6 024 hab. (2021)
Superficie 15,66 km²
Densité 385 hab./km2
Altitude 0 m (mini) - 30 m (maxi)
Code postal 50500
N° INSEE 50099
Maire délégué Jérôme Lemaître
Communes limitrophes de Carentan
Saint-Côme-du-Mont Saint-Hilaire-Petitville Catz
Saint-Côme-du-Mont Carentan Saint-Pellerin
Méautis Saint-Pellerin Saint-Pellerin

L'église au 19e siècle.
L'église au 19e siècle.


Toponymie

Attestations anciennes

Étymologie

Toponyme d'origine gauloise, reposant sur un étymon °Carantómagos. Sa forme actuelle Carentan atteste un traitement normano-picard de l'initiale (conservation de [k] devant [a]) : la localité est en effet bien au nord de la ligne Joret.

Si la forme °Carantómagos a l'assentiment de l'ensemble des spécialistes [61], ceux-ci sont en revanche partagés quant à la nature du premier élément, le second étant le gaulois magos « plaine; champ », puis « marché; lieu habité » [62]. Le gaulois magos semble avoir initalement désigné un espace dégagé et plat, une plaine, puis une terre cultivée, un champ, et, de manière générale, tout espace où s’organisait l’activité humaine : place, marché ; ville, lieu. C’est également l’un des éléments toponymiques gaulois les plus fréquents, presque toujours employé en seconde position.

Le premier élément Caranto- représente, selon les opinions divergentes, soit l'adjectif et substantif gaulois carantos « aimant; cher; ami; parent » [63], soit le nom de personne Carantos qui en a été tiré, et qui se trouve aussi à l'origine du nom gallo-romain Carantilus ou Carantilius, sur lequel repose le nom de la commune de Carantilly.

  • Auguste Longnon [64] n'analyse pas le premier élément.
  • Les auteurs en faveur de l'anthroponyme sont Adigard des Gautries et Lechanteur [65], Albert Dauzat [66] et Ernest Nègre [67]. Pour ceux-ci, °Carantómagos est le champ ou le lieu de Carantos (forme gauloise) ou Carantus (forme gallo-romaine).
  • Le seul auteur franchement en faveur de l'adjectif est François de Beaurepaire [3], qui introduit le sens de « beau », d'où un possible « beau champ » ou « beau lieu ».
  • Le seul auteur indécis, se refusant de choisir entre les deux thèses précédentes, est René Lepelley [68].

Le fait est que l'usage des anthroponymes dans la toponymie gauloise est extrêmement rare, si tant est qu'il existe. Une étude générale de la toponymie gauloise et gallo-romaine tend à montrer que l'usage des anthroponymes fait son apparition à l'époque gallo-romaine avec le développement de la propriété foncière individuelle, comme l'a mis en évidence en son temps Henry d'Arbois de Jubainville [69]. Le problème vient de ce que beaucoup d'appellatifs sont devenus des noms de personne, d'où une certaine ambiguïté. De fait, la quasi-totalité (sinon la totalité) des noms en -magos est formée sur un appellatif ou un adjectif, de telle sorte que cette solution semble la plus probable. Cependant, dans cette hypothèse, le sens global du toponyme n'est pas du tout évident, d'où l'idée de donner à l'adjectif carantos le sens postulé de « beau », qui n'est pas vraiment attesté par les langues celtiques modernes. Certes, le type toponymique « beau champ / lieu » est parfaitement acceptable, mais nécessite ici une grande souplesse sémantique. Si l'on s'en tient aux sens propres, il existe une multiplicité de solutions (dont aucune n'est sûre) : « plaine / champ / marché / lieu » + « cher / ami / parent… ». Aucune combinaison ne semble avoir emporté l'adhésion, et l'on comprend l'intérêt d'y voir un nom de personne, afin d'évacuer le problème. Certes, l'emploi d'un anthroponyme n'est pas à exclure (il s'agirait alors d'un nom gallo-romain), mais représente sans doute une solution de facilité.

  • Une hypothèse : Le sens d' « ami » du gaulois carantos pourrait éventuellement suggérer un « champ / lieu des amis / de l'amitié », à partir duquel il serait tentant d'élaborer l'idée d'un « lieu de rencontre non-hostile », certes totalement hypothétique. De fait, Carentan est très proche de la frontière entre Unelles et Baiocasses, et une sorte de territoire privilégié dans cette zone de marais située entre Bessin et Cotentin, un genre de no man's land permettant rencontres, discussions, accords, alliances et traités de paix, ne serait pas impossible à concevoir. On connaît l'importance qu'ont revêtu pour les Gaulois les notions de frontières entre peuples, et tout particulièrement celles de frontières-déserts (forêts, marais, reliefs escarpés), sortes de zones-tampons garantissant un minimum de sécurité [70]. Elles ont laissé de très nombreuses traces toponymiques, et Carentan pourrait donc constituer, indirectement, l'une d'entre elles [71].

Géographie

Costume des environs de Carentan (début du 19e siècle)

Carentan s'inscrit dans le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. Le Guide pittoresque du voyageur en France de Girault de Saint-Fargeau évoquait Carentan en 1838 : « Petite ville située au milieu de marais malsains qui en rendent l'air insalubre. »

Elle est arrosée par la Taute, la Douve, le canal du Gravier (portion du canal des Espagnols), le canal du Haut-Dick, le Groult, la Madeleine et la rivière des Gouffres.

La commune de Saint-Hilaire-Petitville fait partie de l'agglomération carentanaise.

Communications

Carentan est le nœud de communication le plus important de la Manche. La ville se trouve au croisement de nombreux axes routiers :

La construction de l'autoroute des Estuaires A84 (Caen-Avranches-Rennes) a renforcé ce statut puisque le passage du tronçon Carentan-Saint-Lô-A84 en route nationale 174 à 2X2 voies permet aux Cherbourgeois et aux Britanniques arrivant en car-ferries dans le Nord-Cotentin de traverser le département du nord au sud en un minimum de temps.

La gare de Carentan est également la connexion au réseau ferré national privilégiée de nombreux Manchois (baie des Veys, Sainte-Mère-Eglise, Bauptois, cantons de Carentan et de Périers, Coutançais).

Un ouvrage architectural novateur a été construit pour permettre à la 2X2 voies Caen-Cherbourg de passer sous le canal reliant le port de plaisance de Carentan à la mer : le pont-canal de Carentan.

Histoire

voir l'article détaillé : Histoire de Carentan

Le 1er janvier 2016, Carentan intègre la commune nouvelle de Carentan-les-Marais créée par la fusion de quatre communes : Angoville-au-Plain, Carentan, Houesville et Saint-Côme-du-Mont.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[72]. En 2021, la commune comptait 6 024 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
2 6322 8572 7173 0092 7732 8012 9203 0692 9863 025
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
3 1103 0563 0203 1393 0453 2323 4833 7393 9684 076
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
3 9873 5663 6563 6413 8764 2894 7945 2565 5636 187
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
6 5896 3006 3406 1356 0966 0586 0566 0636 0035 943
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
5 8845 8615 8925 8765 8645 8535 8414416 024-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [73] et INSEE [74]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires de 1944 à 2015 et maires délégués depuis 2016
Période Identité Parti Qualité Observations
1944-1947 Albert Joret réélu, refuse la fonction
1947-1947 Victor Bourbey
1947-1968 Georges Alphonse chef de service chez Gloria conseiller général
1968-1970 Léon Gilles commerçant
1970-1978 André Gillot UDF directeur de l'usine Gloria
1978-2008 Jean-François Landry DVD expert-comptable
2008-2020 Jean-Pierre Lhonneur UMP directeur de recherche et développement Maire de Carentan-les-Marais depuis le 5 janvier 2016
2020-actuel Jérôme Lemaître notaire maire délégué depuis le 23 mai 2020
Sources : État civil de 1772 à 1892 - De 1892 à 1964 : 601 communes et lieux de vie de la Manche.
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.


Mairie annexe

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi 8 h 45 - 12 h 15 13 h 15 - 17 h 45
L'hôtel de ville (17e siècle).
L'hôtel de ville (17e siècle).

Adresse : Boulevard de Verdun
Carentan
50500 Carentan-les-Marais

Tél. 02 33 42 74 00
Fax : 02 33 42 74 29
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Officiel
Commentaire :
Source : Site web de la ville (10 mars 2012)

Mardi 8 h 45 - 12 h 15 13 h 15 - 17 h 45
Mercredi 8 h 45 - 12 h 15 13 h 15 - 17 h 45
Jeudi 8 h 45 - 12 h 15 13 h 15 - 17 h 45
Vendredi 8 h 45 - 12 h 15 13 h 15 - 16 h 45
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Notre-Dame.
  • Patron (présentation) : le roi de France.
  • Fête patronale : ?

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Les arcades.
Côté sud de l'église Notre-Dame.
Flamme postale, 1985.
Flamme postale, 1995.
Pont canal sur la RN 13 à Carentan
  • Lavoir des Fontaines (18e s.)
  • Maison de l'histoire de l'école dans la Manche (MHEM)
  • Monument de la Libération est composé de deux mâts porte-drapeaux, d'une borne commémorative et d'une plaque. Il a été érigé à la mémoire des forces alliées qui combattirent pour libérer l’Europe, et en particulier grâce à l'action de la 101st US Airborne Division qui libéra Carentan le 12 juin 1944 [75].
  • Plaque 101st Airborne Division honorant les « Screaming eagles » de la101st US Airborne Division qui sont morts en Normandie en juin et juillet 1944 [75].
  • Plaque colonel Cole à sa mémoire, chef du 502nd Parachute Infantry Regiment de la 101st US Airborne Division[75].
  • Pont-canal, ouvert en 1994.
  • Port de Carentan.
  • Stade Alphonse-Laurent
  • Stèle 502nd Parachute Infantry Regiment commémorant les combats pour la libération de la ville. C'est d’ici que, le 11 juin 1944, la compagnie C du 502nd Parachute Infantry Regiment de la 101st US Airborne Division, sous les ordres du captain Fred A. Hancock, lança l’assaut décisif qui permit la libération de Carentan[75].
  • Vitrail 101st Airborne Division dans l'église Notre-Dame dédié aux parachutistes de la 101st US Airborne Division [75].
  • Rives de la Douve, à son confluent avec la Taute, la Groult et la Madeleine

Personnalités liées à la commune

Naissances

par ordre chronologique

Décès

Autres

Visites

  • Henri Ier, roi d'Angleterre, débarque à Barfleur dans le but de détrôner son frère Robert Courteheuse. Il marche sur Carentan, qui lui ouvre ses portes. Il assiste à l'office de Pâques en l'église Notre Dame concélébrée par l'évêque de Sées, Mgr Serlon.

Économie

Marché aux bestiaux (2013)


Médias

Anciens titres de presse

Journaux disparus, localisés à Carentan[76]

  • Le Cotentin – Journal de Carentan (1873-1944)
  • La Lanterne manchoise (1891-1892)
  • La Lanterne normande (1892)
  • Journal de la Manche (1892-1894)
  • Le Progrès du Cotentin (1896)
  • Journal de Carentan (1897-1941)
  • Le Réveil carentanais (1908)
  • La Croix du Cotentin (1899)

Transports

Gare SNCF.

Voies

Liaisons ferroviaires

Liaisons routières

Voie rapide RN 13
Ligne Manéo

Culture

Éducation

Effectifs 2016 : 2 371 élèves[77]

Jumelages

  • Carentan - Waldfischbach-Burgalben (Allemagne)
  • Carentan - Selby (Royaume-Uni)

Sports

Stade Alphonse-Laurent.

Associations

Bibliographie

lire l'article détaillé Bibliographie de Carentan

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 431, § 224.
  2. Orderic Vital, Historiæ ecclesiasticæ, 1123/1141, édition de Auguste Le Prévost et Léopold Delisle, Jules Renouard éd., Paris, t. IV, 1852, lib. XI, p. 204.
  3. 3,0 et 3,1 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 92.
  4. Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 110a, § 594.
  5. Abbé V. Bourrienne, Antiquus Cartularius Ecclesiæ Baiocensis (Livre Noir), Société de l’histoire de Normandie, Rouen, A. Lestringant / Paris, Auguste Picard, t. 2, 1903, p. 308, § DLIII.
  6. Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 340, § 208.
  7. Ibid., p. 341, § 210.
  8. Ibid., p. 342, § 211.
  9. Julie Fontanel, op. cit., p. 343, § 212.
  10. Ibid., p. 348, § 217.
  11. Julie Fontanel, op. cit., p. 366, § 234.
  12. Ibid., p. 367, § 235.
  13. Julie Fontanel, op. cit., p. 370, § 237.
  14. Ibid., p. 370, § 238.
  15. Coutume des marais de Carentan, in Léopold Delisle, Études sur la condition de la classe agricole et l’état de l’agriculture en Normandie au Moyen-Age, éd. A. Hérissey, Évreux, 1851, p. 293-295, n. 87.
  16. Ibid.
  17. Léopold Delisle, Les actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, Le Brument, 1871, p. 19, § 8.
  18. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 328F.
  19. Léopold Delisle, op. cit., p. 60, § 9.
  20. Ibid., p. 158, § 68.
  21. Ibid., p. 287, § 165.
  22. Ibid., p. 350, § 200.
  23. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 375E.
  24. Ibid., p. 375D.
  25. Rôles Normands et Français et autres pièces tirées des archives de Londres par Bréquigny en 1764, 1765 et 1766, Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie XXIII (3e série, 3e volume), 1re partie, Paris, 1858, p. 12, § 87.
  26. Rôles Normands et Français…, p. 55, § 306.
  27. Jean Rotz, [Carte de la Manche], 1542/1544 [British Library].
  28. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 19.
  29. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 876.
  30. Gerard Mercator (1512-1594), Britannia et Normandia cum confinibus regionibus, Duisbourg, 1585 [NBF, Collection d'Anville, cote 00456 bis.
  31. François Des Rues, Description contenant les antiquitez, fondations et singularitez des plus célèbres villes, chasteaux et places remarquables du royaume de France : avec les choses plus mémorables advenues en iceluy, Coutances, 1608, p. 366.
  32. Anonyme, Carte de la France divisée par les 12 provinces ou gouvernements, comme elle furent convocquez aux Estatz generaux de ce royaume l'an 1614, chez F. D[e] La Pointe, Paris, 1614 [BNF, Collection d'Anville, cote 00372].
  33. Nicolas Tassin, « Carte de Normandie », Plans et profilz de Normandie, 1631 [Bibliothèque universitaire de Caen].
  34. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
  35. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  36. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  37. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, Collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  38. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
  39. Michel-Antoine Baudrand, La France suivant les nouvelles observations, C. Roussel, Paris, 1694 [BNF, GED-6682].
  40. Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  41. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  42. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  43. Nouvelle carte réduite de la Manche, Chez Mr Bellin, Paris, 1749 [BNF, Collection d'Anville, cote 00762 B].
  44. G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  45. Atlas de Trudaine pour la généralité de Caen (1745/1780), Archives Nationales, fonds CP, F/14/*8469.
  46. Carte de Cassini.
  47. Les Auteurs de l’Atlas National de France, Précis élémentaire et méthodique de la nouvelle géographie de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1791.
  48. Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.
  49. Site Cassini.
  50. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
  51. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 546a.
  52. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 413.
  53. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Saint-Lô, p. 154.
  54. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  55. Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.
  56. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  57. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  58. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  59. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  60. Carte IGN au 1 : 25 000.
  61. On ne mentionnera que pour l'anecdote l'opinion de François Des Rues (op. cit., loc. cit.) qui affirme doctement en 1608 que Carentan fut « fondee par vn ancien Colonel de Cesar nommé Caros ».
  62. Du celtique commun °magos « plaine », d’où « terrain découvert ; champ » (cf. ancien irlandais mag, breton -ma « champ » (dans les toponymes); gallois ma « endroit »). Ce mot semble reposer sur la racine indo-européenne °meg(ə)- « grand », que l’on retrouve dans l’un des noms sanskrits de la terre, Mahī « la Grande », et peut-être aussi dans celui de la déesse latine Maia (incarnation de la Terre mère) < indo-européen °mag-yā « la grande ».
  63. Formation participiale en -ant- sur le radical car- « aimer » (cf. breton karout, karet, cornique care, gallois caru, caraf « aimer », ancien irlandais caraim « j’aime »). Il signifie littéralement « qui aime, aimant », d’où « ami » et aussi « parent » (cf. gallois ceraint, pluriel de car « parent, ami », cornique kerens, pluriel de car « ami », breton kerent, pluriel de kar « parent »). Le radical celtique că-ro- se rattache, quoique de manière mal définie, à la racine indo-européenne °kā- «aimer, désirer», à l’origine du latin carus « cher, aimé » de l’anglais whore et de l'allemand Hure « putain » et du sanskrit कामઃ kāmaḥ « amour, désir » (d'où le nom du Kama-sutra).
  64. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929, p. 44, § 92.
  65. Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XVI (juin 1966), § 580.
  66. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 148a.
  67. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I 1990, p. 193, § 3022.
  68. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 86b.
  69. Henry d'Arbois de Jubainville, Recherches sur l'origine de la propriété foncière et des noms de lieux habités en France, E. Thorin, Paris,1890.
  70. Pour un plus large développement sur ce sujet essentiel, voir Jacques Lacroix, Les noms d'origine gauloise I (la Gaule des combats), Errance, Paris, 2003, p. 30-53.
  71. Voir aussi Argouges, pour un autre exemple (moins hypothétique) de toponyme lié à la notion de frontière.
  72. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  73. Population avant le recensement de 1962
  74. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  75. 75,0 75,1 75,2 75,3 et 75,4 Monument commémoratif Carentan.
  76. Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944 , l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers Du Temps, 1998. ISBN 2911855132
  77. La Presse de la Manche, 2 septembre 2016.