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Version du 25 octobre 2019 à 09:42
Les cabanes Vauban sont, dans la Manche, un réseau de plusieurs corps de garde du XVIIe siècle, situés le long du littoral.
Histoire
Les cabanes Vauban sont ainsi nommées en référence à l'architecte militaire Sébastien Le Prestre de Vauban (1633 - 1707), chargé par Louis XIV de fortifier les côtes françaises face à la menace anglaise.
Après étude, la réalisation du réseau de défense côtière fut confiée à l'ingénieur Ricard[1].
Ces postes permettaient de surveiller la mer et de guetter les navires ennemis, en complément des forts, redoutes et batteries qui assuraient la protection des havres . En 1705, les côtes de la Manche comptaient treize capitaineries et soixante-dix corps de garde[2]. Les capitaineries furent supprimées en 1778 : elles sont devenues par la suite des postes de garde douaniers pour surveiller les contrebandiers.
Désaffectées en 1815, certaines cabanes Vauban ont servi de supports au télégraphe [3].
Les maisons sont généralement construites en pierre, car fortement exposées aux vents du rivage. Le toit est également en pierre. Il y a une seule pièce, souvent dotée d'une cheminée.
Plusieurs de ces ouvrages sont inscrits ou classés au titre de témoignage de la défense des côtes du Cotentin sous l'Ancien Régime.
Liste des corps de gardes en 1760
En tournant autour de la Manche, d'ouest en est :
- Pointe de Roche-Torin (cela reste à prouver)
- Saint-Léonard, au Grouin du sud[4]
- Genêts, au Bec d'Andaine[4]
- Saint-Jean-le-Thomas
- Champeaux
- Carolles, cabane Vauban
- Bouillon : ruines près de la table d'orientation de Groussey[5]
- Granville :
- sur la grande jetée du port
- corps de garde de Saint-Pair, à la pointe du Roc [6]
- Saint-Martin-de-Bréhal[4]
- Lingreville [7]
- Linverville[4]
- Regnéville-sur-Mer[4]
- Agon (Martinet)[4]
- Geffosses[4]
- Créances[4]
- Saint-Germain-sur-Ay, à la Gaverie[8]
- Surville[4]
- Doville : sur le Mont de Doville[9]
- Barneville-Carteret au cap de Carteret[7]
- Les Moitiers-d'Allonne[4]
- Surtainville[7]
- Le Rozel, à la pointe du Rozel[4]
- Diélette[7]
- Vauville[7]
- Escalgrain[4]
- Auderville[4]
- Nacqueville[7]
- Digosville[7]
- Fermanville[7]
- Vrasville[7]
- Néville[7]
- Gatteville[7]
- Barfleur[7]
- Montfarville[7]
- La Pernelle
- Saint-Martin-de-Varreville[7]
- Les Veys : Brévands et Beuzeville[7]
En gras, ceux qui sont encore visibles.
Galerie d'images
-
Cabane Vauban de Champeaux.
-
Granville, sur la jetée.
-
Saint-Germain-sur-Ay
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Carteret
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La Pernelle
-
Les Veys
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Notes et références
- ↑ Le Fort de Vauville - Histoire
- ↑ PA00110416 « Notice n° PA00110416, Notice du corps de garde de la jetée », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture. .
- ↑ Jacques Aubry, « La route de la baie de Carolles au bec d'Andaine », Maisons normandes, n° 149, juin-juillet 2015.
- ↑ 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 et 4,12 Le corps de garde de Linverville au XVIIIe siècle.
- ↑ « Jullouville. Du haut de ses siècles, une cabane de Vauban veille sur Jullouville », La Manche Libre, site internet, 3 janvier 2018. (lire en ligne)
- ↑ « Notice n°PA00110417 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
- ↑ 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 7,11 7,12 7,13 et 7,14 Carte de Cassini (XVIIIème siècle)
- ↑ « Notice n°PA00110665 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
- ↑ « Notice n°PA00110667 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.