« Carantilly » : différence entre les versions
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Version du 28 mai 2020 à 08:39
Carantilly est une commune du département de la Manche.
Commune de Carantilly | Coordonnées géographiques de la mairie 49° 4' 0.60" N, 1° 14' 28.99" W (OSM) | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Arrondissement | Saint-Lô | ||||||||||
Canton | Saint-Lô-2 | ||||||||||
Ancien canton | Marigny | ||||||||||
Intercommunalité | CA Saint-Lo Agglo | ||||||||||
Gentilé | Carantillais(es) | ||||||||||
Population | 619 hab. (2021) | ||||||||||
Superficie | 10,7 km² | ||||||||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||||||||
Altitude | 67 m (mini) - 119 m (maxi) | ||||||||||
Code postal | 50570 | ||||||||||
N° INSEE | 50098 | ||||||||||
Maire | Bruno Coron | ||||||||||
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Toponymie
Attestations anciennes
- [abl.] Karentelago [~1056] [1].
- Carantilleium s.d. [2].
- Enma de Karantilleio 1198 [3].
- Karantilleium 1226 [2].
- [abl.] Quarantilleio 13e s. [2].
- Carantilie ~1280 [2].
- dominus de Karantilleyo 1332 [4].
- Karantilleium 1351/1352 [5].
- Karantillie 1356 [2].
- Carantelly 1391 [2].
- Quarentilly 1635 [6].
- Carantilly 1612/1636 [7].
- Carentilly 1677 [8].
- Carantilly 1689 [9], 1694 [10].
- Carantilli 1716 [11].
- Carentilly 1719 [12], 1758 [13].
- Carantilly 1753/1785 [14], 1793 [15], 1801 [16], 1804 [17].
- Carantilli 1828 [18].
- Carantilly 1829 [19], 1854 [20], 1889 [21], 1903 [22], 1962 [23], 1972 [24], 1978, 1993 [25], 2007 [26].
Étymologie
Toponyme gallo-romain °CARANTILIACU, formé avec le suffixe gallo-roman -(I)ACU ajouté à un nom de personne. Le premier élément est l'anthroponyme (nom de personne) gallo-romain Carantilus ou Carantilius, d'où le sens global de « (domaine rural) de Carantilus ou Carantilius » [27]. Ce type toponymique se rencontre ailleurs en France sous les formes Charentilly (Indre-et-Loire), Charentelas à Saint-Jean-de-Tourlas (Rhône), etc.
- ☞ Marie-Thérèse-Morlet [28] a postulé un °Carentilius non attesté, variante possible de Carantilius, au vu des premières attestations : ceci semble inutile. En effet, la fermeture de a en e est incontestable dans de nombreux noms similaires, à commencer par celui de Carentan (Manche) : Karentonem 1063/1066, Carentomus 1136, issu du gaulois °Carantomagos, ou encore de Charencey, ancienne commune de l'Orne rattachée en 1815 à Saint-Maurice-lès-Charencey : Charenthaio 1175/1176, Charenceium ~1272, issu du gallo-roman °CARANTIACU. Tous les autres spécialistes invoquent Carantilus ou Carantilius, attestés par l'épigraphie gallo-romaine [29].
Géographie
Histoire
Moyen Âge
La réorganisation du diocèse de Coutances par Geoffroy de Montbray conduit à la scission entre Carantilly et Quibou, cette dernière devenant une paroisse indépendante.
- vers 1056
L'église et la paroisse de Carantilly étaient placées sous la dépendance personnelle du duc de Normandie, Guillaume le Conquérant. Ce dernier y disposait d'un certain nombre de droits et d'honneurs.
Carantilly est en tout ou partie le fief du comte Robert de Mortain, frère de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d'Angleterre. La Corbetière sera une seigneurie indépendante de celle de Carantilly jusqu'à la guerre de Cent Ans. Le comte Robert de Mortain, cède son fief de Carantilly à la famille de Soulle « à charge de fournir 54 hommes pour monter la garde de nuit à la foire de Montmartin-sur-Mer, et de faire chaque année 40 jours de garde à la barre de Montfautrel, à l'entrée du château de Mortain ».
Hélie Desfontaines est le premier curé dont le nom soit conservé. Depuis cette époque, on a pu retrouver la trace de quelque 35 curés à Carantilly. On ne connaît pas la date de la création de la paroisse, ni celle de la première église même si sa dédicace à Notre-Dame tend à laisser penser qu'elle remonterait comme souvent dans ce cas, aux 5e et 6e siècle. Elle fait partie du doyenné de Cenilly et de l'archidiaconé de la Chrétienté (archidiaconé englobant l'église cathédrale).
D'après le Livre noir de l'évêché de Coutances et d'Avranches, la cure a un revenu de 105 livres.
Pierre Paisant est le premier habitant de Carantilly dont le nom soit conservé. À la suite de l'extinction de la famille de Soulle, la seigneurie de Carantilly passe à la famille de Grimouville.
On compte deux moulins à Carantilly (celui de l'étang et celui du Boscq) et deux étangs, d'après le "Rôle de fouage".
Renaissance
C'est à la suite d'un mariage que la seigneurie de Carantilly est transmise à la famille de Magneville.
Époque moderne
Les tourments des guerres de religion n'épargnent pas Carantilly, où des protestants pillent l'église. Les troubles auront périodiquement lieu jusqu'en 1664.
Les héritiers de la famille de Magneville cèdent Carantilly à Roland de Gourfaleur, seigneur de Bonfossé, qui en fait l'acquisition pour son épouse.
Après le décès de sa fille et de son gendre (Simon de Bois-Davy), Nicolas de Soulbieux acquiert pour ses petits-enfants la seigneurie de Carantilly. Elle quitte le patrimoine de la famille de Gourfaleur pour celui de la famille de Bois-Davy.
On trouve les premières traces encore disponibles d'une école de garçons à Carantilly. Sa fondation, bien antérieure, ne peut être datée, vu la destruction des archives de l'église en 1562. Une école de filles existera, située dans le pavillon de l'étang.
Louis Coudreau de Planchoury, après avoir épousé la petite-fille de Nicolas de Soulbieux, quitte sa Touraine natale pour s'établir, à la mort de sa femme, comme seigneur de Carantilly.
- années 1720
Début de la construction de la partie centrale de l'actuel château par Louis Coudreau de Planchoury, seigneur de Carantilly. Un manoir plus ancien y était jusqu'alors établi.
Le mariage de la fille de Louis Coudreau de Planchoury avec Thomas-Honoré de Mons, seigneur de Vareville, qui devient par là même, seigneur de Carantilly.
L'abbé Pierre-François Dufour, curé de la paroisse, fait bâtir le « manoir presbytéral » dans le style du château dont il enviait l'extension.
Période révolutionnaire
- 28 mars 1789
François-Germain Lerouvillois (1784-1791), curé de Carantilly, est élu député du clergé de Coutances en vue des États généraux convoqués à Versailles. Cette année-là, Carantilly compte 330 feux, soit quelque 739 habitants.
Jean Chardin est le premier maire de Carantilly.
L'église de Carantilly sert de "temple de la Raison". Par la suite, la maison de l'école des garçons (biens du clergé) fut vendue à un Carantillais.
- 5 novembre 1799
La bataille de la Fosse oppose les républicains aux armées chouannes du comte Louis de Frotté sans qu'on puisse bien établir ce qui s'y déroula. Jules Barbey d'Aurevilly y fait allusion dans L'Ensorcelée sans beaucoup de crédit historique.
Premier Empire
Carantilly compte 1 599 habitants (record jamais égalé depuis)
19e siècle
1855-1884 On décide d'abattre le clocher de l'église, vu son délabrement, afin d'allonger la nef. En 1861, le nouveau clocher est bâti, suivra la sacristie. Après la démolition des deux chapelles latérales datant de 1640 et la reconstruction de la nef (1883), la partie neuve de l'église est bénie le 25 mai 1884 par Mgr Germain. C'est encore lui qui bénira le 24 juillet 1896 la plus grosse cloche du clocher (1 000 kg), qui rejoindra ses deux « sœurs » (respectivement 400 et 600 kg chacune).
Mise en service de la ligne de chemin de fer passant par Carantilly (ligne Lison-Lamballe) où a été implantée une gare.
20e siècle
Échauffourée à l'église suite à l'inventaire des biens du clergé... la porte de la sacristie en fera les frais...
Création de la première association de Carantilly : la société de Tir "La patriote" voit le jour, à l'initiative de M. Voisin, instituteur.
La première guerre mondiale fauche 31 Carantillais, sans qu'on puisse citer les blessés, les victimes directes ou indirectes de ce conflit.
Après la débâcle de 1940 et l'occupation allemande, Carantilly est libéré par les troupes américaines : l'opération Cobra, amorce de la percée d'Avranches, vient de réussir. Bilan de ce nouveau conflit : 8 habitants de Carantilly auront trouvé la mort. Carantilly reçoit en 1948 la croix de guerre 1939-1945.
Construction de la salle Émile-Beaufils, par des bénévoles de la commune. C'est l'actuelle salle des fêtes.
- Années 1960
Carantilly se dote d'une place au cœur du bourg, non loin de l'église.
Acquisition d'un terrain en vue de la construction d'un lotissement.
La ligne EDF haute tension en provenance de la centrale nucléaire de Flamanville est construite qui survole le territoire de la commune avec 10 pylônes.
- 1984-1985
Curage et aménagement de l'étang de Carantilly. Il devient un parcours de santé et un lieu de pêche fort prisé après son inauguration le 16 juillet 1988.
Construction par la commune de la salle omnisports.
21e siècle
Le recensement du nouveau millénaire fait apparaître que Carantilly compte 536 habitants.
Pierre L'Orphelin, maire, dote la municipalité d'une adresse électronique, et d'un site internet créé par Arnaud Vivier.
Carantilly inaugure sa station d'épuration et son réseau tout à l'égout.
Le 1er janvier, la commune de Carantilly quitte la communauté de communes de Marigny pour rejoindre celle de Canisy [30].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[31]. En 2021, la commune comptait 619 habitants.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
- Généralité : Caen.
- Élection : Coutances en 1612/1636 et 1677, puis Saint-Lô en 1713.
- Sergenterie : Maufras.
Circonscriptions administratives depuis la Révolution
- District : Saint-Lô (1790-1795).
- Arrondissement : Saint-Lô (1800).
- Canton : Marigny (1790), Saint-Lô-2 (2015).
Les maires
Mairie
- Horaires d'ouverture
Jours | Matin | Après-midi | Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici) | ||
Lundi | - | - |
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Mardi | 10 h - 12 h | - | |||
Mercredi | - | - | |||
Jeudi | 10 h - 12 h | - | |||
Vendredi | - | 16 h 30 - 19 h | |||
Samedi | - | - |
Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
Patronage
- Dédicace de l'église paroissiale : Notre-Dame.
- Patron (présentation) : patron laïc, le seigneur du lieu.
- Fête patronale : ?
Circonscriptions ecclésiastiques actuelles
- Diocèse : Coutances et Avranches.
- Archidiaconé : Centre.
- Doyenné : Pays Saint-Lois.
- Paroisse : Saint-Vincent-de-Paul.
Lieux et monuments
- Château (18e) : façades (MH), toitures, salons, salle à manger, chambres décorées, escalier avec rampe en fer forgé, communs (IMH).
- Église Notre-Dame (12e/19e).
- Presbytère (18e).
- La Racinière (16e).
- Mondreville (15e).
- Bois de Carantilly.
- Rives de la Terrette.
- Plan d'eau : pêche.
Personnalités liées à la commune
Naissances
- Jean-Baptiste Blanchard (1776-1853), personnalité politique
- Léon François Gosset (1806-1869), personnalité politique
- François Louis Corbet (1806-1871), personnalité politique
- Rodolphe de Mons (1946), historien local
Autres
- François Germain Le Rouvillois (1732-1804), homme politique, curé dans la commune.
- Bellavidès (1773-1865), un des chefs de la Chouannerie normande, blessé dans la commune
- Ferdinand et Angélina Huault, Justes parmi les Nations
Éducation
Économie
- Ferme de l'Hermanière / SARL Delafosse (charcuterie, fromages)
Transports
- Gare ferroviaire
Bibliographie
- Rodolphe Mons de Carantilly, « Notice historique sur Carantilly, son château, ses seigneurs », Revue du département de la Manche, fasc. 36, octobre 1967, p. 285-310
Notes et références
- ↑ Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Manche attestés entre 911 et 1066 », in Annales de Normandie I (1951), p. 20.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 92.
- ↑ Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Londres, 1840-1844, p. 295.
- ↑ Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 276F.
- ↑ Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 366B.
- ↑ Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
- ↑ Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
- ↑ Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- ↑ G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, Collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
- ↑ Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
- ↑ Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
- ↑ Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- ↑ G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
- ↑ Carte de Cassini.
- ↑ Site Cassini.
- ↑ Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
- ↑ Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 543b.
- ↑ Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 412.
- ↑ Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Saint-Lô, p. 155.
- ↑ V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
- ↑ Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
- ↑ Atlas de Normandie, Caen, 1962.
- ↑ Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
- ↑ Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
- ↑ Carte IGN au 1 : 25 000.
- ↑ Carantilius est un dérivé en -ius du nom de personne gallo-romain Carantilus, lui-même un diminutif de Carantus, latinisation du gaulois Carantos. Ce nom représente une formation participiale en -ant- sur le radical car- «aimer» (cf. breton karout, karet, cornique care, gallois caru, caraf « aimer », ancien irlandais caraim « j’aime »). Il signifie littéralement « qui aime, aimant », d’où « ami » et aussi « parent » (cf. gallois ceraint, pluriel de car « parent, ami », cornique kerens, pluriel de car « ami », breton kerent, pluriel de kar « parent »). Le radical celtique că-ro- se rattache, quoique de manière mal définie, à la racine indo-européenne °kā- «aimer, désirer», à l’origine du latin carus « cher, aimé » aussi bien que de l’anglais whore « putain » et du sanskrit kāmaḥ « amour, désir » (d'où le nom du Kama-sutra).
- ↑ Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 54b
- ↑ Corpus Inscriptionum Latinarum (CIL) XIII, n° 1092 (Saintes), n° 5476 (Dijon).
- ↑ « Carantilly rejoint la communauté de communes de Canisy », Ouest-France, 28 décembre 2012 (lire en ligne).
- ↑ Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962