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« Camp de prisonniers de La Glacerie » : différence entre les versions

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Il est remis aux autorités françaises en août [[1945]] et fermé en octobre [[1946]] ; les derniers prisonniers étant transférés à la [[Caserne Rochambeau (Cherbourg-Octeville)|caserne Rochambeau]] <ref name=Abn/>. Les cabanes sont alors brûlées, les matériels récupérés ou vendus aux brocanteurs et les terrains nivelés au bulldozer <ref name=Abn/>.
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==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 21 décembre 2013 à 20:01

Le camp de prisonniers de guerre de La Glacerie est une structure militaire américaine située à La Glacerie.

Après avoir débarqué à Utah Beach et conquis entièrement le Cotentin, l'armée américaine fait des milliers et des milliers de prisonniers, allemands notamment, mais également lituaniens, estoniens, etc.

Elle entreprend donc d'aménager des camps d'enfermement pour abriter et contrôler ces militaires vaincus.

Le premier du genre en Normandie est créé officiellement le 1er août 1944 à La Glacerie, au lieu-dit La Motterie [1]. Il est effectivement mis en service en octobre 1944 [1].

Le camp de prisonniers couvre une surface de 56 hectares sur lesquels sont construites plusieurs centaines de cabanes, ainsi qu'un camp de transit et un petit camp de travail [1]. Il abrite 28 000 prisonniers en mai 1945 [1].

Il est remis aux autorités françaises en août 1945 et fermé en octobre 1946 ; les derniers prisonniers étant transférés à la caserne Rochambeau [1]. Les cabanes sont alors brûlées, les matériels récupérés ou vendus aux brocanteurs et les terrains nivelés au bulldozer [1].

En 2006, des vestiges de ce camp sont mis au jour par une équipe de l’Institut national de la recherche archéologique préventive (INRAP)[1]. Une étude préventive est conduite à partir de 2009 par l'opérateur Oxford Archéologie Grand Ouest sur 3,7 hectares [1], soit à peine 7 % de l'ensemble. Près de 4 000 objets sont trouvés (flacons de médicaments, objets personnels, fragments de mobilier...) [2]. Ils donnent des détails inédits sur la vie au quotidien des prisonniers et révèlent l'existence d'un vaste système D au sein du camp permettant à ses occupants d'améliorer leur condition [2].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 et 1,7 François Fichet de Clairfontaine, « Le camp de travail de prisonniers de guerre allemands 112 A », Archéologie en Basse-Normandie, n° 2, octobre 2013.
  2. 2,0 et 2,1 Édouard Launet, « Mémoires de terre », Libération, 11 octobre 2011.