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Carantilly

De Wikimanche

Carantilly est une commune du département de la Manche.

Commune de Carantilly Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
49° 4' 0.60" N, 1° 14' 28.99" W (OSM)
Arrondissement Saint-Lô
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Canton Saint-Lô-2
Ancien canton Marigny
Intercommunalité Canton de Canisy
Gentilé Carantillais(es)
Population 619 hab. (2021)
Superficie 10,7 km²
Densité 58 hab./km2
Altitude 67 m (mini) - 119 m (maxi)
Code postal 50570
N° INSEE 50098
Maire Pierre Bourge
Communes limitrophes de Carantilly
Cametours Marigny-le-Lozon Quibou
Cerisy-la-Salle, Cametours Carantilly Quibou
Cerisy-la-Salle Dangy, Cerisy-la-Salle Dangy


Infrastructure et occupation des sols en 2018.

Toponymie

Attestations anciennes

  • [abl.] Karentelago [~1056] [1].
  • Carantilleium s.d. [2].
  • Enma de Karantilleio 1198 [3].
  • Karantilleium 1226 [2].
  • [abl.] Quarantilleio 13e s. [2].
  • Carantilie ~1280 [2].
  • dominus de Karantilleyo 1332 [4].
  • Karantilleium 1351/1352 [5].
  • Karantillie 1356 [2].
  • Carantelly 1391 [2].
  • Quarentilly 1635 [6].
  • Carantilly 1612/1636 [7].
  • Carentilly 1677 [8].
  • Carantilly 1689 [9], 1694 [10].
  • Carantilli 1716 [11].
  • Carentilly 1719 [12], 1758 [13].
  • Carantilly 1753/1785 [14], 1793 [15], 1801 [16], 1804 [17].
  • Carantilli 1828 [18].
  • Carantilly 1829 [19], 1854 [20], 1889 [21], 1903 [22], 1962 [23], 1972 [24], 1978, 1993 [25], 2007 [26].

Étymologie

Toponyme gallo-romain °CARANTILIACU, formé avec le suffixe gallo-roman -(I)ACU ajouté à un nom de personne. Le premier élément est l'anthroponyme (nom de personne) gallo-romain Carantilus ou Carantilius, d'où le sens global de « (domaine rural) de Carantilus ou Carantilius » [27]. Ce type toponymique se rencontre ailleurs en France sous les formes Charentilly (Indre-et-Loire), Charentelas à Saint-Jean-de-Tourlas (Rhône), etc.

☞ Marie-Thérèse-Morlet [28] a postulé un °Carentilius non attesté, variante possible de Carantilius, au vu des premières attestations : ceci semble inutile. En effet, la fermeture de a en e est incontestable dans de nombreux noms similaires, à commencer par celui de Carentan (Manche) : Karentonem 1063/1066, Carentomus 1136, issu du gaulois °Carantomagos, ou encore de Charencey, ancienne commune de l'Orne rattachée en 1815 à Saint-Maurice-lès-Charencey : Charenthaio 1175/1176, Charenceium ~1272, issu du gallo-roman °CARANTIACU. Tous les autres spécialistes invoquent Carantilus ou Carantilius, attestés par l'épigraphie gallo-romaine [29].

Géographie

Histoire

Moyen Âge

La réorganisation du diocèse de Coutances par Geoffroy de Montbray conduit à la scission entre Carantilly et Quibou, cette dernière devenant une paroisse indépendante.

vers 1056

L'église et la paroisse de Carantilly étaient placées sous la dépendance personnelle du duc de Normandie, Guillaume le Conquérant. Ce dernier y disposait d'un certain nombre de droits et d'honneurs.

1065

Carantilly est en tout ou partie le fief du comte Robert de Mortain, frère de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d'Angleterre. La Corbetière sera une seigneurie indépendante de celle de Carantilly jusqu'à la guerre de Cent Ans. Le comte Robert de Mortain, cède son fief de Carantilly à la famille de Soulle « à charge de fournir 54 hommes pour monter la garde de nuit à la foire de Montmartin-sur-Mer, et de faire chaque année 40 jours de garde à la barre de Montfautrel, à l'entrée du château de Mortain ».

1271

Hélie Desfontaines est le premier curé dont le nom soit conservé. Depuis cette époque, on a pu retrouver la trace de quelque 35 curés à Carantilly. On ne connaît pas la date de la création de la paroisse, ni celle de la première église même si sa dédicace à Notre-Dame tend à laisser penser qu'elle remonterait comme souvent dans ce cas, aux 5e et 6e siècle. Elle fait partie du doyenné de Cenilly et de l'archidiaconé de la Chrétienté (archidiaconé englobant l'église cathédrale).

1278

D'après le Livre noir de l'évêché de Coutances et d'Avranches, la cure a un revenu de 105 livres.

1367

Pierre Paisant est le premier habitant de Carantilly dont le nom soit conservé. À la suite de l'extinction de la famille de Soulle, la seigneurie de Carantilly passe à la famille de Grimouville.

1421

On compte deux moulins à Carantilly (celui de l'étang et celui du Boscq) et deux étangs, d'après le "Rôle de fouage".

Renaissance

1510-1520

C'est à la suite d'un mariage que la seigneurie de Carantilly est transmise à la famille de Magneville.

Époque moderne

1562

Les tourments des guerres de religion n'épargnent pas Carantilly, où des protestants pillent l'église. Les troubles auront périodiquement lieu jusqu'en 1664.

1577

Les héritiers de la famille de Magneville cèdent Carantilly à Roland de Gourfaleur, seigneur de Bonfossé, qui en fait l'acquisition pour son épouse.

1660

Après le décès de sa fille et de son gendre (Simon de Bois-Davy), Nicolas de Soulbieux acquiert pour ses petits-enfants la seigneurie de Carantilly. Elle quitte le patrimoine de la famille de Gourfaleur pour celui de la famille de Bois-Davy.

1666

On trouve les premières traces encore disponibles d'une école de garçons à Carantilly. Sa fondation, bien antérieure, ne peut être datée, vu la destruction des archives de l'église en 1562. Une école de filles existera, située dans le pavillon de l'étang.

Louis Coudreau de Planchoury, après avoir épousé la petite-fille de Nicolas de Soulbieux, quitte sa Touraine natale pour s'établir, à la mort de sa femme, comme seigneur de Carantilly.

années 1720

Début de la construction de la partie centrale de l'actuel château par Louis Coudreau de Planchoury, seigneur de Carantilly. Un manoir plus ancien y était jusqu'alors établi.

1729

Le mariage de la fille de Louis Coudreau de Planchoury avec Thomas-Honoré de Mons, seigneur de Vareville, qui devient par là même, seigneur de Carantilly.

1760

L'abbé Pierre-François Dufour, curé de la paroisse, fait bâtir le « manoir presbytéral » dans le style du château dont il enviait l'extension.

Période révolutionnaire

28 mars 1789

François-Germain Lerouvillois (1784-1791), curé de Carantilly, est élu député du clergé de Coutances en vue des États généraux convoqués à Versailles. Cette année-là, Carantilly compte 330 feux, soit quelque 739 habitants.

1792

Jean Chardin est le premier maire de Carantilly.

1794-1797

L'église de Carantilly sert de "temple de la Raison". Par la suite, la maison de l'école des garçons (biens du clergé) fut vendue à un Carantillais.

5 novembre 1799

La bataille de la Fosse oppose les républicains aux armées chouannes du comte Louis de Frotté sans qu'on puisse bien établir ce qui s'y déroula. Jules Barbey d'Aurevilly y fait allusion dans L'Ensorcelée sans beaucoup de crédit historique.

Premier Empire

1818

Carantilly compte 1 599 habitants (record jamais égalé depuis)

19e siècle

1855-1884 On décide d'abattre le clocher de l'église, vu son délabrement, afin d'allonger la nef. En 1861, le nouveau clocher est bâti, suivra la sacristie. Après la démolition des deux chapelles latérales datant de 1640 et la reconstruction de la nef (1883), la partie neuve de l'église est bénie le 25 mai 1884 par Mgr Germain. C'est encore lui qui bénira le 24 juillet 1896 la plus grosse cloche du clocher (1 000 kg), qui rejoindra ses deux « sœurs » (respectivement 400 et 600 kg chacune).

1878
La gare de Carentilly-Marigny. Si des trains s'y arrêtent toujours, le bâtiment n'est plus en service.

Mise en service de la ligne de chemin de fer passant par Carantilly (ligne Lison-Lamballe) où a été implantée une gare.

20e siècle

1906

Échauffourée à l'église suite à l'inventaire des biens du clergé... la porte de la sacristie en fera les frais...

1908

Création de la première association de Carantilly : la société de Tir "La patriote" voit le jour, à l'initiative de M. Voisin, instituteur.

1914-1918

La première guerre mondiale fauche 31 Carantillais, sans qu'on puisse citer les blessés, les victimes directes ou indirectes de ce conflit.

28 juillet 1944

Après la débâcle de 1940 et l'occupation allemande, Carantilly est libéré par les troupes américaines : l'opération Cobra, amorce de la percée d'Avranches, vient de réussir. Bilan de ce nouveau conflit : 8 habitants de Carantilly auront trouvé la mort. Carantilly reçoit en 1948 la croix de guerre 1939-1945.

1956

Construction de la salle Émile-Beaufils, par des bénévoles de la commune. C'est l'actuelle salle des fêtes.

Années 1960

Carantilly se dote d'une place au cœur du bourg, non loin de l'église.

1978

Acquisition d'un terrain en vue de la construction d'un lotissement.

1984

La ligne EDF haute tension en provenance de la centrale nucléaire de Flamanville est construite qui survole le territoire de la commune avec 10 pylônes.

1984-1985

Curage et aménagement de l'étang de Carantilly. Il devient un parcours de santé et un lieu de pêche fort prisé après son inauguration le 16 juillet 1988.

1993

Construction par la commune de la salle omnisports.

21e siècle

2000

Le recensement du nouveau millénaire fait apparaître que Carantilly compte 536 habitants.

2001

Pierre L'Orphelin, maire, dote la municipalité d'une adresse électronique, et d'un site internet créé par Arnaud Vivier.

2007

Carantilly inaugure sa station d'épuration et son réseau tout à l'égout.

2013

Le 1er janvier, la commune de Carantilly quitte la communauté de communes de Marigny pour rejoindre celle de Canisy [30].

Démographie

Évolution démographique depuis 1793 (Sources : Cassini [31] et INSEE [32])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 600 1 586 1 599 1 452 1 442 1 426 1 466 1 456 1 376 1 237
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 162 1 052 1 001 1 006 913 885 803 743 739 706
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
643 631 635 645 625 686 682 607 627 527
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
526 536 530 580 587 594 591 609 627 645
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
654 {{{2 014}}} {{{2 015}}} {{{2 016}}} {{{2 017}}} {{{2 018}}} {{{2 019}}} {{{2 020}}} {{{2 021}}} {{{2 022}}}
De 1962 à 1999 : Population sans doubles comptes. Depuis 2006 : Population municipale.
Notice communale de Carantilly sur le site Cassini


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Modèle:Élu Données
Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
1792-1793 Jean Chardin
1793-1795 Thomas Rihouey
1796-1796 André Corbet
1796-1797 Pierre Chardin
1797-1800 Louis Léonard Guyot
1800-1826 Jacques Corbet propriétaire
1826-1830 Alexandre de Mons propriétaire
1830-1837 Jean-Baptiste Blanchard
1837-1848 Victor-Adrien Gosset propriétaire.
1848-1853 Jean-Baptiste Blanchard cultivateur.
1853-1869 Léon-François Gosset juge suppléant
1869-1871 François-Louis Corbet adjoint faisant fonction de maire
d'octobre 1869 à septembre 1870,
maire d'octobre 1870 à juillet 1871.
1871-1878 Prosper-Basilide Giret
1878-1881 Emmanuel-Auguste Rihouey
1881-1892 Henry-Alfred Gosset
1892-1900 Isidore-Louis Guesnet
1900-1910 Adolphe-Édouard Gosset propriétaire conseiller d'arrondissement.
1910-1945 Gaston de Mons propriétaire et industriel.
1945-1953 Léon Guesnet agriculteur
1953-1971 Georges Leclerc agriculteur
1971-1983 Louis Gourbin assureur
1984-1986 André Rihouey retraité de L’EDF
1986-2001 Jean Simon artisan peintre en bâtiments
2001-2004 Pierre L'Orphelin artisan plombier chauffagiste
2004-2008 Henri Dupont agriculteur
2008-2014 Marylène Henry enseignante.
2014-actuel Pierre Bourge militaire en retraite
Sources : État civil de 1790 à 1892 - De 1892 à 1964 : 601 communes et lieux de vie de la Manche.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - -
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Adresse : 5 Les Écoles
50570 Carantilly

Tél./Fax : 02 33 56 06 44
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Service-Public (28 mai 2012)

Mardi 10 h - 12 h -
Mercredi - -
Jeudi 10 h - 12 h -
Vendredi - 16 h 30 - 19 h
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Notre-Dame.
  • Patron (présentation) : patron laïc, le seigneur du lieu.
  • Fête patronale : ?

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

  • Château (18e) : façades (MH), toitures, salons, salle à manger, chambres décorées, escalier avec rampe en fer forgé, communs (IMH).
  • Église Notre-Dame (12e/19e).
  • Presbytère (18e).
  • La Racinière (16e).
  • Mondreville (15e).
  • Bois de Carantilly.
  • Rives de la Terrette.
  • Plan d'eau : pêche.

Personnalités liées à la commune

Naissances

  • Rodolphe de Mons (1946), historien local.

Autres

Économie

  • Ferme de l'Hermanière / SARL Delafosse (charcuterie, fromages)

Notes et références

  1. Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Manche attestés entre 911 et 1066 », in Annales de Normandie I (1951), p. 20.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 92.
  3. Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Londres, 1840-1844, p. 295.
  4. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 276F.
  5. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 366B.
  6. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
  7. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  8. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  9. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, Collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  10. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
  11. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  12. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  13. G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  14. Carte de Cassini.
  15. Site Cassini.
  16. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
  17. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 543b.
  18. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 412.
  19. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Saint-Lô, p. 155.
  20. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  21. Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.
  22. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  23. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  24. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  25. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  26. Carte IGN au 1 : 25 000.
  27. Carantilius est un dérivé en -ius du nom de personne gallo-romain Carantilus, lui-même un diminutif de Carantus, latinisation du gaulois Carantos. Ce nom représente une formation participiale en -ant- sur le radical car- «aimer» (cf. breton karout, karet, cornique care, gallois caru, caraf « aimer », ancien irlandais caraim « j’aime »). Il signifie littéralement « qui aime, aimant », d’où « ami » et aussi « parent » (cf. gallois ceraint, pluriel de car « parent, ami », cornique kerens, pluriel de car « ami », breton kerent, pluriel de kar « parent »). Le radical celtique că-ro- se rattache, quoique de manière mal définie, à la racine indo-européenne °kā- «aimer, désirer», à l’origine du latin carus « cher, aimé » aussi bien que de l’anglais whore « putain » et du sanskrit kāmaḥ « amour, désir » (d'où le nom du Kama-sutra).
  28. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 54b
  29. Corpus Inscriptionum Latinarum (CIL) XIII, n° 1092 (Saintes), n° 5476 (Dijon).
  30. « Carantilly rejoint la communauté de communes de Canisy », Ouest-France, 28 décembre 2012 (lire en ligne).
  31. Population avant le recensement de 1962
  32. INSEE : Population depuis le recensement de 1962

Lien externe