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==Bibliographie==
==Bibliographie==
* [[Léon Blouet]], ''Un Corot inconnu. Le Christ de l'abbé Delarue'', éd. Lethielleux, Paris, 1955
* [[Léon Blouet]], ''Un Corot inconnu. Le Christ de l'abbé Delarue'', éd. Lethielleux, Paris, 1955
* Léon Blouet , « Corot en Basse-Normandie  »,  "Art de Basse-Normandie", n° 4, hiver 1956-1957, pp. 12-13
* Henry Decaens, « Un dessin de Corot sur le Mont Saint-Michel », "Les Amis du Mont Saint-Michel", n° 92, 1987, pp. 24-25
* [[Jean-Luc Dufresne]], Jacques Foucart, Christian Malon, Evelyne Poirel, Vincent Pomarède, ''Sur les pas de Corot et Millet'',  éd. Orep,  2010


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Version du 18 mai 2018 à 11:51

Jean-Baptiste Camille Corot, né à Paris le 16 juillet 1796, mort le 22 février 1875, est un peintre lié à la Manche.

Célèbre paysagiste, il est, avec Jean-François Millet, l'un des fondateurs de l'école de Barbizon. Parmi beaucoup d'autres, il a pour élèves Antoine Guillemet et Stanislas Lépine qui ont aussi peint la Manche.

Dans le Mortainais

Dessin des corons de Bourberouge

Ses parents, des commerçants aisés, tentent de l'orienter vers le négoce et le placent en apprentissage, chez Delalain, marchand de drap rue Saint-Honoré à Paris[1]. Si la vocation de drapier n'est pas au rendez-vous, Camille Corot garde néanmoins de bonnes relations avec la famille Delalain qui lui offre plus tard un accueil chaleureux au hameau de Bourberouge à Bion, près de Mortain[1].

À Bourberouge, on exploite alors une mine de fer. Corot dessine les corons de La rue de Bourberouge, redevenue depuis une allée forestière. Les Delalain résident dans l'ancienne maison du propriétaire des forges, Athanase de Pracomtal (1793-1840), détruite aujourd'hui[1].

De l'autre côté de la rue, à Saint-Jean-du-Corail, il peint le château de Bourberouge que le vicomte Gustave de Failly, gendre de M. de Pracomtal vient de faire construire[1]. Corot, le peintre de L'étang de Ville-d'Avray plante son chevalet devant l'étang de Bourberouge et l'étang de Morette au Teilleul[1], il brosse également des portraits d'Édouard Delalain, de son épouse et de leur fille aînée[1].

En 1855 Corot se lie d'amitié avec l'abbé Delarue, curé de Bion et lui offre en souvenir un tableau représentant le Christ couronné d'épines[1].

À Saint-Lô

Au cours de sa carrière, Corot effectue des séjours réguliers à Saint-Lô, où il retrouve un ami de collège, Abel Osmont[2]. En 2008, un descendant de la famille Osmont découvre dans son grenier deux portraits : un de Ferdinand Osmont signé Corot et un autre d'André Osmont que la famille attribue à Corot, mais qui reste à authentifier[2].

C'est au cours de ces séjours que Corot a peint la vue générale de Saint-Lô.

Œuvres de Camille Corot liées à la Manche

  • Homère et les bergers, exposée au musée des beaux-arts de Saint-Lô
  • Saint-Lô, vue générale de la ville
  • Sentier le long du bois, environs de Mortain, exposé au musée du Louvre
  • Bourberouge, deux jeunes filles dans la prairie, 1850
  • Bourberouge, le château du comte de Failly
  • Bourberouge, Corons de l'usine
  • L'étang de Morette au Teilleul
  • Mortain (Manche), petit chemin tournant
  • Mortain (Manche), étang et parc

Hommages

Bibliographie

  • Léon Blouet, Un Corot inconnu. Le Christ de l'abbé Delarue, éd. Lethielleux, Paris, 1955
  • Léon Blouet , « Corot en Basse-Normandie  », "Art de Basse-Normandie", n° 4, hiver 1956-1957, pp. 12-13
  • Henry Decaens, « Un dessin de Corot sur le Mont Saint-Michel », "Les Amis du Mont Saint-Michel", n° 92, 1987, pp. 24-25
  • Jean-Luc Dufresne, Jacques Foucart, Christian Malon, Evelyne Poirel, Vincent Pomarède, Sur les pas de Corot et Millet, éd. Orep, 2010

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 « Des sites du Mortainais ont inspiré Camille Corot.», Manche Informations, n° 2, décembre 1988, p. 24-25.
  2. 2,0 et 2,1 Benjamin Fontaine, « Pas de doute : Corot aimait Saint-Lô », Ouest-France, 4 août 2008. (lire en ligne)